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Critique de BazaR


BazaR
23 février 2014
AAhh ! Une bonne cuvée que ce troisième opus, meilleur que le précédent à mon avis.

L'histoire est plus centrée sur Henri IV. Son Conseil, et avant tout Sully, insiste pour que le roi se rabiboche avec sa reine Marie de Médicis, afin d'apaiser les esprits comploteurs emplis du fiel des clivages religieux. Henri rechigne – le physique et le caractère de la reine sont des repoussoirs – mais il « fait son devoir ». C'est tout l'imbroglio politico-religieux qui sert de toile de fond. C'est délicieusement culturel.

Peu d'évènements majeurs du côté de l'Auvergne. Un pauvre hère est pendu pour avoir été confondu avec Masquerouge. Ce dernier aura tôt fait d'invalider l'hypothèse… avec ses pointes de fer. Il se rapproche d'Ariane et s'oppose violemment à son frère, le père d'Ariane étant plus que jamais persuadé de sa relation intime avec sa femme qui aboutit à la mort de celle-ci.

Le lien entre ses deux groupes de personnages commence à luire dans l'ombre. Un caporal des gardes du roi, Germain Grandpin, sauve la vie de son souverain et devient son compagnon de beuverie. Habile à l'épée, Germain évoque son maître d'armes qui n'est autre que… (dois-je le dévoiler ?) … qui opère du côté auvergnat.

Beaucoup de rigolade dans ce tome, surtout grâce à la truculence du roi et des dialogues avec Germain ; rigolade qui rafraichit le climat d'extrémisme religieux, de haines de cours et de cruauté nobiliaire gratuite, par ailleurs riche en Histoire.

Mais des éléments que je regrette malgré tout (les mêmes qu'auparavant) : l'enveloppement des évènements dans un fantastique léger mené par la sorcière aveugle qui passe son temps à annoncer à chacun son inéluctable futur (à quoi ça sert ? si ces évènements sont inéluctables, on va les lire bientôt !) et le dessin trop clair qui oublie les ombres et dont l'absence de contraste rend certaines images difficiles à saisir dans toute leur splendeur.
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