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Acte IV de notre grande tragédie.
Nous y voilà enfin ! Les prophéties de la vieille folle, toujours entourée de ses fichus oiseaux, s'accomplissent implacablement. Sept vies pour sept éperviers. Humbles ou puissants, sept marionnettes pour le Maître des oiseaux, Dieu facétieux, Dieu païen…
Finies les gaudrioles pour le bon roi Henri IV ! Finis ses mensonges et faux fuyants ! Fini son rêve fou d'un royaume libéré des folies religieuses ! le front haut, panache au vent, il va à la rencontre de son assassin…
Notre chevalier masqué, si fort, si arrogant, bretteur incomparable, cavalier hors-pair, trouve son maître en la personne d'un exorciste qui sert son Dieu « miséricordieux » pour mieux faire vivre ses propres égarements.
Le vieux baron ouvre enfin les yeux ; Ariane voit son héros un genou à terre, et Monseigneur Thibaud montre toute l'étendue de son immonde lâcheté.
Un tome plein de sang et de drames. Un tome au goût amer. Au goût de défaite…
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Quel panache que ce quatrième opus réalisé de main de maître !
Nous sommes au début du mois de mai 1610.
Complots, chasse aux sorcières, inquisition... Tout s'accélère soudain et l'heure des règlements de compte a sonné.
Le bon roi Henri ne peut plus échapper à son destin funeste. Il en ira de même pour la famille de Troïl et leurs proches...

Les vignettes passent d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, à une cadence inhabituelle qui s'accentue de plus en plus vite. le lecteur perd son souffle (et certains personnages aussi). C'est un scénario magistral !
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Un très bon tome que ce 4ème volet intitulé « Hyronimus ». Pourtant le début de ce 4ème volume n'était pas des plus convaincants. En effet, le démarrage est un peu poussif et ne fait que répéter ce qui s'est passé dans les tomes précédents. Soudain, débarque dans cette mécanique un peu trop routinière le personnage qui donne son titre au tome. le récit prend alors une toute autre tournure qui fait la part belle à une violence outrancière. Cet Hyronimus, quel personnage ! Un inquisiteur adepte du sabre japonais, ça a un côté bis assez jouissif qui me plait bien. J'espère que la suite de la série poursuivra dans cette veine en assumant son côté série B historique.
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Un début qui m'a fait soupirer de déception, une belle montée en régime et une fin magnifiquement mise en scène. Voilà ce que je vais retenir du quatrième opus des Sept Vies de l'Épervier.

Déception au début oui, car il s'agit d'un plat réchauffé des épisodes précédents : le compte Thibaud de Bruantfou poursuit Masquerouge et tombe ridiculement dans tous ses pièges. Ariane de Troil cherche la compagnie due vengeur masqué ; son père la désapprouve à coup de baffes. Henri IV et Germain Grandpin, copains comme cochons, écument les tavernes en philosophant (bon, cette partie-là reste très marrante).

Puis intervient le personnage étonnant de Hyronimus ; un ancien jésuite qui a professé au Japon. Il en est revenu catholique fanatique et… samouraï. Son rôle est de déceler le malin dans le corps de ses contemporains et de l'en extirper… par tous les moyens : torture ou coup de sabre, tout est bon. le comte Thibaud fait appel à lui pour dénicher Masquerouge. Hyronimus va à la pêche aux infos chez les Troil. Ces scènes sont dures, crues, angoissantes. La révolte du père d'Ariane est un plaisir immense.

La fin est une magnifique mise en scène, les personnages atteignant crescendo et de manière synchrone, une ou deux cases par ligne scénaristique, une apogée de leur destin : le duel de Masquerouge et Hyronimus, l'assassinat de Henri IV par Ravaillac, le dauphin Louis tuant son premier cerf de ses mains. On imagine aisément ces scènes filmées au ralenti baignant dans une musique tragique portée par un coeur de 400 voix ! Génial !

