AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 245 notes
Je découvre la plume de Cécile Coulon avec ce recueil qui m'a été offert de façon inattendue car jusqu'à présent je ne connaissais pas l'auteure et je lis très peu - vraiment très peu - de poésie.

J'ai découvert une âme sensible à travers les poèmes en prose qui traitent du quotidien dans ce qu'il a soit de plus touchant soit de plus ingrat. L'auteure se livre avec pudeur et elle manipule les mots de façon très fluide, ça coule de source.

Parfois on tarde à comprendre où elle veut nous emmener mais on se prête au voyage avec facilité puis plaisir. C'est d'ailleurs ce qu'on attend d'un poète, n'est-ce pas ? réussir à sublimer des détails qui semblent insignifiants, changer notre regard sur ce qui nous entoure et dénicher la beauté derrière la banalité.

Une jolie découverte qui m'incitera à me pencher sur ses romans.


Challenge PLUMES FÉMININES 2019
Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Commenter  J’apprécie          590
J'étais partie pour acheter Seule en sa demeure et Les ronces m'ont fait de l'oeil, souvent lecteur varie.
C'est beau, bien écrit, de belles descriptions de la campagne.
J'ai bien aimé C'est déjà Noël empreint de réalisme , de nostalgie, de tristesse.
Après c'est un de ces premiers recueil ce qui explique une découverte mitigée.
Je n'ai pas trouvé cet enthousiasme, cette joie où cette nostalgie et tristesse que m'apportent d'autres poètes. J'ai eu l'impression d'être attachée au sol par un boulet et je le regrette mais ce n'est que mon avis.
Dans ces cas-là, un seul conseil. Lisez-le, faites vous votre propre opinion.
Challenge POÉVIE : la POÉSIE c'est la VIE (2022-2023)
Commenter  J’apprécie          440
J'écarte les pages du paysage pour entrer dans un chemin de ronces. J'ai toujours pensé que la poésie était une manière d'apporter de la lenteur dans notre façon de cheminer dans les mots.
Les Ronces ont cette vertu de nous aider à nous frayer un chemin difficile, ne pas l'offrir facilement à nous. Les Ronces nous aident à cheminer avec lenteur dans le paysage.
Ici, dans ce recueil de poèmes, Cécile Coulon convoque le désir à la manière d'une voyageuse.
Ses vers nous invitent à une forme de voyage, mais nous disent aussi de ne jamais se résigner.
Ici les ronces s'écartent peu à peu dans le paysage des pages, celles-ci nous laissent entrer dans le chemin des phrases, il faut marcher, s'éloigner, regarder plus haut que cela nos vies d'en bas.
À notre tour, nous entrons comme un voyageur dans ce dédale de mots.
Les ronces s'ouvrent parfois sur les lèvres des arbres, sur les ailes alourdies des oiseaux par la pluie,
Dire que l'être aimé est le plus bel endroit où choir enfin.
J'écarte les pages du paysage et je chemine parmi les ronces.
Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas. Se heurter à son mur.
La quête d'un visage, d'une voix, les mots qui viennent ou ne viennent plus.
Les ronces sont des feuilles et il nous faut les apprivoiser.
Faire les choses pour ne pas oublier l'autre.
Les nuits blanches débarquent comme des wagons dans une gare fantôme.
Cécile Coulon, à travers ces chroniques poétiques, nous parle de sa passion d'écrire, de cette difficulté d'écrire aussi. Elle convoque son quotidien et des forêts peuplées d'enchantements.
Parfois il faut quitter les montagnes. Descendre. La poésie de Cécile Coulon nous tend la main dans un sentier qui côtoie le vertige quand on aime encore.
Le quotidien est là, celui de nos vies, Cécile Coulon a décidé de lui donner une lumière. C'est une lumière qui égratigne, faite de ronces. Aimer, c'est aussi éprouver la difficulté d'aimer. L'absence.
Cécile Coulon jette du sel dans nos yeux et de l'orage dans nos cœurs, quand ce n'est pas l'inverse.
Sa poésie incite à ressembler à nous-mêmes.
Parfois, lorsqu'on rentre dans nos tanières, il reste encore un peu de lumière dans le corps recroquevillé. D'où vient-elle ?
Ce que j'aime dans la poésie, c'est cette manière de poser de la lenteur dans nos manières trop lourdes. La poésie de Cécile Coulon ressemble à cela. Elle réussit à entrer dans nos tanières, caresser nos corps recroquevillés. Faire entrer de la lumière là où nos gestes sont empesés, enfermés.
Longtemps encore, je voudrais continuer d'être griffé par Les ronces de Cécile Coulon.
Commenter  J’apprécie          429
« La poésie, c'est le joli surnom qu'on donne à la vie. » Jacques Prévert

