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Critique de Bulsara


France étudie dans un lycée prestigieux, administré par une directrice sénile et moustachue qui n'a que trois mots à la bouche : " Travail, Famille, Poterie"!
Comme chaque année, la rentrée apporte son lot de nouveaux élèves. Parmi eux, Adolf, un jeune homme irritable, obnubilé par sa perfection capillaire et la musique du grand Wagner.
Manque de chance, France est chargée d'accueillir et de guider Adolf dans cet établissement qu'il connait à peine mais qu'il rêvait d'intégrer.... Très vite, ce lycéen envahissant montre des aptitudes d'orateur surprenantes. Dès qu'il ouvre la bouche, ses mots font mouche. Les brutes épaisses comme les intellectuels semblent hypnotisés par son discours de plus en plus radical. Un cercle d'admirateurs adolescents se forme bientôt autour de lui. Il y a Eva, Hermann, Heinrich, Klaus et tant d'autres, tous prêts à exécuter les ordres de leur leader. Même France se laisse tenter par les belles paroles et les solutions faciles d'Adolf. Heureusement, Charles et Jean, veillent au grain et l'empêchent de collaborer à la montée en puissance du jeune illuminé...

A travers ce roman, Olivier Costes nous propose une approche décomplexée de la Grande Histoire, un récit acide où l'humour noir flirte avec l'absurde. Les repères chronologiques, proposés en fin d'ouvrage, permettent de resituer les différents personnages et leur implication dans le conflit. A conseiller à tous les ados qui veulent jeter un regard neuf et dépoussiéré sur la Seconde Guerre Mondiale.
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