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Acte III de notre ténébreuse comédie. L'implacable roue du destin tourne pour nos personnages, riches ou pauvres, célèbres ou anonymes. A l'horizon, les éperviers tournoient lentement dans le ciel, et surveillent leurs proies. Les rues de Paris sont fangeuses, la pluie tombe drue en ce mois de mai, et notre étrange bohémienne lance des ponts vers un futur de plus en plus lisible.

Nous passons la plupart du temps dans la résidence royale des Tuileries. Sous les ors du palais, assisté du placide et rigoureux Sully, le bon roi Henry IV s'agite comme un beau diable pour maintenir cette paix si fragile qu'il a arraché aux factieux et extrémistes de tous poils. Il promet aux uns, rassure les autres, filoute les troisièmes, esquive les derniers. le fidèle Sully s'assure que dans ses improbables contorsions et autres pirouettes risquées, Henry IV ne se prenne pas les pieds dans le tapis. Fataliste, le bon roi sait qu'autour de lui, les couteaux s'aiguisent. Pourquoi les hommes de paix meurent-ils tous assassinés ?

Pendant ce temps, l'intrépide Arianne se rapproche de son premier et grand amour, le mystérieux Epervier, tout proche de lui livrer son secret.

Visages figés, rictus de haine ou d'effroi, sang et paillardises : un tome coloré et cruel...
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Troisième tome de la série "Les 7 vies de l'épervier", le lecteur voit ici apparaître un nouveau personnage, le caporal Germain Grandpin. D'autres, bien que secondaires, sont toujours omniprésents et ont un rôle non-négligeable dans l'intrigue. Parmi eux, l'on peut par exemple citer une vieille femme aveugle qui fit son apparition dès le début et qui a donné une de ses vies en offrant un oiseau de jour, à celui que tout le monde connaît maintenant sous le nom de l'épervier. Ce dernier, hors-la-loi, ne dévoile jamais son visage et le dissimule toujours sous un masque rouge.

Pour ce qui est du côté historique de la série, le roi Henri se décide enfin à faire sacrer sa femme, Marie de Médicis, reine de France...mais ce sacre se déroulera-t-il sans heurts ? Ce n'est pas ce que lui a prédit la vieille femme aveugle, qui, bien que dénuée du sens de la vue, a le don de voir bien plus de choses que de simples yeux pourraient le faire...Ses présages se réaliseront-ils ? Henri étant un ancien huguenot et ayant pris pour épouse, une fervente catholique, a ainsi converti le royaume de France au catholicisme mais si de tels affrontements devaient avoir lieu entre les deux partis, quel camp choisirait-il ?

Dans ce tome, bien des masques tombent et l'intrigue se resserre...Cependant, ne s'agissant que du troisième tome (sur sept), le lecteur peut fort bien s'imaginer qu'il est loin d'être au bout de ses surprises...
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La lecture du second tome des 7 vies de l'Epervier m'a laissée moins enthousiaste qu'à la fin du premier volume.
Voici mon intérêt revigoré avec ce troisième opus !

La mort plane au-dessus du Vert-Galant et même si l'on connaît déjà le destin funeste de ce roi fort attachant, on ne peut s'empêcher de la redouter. Je n'avais pas vraiment apprécié jusque là le portrait fait dans cette série de ce roi frustre aux moeurs légères. Sa rencontre avec Germain Grandpin, le caporal chargé de la protection des enfants naturels d'Henri, est épique et fort bien réussie et l'amitié naissante entre les deux hommes est belle à voir.
En parallèle, on assiste au besoin d'émancipation d'Ariane de Troil, l'intrépide et bouillonnante héroïne de cette aventure et à sa soif toujours plus grande d'en savoir plus sur l'homme au masque rouge.
L'histoire s'ancre, dévoile les secrets de Polichinelle tout en gardant un voile sur le passé de la famille de Troïl.