C'est bien de la vie dont nous parle Cécile Coulon dans ce beau recueil de poésie, les choses simples de la vie. Un kebab avec une barquette de frites, la première cigarette, la table du petit déjeuner, la course à pied, les troupeaux les rivières, l'enfance qui s'éloigne, Dieu. Comme elles sont belles les choses de la vie sous la plume de Cécile Coulon.

« Ne garde rien de ce qui t'a fait tant de mal, les lettres, les photos, les listes de courses, les partitions, les marque-pages,
ne garde rien, ne jette rien non plus,
fais-en cadeau à quelqu'un qui trouvera ça beau. »

L'amour tient une grande place dans ces quelques pages, l'amour pour une grande dame, sa grand-mère, la difficulté d'aimer, l'absence, l'amour qui s'en va, est-ce que tu m'aimes encore ? Mais aussi l'amour de sa terre Eyzahut, la maison, son âme, sa montagne, son volcan, son pays.

« Je fus aimée si longtemps qu'aujourd'hui mon coeur,
chanceux cavalier, vit chichement de ses rentes. »

J'ai fait la connaissance de la beauté de l'écriture de Cécile Coulon avec « Trois saisons d'orage », ensuite ce fut ces quelques poèmes parsemés de temps en temps sur sa page Facebook. Quel bonheur de les voir aujourd'hui réunis dans un recueil ! Il n'est pas facile de parler de poésie, car la poésie, ça ne se raconte pas, ça s'écoute avec son coeur. Alors laissez-vous porter par les mots de Cécile Coulon une jeune femme libre, amoureuse et attachée à ses racines.

« Un poème c'est quelque chose
d'éphémère et joli
comme la signature d'un doigt
sur la buée d'une vitre. »

Commenter  J’apprécie          413
Cet ouvrage est le premier recueil de poèmes de Cécile Coulon. Un ensemble de textes qui paraissent, pour la plupart, si ce n'est tous, s'appuyer sur son vécu, ses expériences personnelles.
On part donc sur une base d'inspiration assez intimiste, qui se voit contrecarrée par le style d'écriture de l'auteure : des phrases directes et sans fard, parfois presque un peu crues ; des énumérations ; des répétitions... On n'est pas du tout dans le genre "poésie à l'eau de rose" ! D'autant que, comme le suggère le titre, l'auteure n'hésite pas à chercher l'inspiration dans ses blessures intimes.
Le moins que l'on puisse dire est que Cécile Coulon développe une forme qui lui est propre, dédaignant totalement les règles de la poésie classique. Elle parvient cependant, le plus souvent, à faire chanter les mots avec un mélange de plaisir, de joie et de tendresse, mais aussi de mélancolie et de douleur - "Courir c'est ruisseler de douleur, de la gorge aux talons, des poumons aux genoux".
Le résultat est riche et intéressant. Il y a du très bon, comme dans "Ma force", "La surface, poème pour ceux qui ont mal", "Courir" (extraordinaire !), "Tes mains" ou "Les volcans" et bien d'autres ! Il y a aussi du moins bien... Mais en tournant la dernière page, on a envie de découvrir la suite, en espérant qu'il y en aura une !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
Commenter  J’apprécie          400



Je lis Les Ronces. Et c'est bien.

Je découvre Cécile Coulon avec ce recueil de poésie et il me pousserai presque des ronces à l'intérieur et des poèmes vagabonds, à laisser s'envoler dans le vent de l'été.