Dommage que les personnages soient si figés pendant les scènes d'action. Dommage que le dessin type ligne claire ne profite pas des effets dramatiques qu'apporte l'ombre.
Mais bravo pour le 4ee de couverture toujours aussi original. Il transcrit les dialogues de la sorcière aveugle, qui à l'intérieur du livre n'en finit pas de balancer leur destin funeste à la face des héros, et de son vrai Maître qui s'amuse beaucoup de tout cela : le Diable !!!
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Ce quatrième tome poursuit sur la lancée de L'arbre de mai, ce qui n'étonnera personne. Les scènes à la Cour du roi sont moins nombreuses que précédemment. D'ailleurs le récit s'intéresse davantage à Ariane, qui va vivre de bien sombres heures.

Étrangement l'assassinat d'Henri IV et le destin, désormais incertain, du sympathique Germain (qui maîtrise avant l'heure la célèbre botte de Nevers) sont rapidement expédiés. Dommage, car ils sont annoncés depuis si longtemps ! D'autant que l'on doit se contenter de quelques allusions au sacre de la reine, alors que quelques planches auraient été les bienvenues. Et dire qu'il faut être patient pour pouvoir faire tous ces constats.

Deux nouveaux personnages font leur apparition. L'intrigue progresse et réserve des surprises (notamment pour le justicier masqué). Les nouveaux venus sont des méchants franchement détestables. Leur rôle, leur discours, les conséquences de leurs actes ont font très rapidement des monstres. L'effet est réussi mais il réserve des passage difficile à soutenir (torture, viol, décapitation...). Les passages durs sont légions.

Les dessins restent de très grande qualité et contribuent à faire de cet album une réussite... qu'il faudra réserver à un lectorat au coeur bien accroché.
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Dans ce quatrième tome, il est essentiellement question de sorcellerie et de pacte avec le Diable. L'on admet que celui qui se fait appeler "L'épervier" aurait en effet conclut un tel pacte avec le Malin...
Vérité ou élucubrations ?

En ce temps de grâce 1610, les prêtres l'entendent bien ainsi et sont bien décidés à ne pas laisser ce dernier, ainsi que sa protégée, Ariane de Troïl échapper à la justice divine. Que de sujets qui m'attirent certes mais ce tome m'a beaucoup déçu tant je l'ai trouvé malsain, avec des scènes très choquantes à mon goût, notamment, celles de "la question" menées par les gens de l'Eglise afin de savoir si une femme (eh oui, il l'on parle souvent de sorcières et à l'époque, c'était toujours les femmes qui en pâtissaient) et celle d'une servante violée par les nobles au service de ces hommes que l'on dit "de foi".

Pendant ce temps là, le sacre de Marie de Médicis approche mais Henri le redoute car il sait que, d'après les présage de la vieille femme aveugle, cela signifierait sa fin...

Un graphisme très travaillé (trop puisque certaines images m'ont choquées), une intrigue qui grandit (c'est l'une des raisons qui me donne l'envie de continuer et finir de "re"lire cette série, en espérant que les tris derniers tomes soient un peu durs. A découvrir !
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Le sacre de la reine Marie de Medicis va prochainement avoir lieu alors que le roi accumule les mauvais présages. En Auvergne, l'épervier oublie à quête de justice pour passer du temps avec le jeune Ariane de Troïl.

