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4,01

sur 181 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après un nombre infini d'années d'atermoiements et d'oublis, je me décide à attaquer le cycle culte de la BD historique, j'ai nommé Les 7 Vies de l'Épervier.
Les premières cases m'ont inquiété: "la France d'Henri IV renait de ses ruines", "le peuple tente de subsister", "les nantis se reposent sur leurs lauriers héréditaires, laissant la multitude subir un accablant destin". Je sens que nous n'allons pas vers un récit grisâtre mais plutôt manichéennement dessiné en noir-hou-les-affreux-méchants-riches et blanc-hoo-les-pauvres-gentils-pauvres". Un peu bateau, me-dis-je.
Mais sans déchanter complètement, mon opinion a évolué vers le pole positif. Certes on voit naître très vite le "Masquerouge", ce robin des bois qui défend la veuve et l'opprimé et prend aux riches pour donner aux pauvres, et les personnages semblent fait d'un bloc, qui de pureté, qui de noirceur. Mais on ne calque pas la valeur morale sur la position sociale: certains nobles sont puants, d'autres magnanimes. L'héroïne Ariane de Troïl, encore jeune dans ce premier tome, est elle-même de noble ascendance mais son coeur semble pur. de même pour Masquerouge (ou Épervier) qui agit surtout à des fins de rédemption personnelle. Et la vie des personnages royaux évoquée en parallèle est aussi nuancée: Henri IV apparaît comme un tombeur amateur de "parties à plusieurs" (sa précédente maîtresse Gabrielle d'Estrées est morte depuis longtemps et il faut bien passer le temps), Marie de Médicis, la reine, est laide et grosse et jalouse (elle est dessinée comme elle sera peinte dix ans plus tard par Rubens); elle prend véritablement l'habit de la vraie méchante du livre. le dauphin, futur Louis XIII, est un gamin capricieux et ombrageux (était-il vraiment ainsi?)
La petite histoire s'insère remarquablement dans le fleuve de l'Histoire. Ces personnages seront certainement amenés à se croiser. Les palais - Saint-Germain en Laye, Fontainebleau -, les forêts, les costumes sont époustouflant de vérité. Et on se laisse vite bercer par cette bande dessinée, qu'importe le manichéisme après tout, il y a le plaisir des yeux, la culture, une bonne histoire...
Tudieu! Je vais continuer par le tome 2 de ce pas!

PS: pour ce qui veulent, on peut comparer cette BD avec les descriptions évoquées dans "La chevauchée du Flamand" de Jean Diwo
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Comme je l'avais noté dans mes critiques de la série "Plume aux vents", il fallait que je me relise "Les 7 vies de l'épervier", que j'avais découvert il y a quelques années déjà afin de me les remette en mémoire et de pouvoir y apporter une critique un peu plus détaillée et non basée sur de vagues souvenirs.

Septembre 1601, Auvergne : la jeune Ariane de Troïl naît le même jour que le dauphin de la cour impériale, Louis.
Deux enfants nés le même jour mais qui vont connaître des destins extrêmement différents l'un de l'autre.
Huit années s'écoulement dans ce "premier acte" et le lecteur découvre ainsi de nombreux personnages qui reviendront régulièrement dans les tomes suivants ainsi que dans la série "Plume aux vents", tels Taillefer, Ariane (il en va de soi) et bien évidemment, celui qui se fait appeler "L'épervier", un hors-la loi, toujours masqué qui se fait le défenseur de la veuve et de l'orphelin. Ce qui est donc très intéressant dans ce premier tome est que le lecteur découvre comment il est devenu ce qu'il est aujourd'hui et d'où il tire son nouveau nom, puisqu'il a décidé de faire table rase du passé.

Un graphisme très bien travaillé et une mise en bouche qui s'annonce prometteuse. A découvrir !
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Que voilà un bon début de série ! le contexte historique est bien posé, les personnages sont bien campés et suscitent d'emblée l'intérêt, l'histoire est bonne et promet des développements passionnants. J'aime beaucoup le côté justicier masqué façon Robin des bois à la française.
Le dessin est très réussi. Les décors sont splendides, la mise en scène est dynamique.

Une série qui démarre donc très fort et que je vais m'empresser de poursuivre.
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Pas mal du tout !

Présentation des personnages et description de la situation. Un drame familial, un fossé entre les nobles et le peuple, deux religions qui se dédaignent, un futur roi qui fait son éducation, une jeune noble qui rêve de justice et d'égalité et enfin, un justicier masqué de rouge qui veille et soulage la misère comme il peut. le premier acte est posé !