Vous l'avez compris, L'arbre de Mai m'a bien plu. J'ai même eu l'impression qu'il était meilleur graphiquement.
En effet, les traits des personnages semblent plus affinés et plus expressifs. J'apprécie également la qualité du dessin représentant les rues de Paris, les tavernes et le palais du Louvre. Quel remarquable travail de reconstitution historique !

Au suivant !
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AAhh ! Une bonne cuvée que ce troisième opus, meilleur que le précédent à mon avis.

L'histoire est plus centrée sur Henri IV. Son Conseil, et avant tout Sully, insiste pour que le roi se rabiboche avec sa reine Marie de Médicis, afin d'apaiser les esprits comploteurs emplis du fiel des clivages religieux. Henri rechigne – le physique et le caractère de la reine sont des repoussoirs – mais il « fait son devoir ». C'est tout l'imbroglio politico-religieux qui sert de toile de fond. C'est délicieusement culturel.

Peu d'évènements majeurs du côté de l'Auvergne. Un pauvre hère est pendu pour avoir été confondu avec Masquerouge. Ce dernier aura tôt fait d'invalider l'hypothèse… avec ses pointes de fer. Il se rapproche d'Ariane et s'oppose violemment à son frère, le père d'Ariane étant plus que jamais persuadé de sa relation intime avec sa femme qui aboutit à la mort de celle-ci.

Le lien entre ses deux groupes de personnages commence à luire dans l'ombre. Un caporal des gardes du roi, Germain Grandpin, sauve la vie de son souverain et devient son compagnon de beuverie. Habile à l'épée, Germain évoque son maître d'armes qui n'est autre que… (dois-je le dévoiler ?) … qui opère du côté auvergnat.

Beaucoup de rigolade dans ce tome, surtout grâce à la truculence du roi et des dialogues avec Germain ; rigolade qui rafraichit le climat d'extrémisme religieux, de haines de cours et de cruauté nobiliaire gratuite, par ailleurs riche en Histoire.

Mais des éléments que je regrette malgré tout (les mêmes qu'auparavant) : l'enveloppement des évènements dans un fantastique léger mené par la sorcière aveugle qui passe son temps à annoncer à chacun son inéluctable futur (à quoi ça sert ? si ces évènements sont inéluctables, on va les lire bientôt !) et le dessin trop clair qui oublie les ombres et dont l'absence de contraste rend certaines images difficiles à saisir dans toute leur splendeur.
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Le 2ème tome m'avait un peu moins emballée que le 1er, c'est donc avec moins d'enthousiasme que je m'étais lancée dans la lecture de « l'arbre de mai ». Et bien, cette lecture m'a bien rassurée. Avec « l'arbre de mai » la série repart sur les chapeaux de roue.

Le contexte politique est bien exploité et sert vraiment de ligne directrice à un récit qui semble savoir où il va. Les intrigues de cour sont à l'honneur dans ce tome, ce qui est très plaisant. La partie relative à l'épervier est, dans ce volet, moins intéressante que ce qui se passe autour du roi mais je pense que cet aspect devrait gagner en épaisseur dans les volets suivants. En tout cas, je ne vais pas tarder à le savoir en m'attelant au 4ème tome.

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Ce tome m'apparait comme le vrai tournant de cette série, comme si les deux tomes précédents n'avaient, finalement, servi que de mise en place. le rythme et l'intrigue s'accélèrent tant en Auvergne qu'à la capitale. Et c'est à Paris que se déroule véritablement l'action intéressante de ce tome pour qui aime l'histoire. Nous voyons petit à petit l'étau se refermer autour de Henri IV et, nous qui connaissons la finalité de l'histoire, nous ne pouvons qu'apprécier le talent de narrateur de Cothias qui distille les éléments historiques qui vont nous mener au fatal attentat de la rue de la Ferronnerie.
Bien sur, l'histoire de Ariane et de sa famille est également très présente et se développe de façon intéressante. Les tensions s'intensifient et le tableau ne cesse de s'obscurcir.
Vite, la suite.
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L'arbre de mai marque (enfin !) un cap intéressant après deux tomes en demi-teinte. le scénario, comme le laisse entendre le titre, s'intéresse à un événement : l'assassinat tout proche du roi Henri IV. Il ne s'agit pas là d'une révélation, puisque l'évènement est annoncé depuis quelque temps. Une grande partie de l'intrigue va être consacrée à l'approche de cet épisode de l'Histoire de France.