Le début du tome est assez poussif, un peu longuet. Puis la tension monte progressivement en tension. Bruantfou, le voisin antipathique des de Troïl, cherche par tous les moyens à éliminer le masquerouge et pour cela va faire appel à un exorciste.
A Paris aussi la tension monte. le roi a beau essayer de l'oublier en beuverie et parties de jambes en l'air, il est convaincu que le sacre de sa femme signera son arrêt de mort.
Ce tome se conclut sur une note particulièrement tragique pour les deux familles.
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Tout simplement le meilleur volume depuis le début de cette saga, consacré à la dénonciation de l'obscurantisme et de la chasse aux sorcières.
Le personnage de Hyronimus, l'inquisiteur revenu du Japon avec une maîtrise du katana digne des meilleurs samouraïs, peut sembler inattendu, mais dans ce déploiement de tortures et de persécutions religieuses, finalement il passe crème.
La scène où Yvon de Troïl s'énerve est d'anthologie, surtout qu'on l'a vu jusqu'à présent plutôt en retrait et que le tome précédent laissait entendre que ce n'était pas un fin bretteur.
Mais le meilleur de tout, c'est bien évidemment l'évocation tout simplement splendide d'Henri IV, à travers sa relation désormais de forte amitié avec Germain Grandpin, personnage destiné à de grandes aventures dans l'univers de Cothias/Glénat/Vécu. Pour le bon roi par contre, ça touche à sa fin puisque l'assassinat arrive en fin de tome, mais il sera difficile à remplacer dans les trois derniers volumes, tant il a illuminé ce début de saga de façon souveraine, c'est le cas de le dire, à la fois à travers ses défauts (son goût pour la ripaille et la débauche et sa trop grande tolérance à l'égard de son fils, qui nous ont offert un luxe de scènes truculentes), à travers ses qualités (sa tolérance, sa volonté de paix et de conciliation, sa simplicité) et à travers les difficultés inextricables auxquelles il est confronté, entre deux camps inconciliables et tous deux persuadés d'être lésés.
C'est de la très grande BD, et cette série a probablement mérité sa réputation de "culte".
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Voici un tome qui me laisse un petit sentiment de déception mais qui est vite rattrapé par une bonne partie de grande satisfaction.
Si l'histoire est en marche et que le destin de Henri IV, bien connu pour nous, se referme fatalement sur le roi de France, les personnages de fiction sont, quant à eux enfermé dans un intrigue bien répétitive...en tout cas dans la première partie du tome. Pour ce qui est de la fin : wahw! Quelle montée en puissance et quelles bonnes idées.
Bon, je dois avouer que je n'ai pas trop adhéré au personnage titre du tome. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt, en plein XVIIe siècle français, d'un moine jésuite samouraï maniant le katana....vraiment, je ne saisis pas.
Le déroulement de l'histoire laisse présager une suite bien sombre...je m'y attèle de ce pas.
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Le 3ème et le 4ème tome des 7 Vies de l'Epervier forment une sorte de diptyque à l'intérieur du cycle complet. Un diptyque haletant où le temps est compté. Après l'automne du 1er tome, le temps de(s) chiens du 2ème, place au Printemps qui s'annonce. le couple royal saura-t-il se rabibocher et mettre un terme aux guerres de religions qui couvent même au sein de la cour ? L'inconnu au masque rouge a-t-il fini sa carrière de justicier pendu par les hommes de Bruantfou ? Ou les prophéties de la vieille femme aveugle aux 7 éperviers vont-elles se réaliser, comme pour l'arbre de mai ?
Avec la tension qui va croissante et savamment orchestrée jusqu'à la date fatidique - pour Henri 4 mais pas que - du 14 mai et le tour de force qui marque la fin de Hyronimus, Les 7 Vies de l'Epervier décollent littéralement et atteignent leur rythme de croisière dans ces 2 tomes. La tension se mêle à l'humour. Les récits menés en parallèle se superposent avec force ellipses et raccourcis en forme de fondus enchaînés. Chaque personnage, même le plus secondaire, impose et ses traits et son caractère. Et aussi et surtout L Histoire revit devant nous, riche de tous ses contrastes et avec tous ses niveaux de lecture. Et si on apprenait la fin du règne de Henri IV et l'enfance de Louis XIII dans les écoles avec Les 7 Vies de l'Epervier ? Sans doute y-a-t-il des scènes un peu crues mais le dessin est tellement pur et les dialogues si bien senties. Allez, je plaisante. Gardons ces livres pour nous détendre et assouvir aussi à travers cette histoire si bien menée notre soif d'équité et de justice. Comme entre ces deux enfants nés le même jour mais pas dans la même cour...
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