Bon, l'acte deux peut commencer mais il va me falloir patienter, je ne l'ai pas :-p
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Patrick Cothias est l'auteur d'une fresque très complète se passant au XVIIe siècle. A l'origine de cette histoire, nous avons la série des Masqurouge, sorte de justicier masqué redresseur de tords. A l'origine composé de courtes histoires, cette série devient plus continue et Cothias décide de rédiger une préquelle qui deviendra ensuite une suite : les sept vies de l'épervier. (Je passe ici sur toutes les séries dérivées et parallèles, je pense qu'il y a en tout 12 séries apparentées).
Ce premier tome est donc une mise en place : nous y découvrons les personnages principaux qui sont le coeur de Masquerouge : Ariane de Troll, Germain Grandpin, Louis XIII, l'Epervier...C'est bon, c'est très bon. le récit est très clair, bien rythmé, bien pensé. le XVIIe siècle retranscrit par Cothias respire la misère et l'injustice et nous donne une France des campagnes et des cours très crédible. Les personnages historiques sont également fort bien rendus et sont plutôt convaincants.
Côté dessin, rien à redire, Juillard est, pour moi, un maître! C'est très beau et c'est très abouti.
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1601, pendant que la reine de France donne naissance au dauphin Louis XIII, une autre femme accouche. Seule, perdue dans la neige des hauts plateaux de l'Auvergne, on ne sait rien du drame qui l'a poussé à sacrifier ainsi sa vie pour la petite fille qui vient de pousser son premier cri.

Une série culte que je n'avais pourtant jamais lu. Ayant entendu que les auteurs allaient sortir un nouveau tome, je fus poussé par ma curiosité et j'ai décidé de ressortir cette vieille BD de la collection de mon père.
Nous faisons connaissance avec cette époque rude, ce clivage prononcé entre paysans et nobles. Puis arrive un drame familial encore mystérieux et l'arrivée de ce qui sera l'héroïne de la série : Ariane de Troïl. Dans ce premier tome, elle n'a pas encore 10 ans mais déjà un caractère bien trempée. Son sillage va suivre celle d'un justicier masqué qui cherche à rendre justice pour les pauvres. Une espèce de Robin des bois mais en rouge en quelque sorte.
Un bon début de série, qui met en place les éléments et qui se joue sur fond de toile historique puisque l'on suit en parallèle la famille royale de France.
Le dessin n'a pas trop mal vieilli. Bien que sa mise en couleur soit un poil désuète maintenant, le tout supporte plutôt bien les presque 40 ans de la série.
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C'est par les 7 vies de l'épervier que j'ai découvert, il y a bientôt 25 ans, la collection Vécu de Glénat. C'était une grande découverte pour moi à l'époque, déjà passionné d'histoire depuis un moment, mais qui n'avais pas encore eu accès à celle-ci en BD, en tout cas en version romancée (car j'avais déjà lu de nombreuses fois, étant gosse, l'encyclopédique "histoire de France en bande -dessinée")
J'allais ensuite continuer sur ma lancée avec plusieurs séries phares dont certaines viennent de se terminer (Les aigles décapitées), ou ne sont toujours pas terminées (Les pionniers du nouveau monde).
Deux lieux, deux réalités, qui pour le moment ne se croisent pas.
En Auvergne, un héros masqué, "l'épervier", défend la veuve et l'orphelin en s'en prenant à un hobereau local, sous l'oeil admirateur d'Ariane de Troïl, âgée de 10 ans et née dans des circonstances dramatiques.
À Paris, nous suivons l'éducation parfois peu orthodoxe du futur roi Louis XIII, dépeint comme un enfant caractériel et aux limites de la psychopathologie, sous la houlette d'un père (Henri IV, qui vit là ses derniers mois puisque nous sommes en 1610) adepte de la partouze, et d'une mère (Marie de Médicis) plutôt inquiétante.
C'est fluide et suffisamment accrocheur pour qu'on ait envie d'aller voir la suite, mais j'avoue qu'à la relecture, j'ai trouvé qu'à l'aune de ce qui se fait aujourd'hui, les dessins de Juillard n'avaient pas forcément bien vieilli au niveau du réalisme, ce qui est vrai pour le trait, mais peut-être plus encore pour la couleur.
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La Blanche Morte est l'ouverture, l'exposition d'un grand cycle de BD française. Blanche, qu'on voit sur la couverture, va mourir dès cet album, mais son ombre hante son mari jusqu'à la fin de ses jours, et elle flotte dans toute la suite.
Déjà les marionnettes se mettent en place, sous le regard de Léonard, image du diable ou simplement maître du destin, qui expose un récit de l'Histoire de France.
Dans ce premier tome naissent deux personnages qui se déploieront par la suite : Ariane de Troïl et le dauphin Louis, fils du bon roi Henri IV. C'est dès cet album aussi que l'Epervier choisit son oiseau fétiche, avant d'en prendre le nom.
J'aime bien le style de dessin et l'aspect historico-fantastique du cycle, qui permet des cruautés envers les personnages assez difficiles à imaginer de nos jours.
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Premier tome des 7 vies de l'épervier, ce volume se présente un peu comme une pièce de théâtre dont la vieille sorcière serait la présentatrice.
Il met donc en place les personnages et les lieux et propose des mystères qui seront sans doute résolus au fur et à mesure des tomes suivants. Nous sommes en 1609. On rencontre notamment le futur Louis XIII et Ariane qui sont nés le même jour. En attendant le deuxième acte...
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une critique, une : la graphie, proche de l'illisible parfois...
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