Le roi Henri IV tient la première place dans cet album qui est essentiellement consacré à la famille royale. La reine, son entourage, le dauphin tiennent ici la première place. Ce choix est la promesse d'une suite riche en actions. Des épisodes touchant à la vie quotidienne, aux moeurs du monarque, apportent une touche de légèreté qui agace toutefois, tant celles-ci sont convenues, mais néanmoins plaisantes.

Pendant ce temps, l'intrigue se développe un peu. Nous en savons un peu plus sur le justicier masqué. Ce qui est révélé n'est pas franchement palpitant et ne fait que confirmer ce que l'on avait déjà compris par le passé. Les quelques passages en Auvergne ne sont pas forcément les plus passionnants. La première scène en province, mérite le coup d'oeil, celles qui suivent se révèlent plutôt classiques. Quelques phrases jetées lors d'un guet-apens vont toutefois leur donner une autre dimension.

La mise en avant d'un second couteau déjà croisé par le passé, les dessins de grande qualité qui nous font plonger dans une époque et les intrigue de cour font de L'arbre de mai, un album plus réussi que les précédents. Il suscite la curiosité, donne envie de connaitre la suite de l'intrigue. Plus qu'à espérer qu'elle se révèle convaincante…
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1610, le royaume de France est miné par des querelles intestines qui opposent les catholiques et les réformistes.
Afin de ménager les sensibilités de chacun, Henri IV use de diplomatie, et ne prend point position ouvertement. Mais, autour de lui, les intrigues se multiplient, et n'annoncent pour le Roi que de mauvaises augures.
Les dés sont jetés, et rien ne pourra stopper la roue du destin.
Destin qui prend vie sous l'apparence d'une sorciére, manipulant à souhait la vie de certains par l'intermédiaire d'un oiseau: l'epervier( qui comptabilise sept vies). trois sont déjà distribuées.
La premiére appartient à un chevalier masqué qui défend les opprimés.
La seconde est vouée au dauphin Louis.
La troisiéme est promise à Ariane de Troil, jeune fille née le même jour que le futur Louis XIII.
Les piéces du puzzle se joignent au fur et à mesure, et annoncent une suite des plus intéressantes.
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Au chateau des de Troïl, le justicier fait encore parler de lui et rêver la petite Ariane. A Paris, les conseillers du roi poussent Henri IV a se rabibocher avec la reine et d'accepter son sacre.

Les mauvais présages s'accumulent autour du roi de France, et l'on sait que l'on pourra leur donner raison...
En Auvergne un autre drame se joue, plus familial. La tension monte au sein entre des membres des de Troïl. Tout cela va s'il tout aussi mal se passer que pour le roi?
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Troisième épisode de l'heptalogie, aussi bon que le précédent.
Les deux histoires sont toujours parallèles et ne donnent qu'un tout petit signe de premier rapprochement (Gabriel de Troïl, le Masque Rouge, a été le maître d'arme du nouveau garde du corps d'Henri IV, Germain Grandpin).
Ce n'est pas bien grave, car les deux côtés de la médaille sont tout aussi intéressants à suivre l'un que l'autre.
Bon, Bruantfou est tout de même un méchant bien caricatural tant il n'a rien pour lui, mais on pardonne ceci sans problème sur l'autel de la verve de l'ensemble, et des scènes privées toujours aussi cocasses que Cothias nous offre sur la vie rêvée du roi de France, désormais à quelques jours de son assassinat en mai 1610 (à noter en particulier la scène de beuverie "incognito" avec Grandpin dans une taverne, assez truculente).
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