Je lis Les Ronces. Et c'est bien.

Je n'aime rien tant de moins que le mistral, et comme il souffle pendant ma lecture, ça se marie bien avec les mots épineux de Cécile. Entre fureur et douceur, les poèmes resplendissent, la créativité se glisse, les mots guérissent. J'ai soif de sa force, je me repère dans ces champs lexicaux, je m'accroche à ses piquants, je sourie à son abandon.

Je lis Les Ronces. Et c'est bien.

Je laisse le calme de l'après-midi mourir un peu, en vibrant au doux son de Poésie, en crevant un temps-Soi peu, juste un peu...Je rêve un peu plus grand, je pense à la fragilité, je visualise son petit coin du monde tranquille.

Je lis Les Ronces. Et c'est bien.

Et il y a des moments que l'on doit partager. Des moments de fluidité, où s'évade la sensation de liberté, de touts petits instants de sérénité parfaite où l'émotion prend sa place, des micro-secondes de bonheur où Les Ronces ont l'audace de te griffer.

J'ai lu Les Ronces. Et c'était bien.

——————————————————-

« Mes poèmes sont cannibales

mais ils ne mentent pas »

Cécile Coulon, Les Ronces.




Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          282
Un beau bouquet épineux de poèmes touchant, empreint de nostalgie, de violences également. J'y ai retrouvé la force de l'écriture de l'auteure, la passion des mots que j'avais appréciées dans Trois nuits d'orage, et plus récemment dans Une bête au paradis. Une écriture viscérale.
Des ronces qui piquent, qui émeuvent, qui égratignent et laissent des traces dans le coeur du lecteur, le raccrochant à la vie, au temps qui passe, des souvenirs de l'enfance, des images de paysages qui défilent, la terre des volcans, le pays d'Eyzahut, qui sous la plume poétique de Cécile Coulon deviennent des petits paradis terrestres.
La nature, la terre, l'Amour, la solitude, la trahison, la douleur, la famille ... autant de thèmes brassés au fil de ces lignes émouvantes, touchantes, imprégnées de sincérité et d'authenticité.
Des vers écorchés aux comparaisons parfois déconcertantes ; mais une lecture qui m'a beaucoup plu.
Merci Cécile Coulon pour cette escapade.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
Commenter  J’apprécie          230
Comment résume-t-on la poésie ? le peut-on ? le faut-il ?
Cécile Coulon, c'est un génie brut qui parle d'amour et de souvenir, de montagnes et d'enfance, de nostalgie et d'attente, de course à pied et de déambulation dans les sommets. Entre délicatesse et brutalité, ses mots refusent la banalité.
Commenter  J’apprécie          220
Admirable recueils de petits textes, proses, poésie , peu importe le nom, mais ils sont doux, sensibles, intimes, sensuels, frais, ombrageux parfois, c'est un paysage, un quai de gare, un village, des souvenirs, un Noël, une main, des ronces.... c'est tout cela, en quelques mots, quelques pages, et la plume nous enchante et nous emporte dans les méandres d'un peu de l'auteure, des autres, un peu de nous, un peu de vous... c'est ainsi la poésie, tout un programme que seul les âmes sensibles savent apprécier.
Je vous recommande de découvrir ce recueil, j'avais déjà lu un roman de Céline Coulon que j'avais bien aimé, mais là, c'est un registre que j'affectionne beaucoup plus.
Très très belle lecture pour les amoureux des mots n'attendez plus pour le lire, le savourer.
Commenter  J’apprécie          190
Je lis très peu, voire pas du tout, de poésie. le recueil de Cécile Coulon, Les ronces, m'a été offert et c'est une très belle surprise.

Avec douceur ou âpreté, avec une mélodie fluide de ou saccadée, Cécile Coulon nous berce aux sons des mots, des souvenirs, des senteurs et des caresses du temps qui passe.

C'est beau, c'est tendre, charnel même parfois. C'est une plongée profonde au coeur de la terre, du corps, des chagrins et des petits bonheurs simples.

Comme un moment suspendu, ces poèmes se posent là, doucement, sans bruit, et nous offre comme une petite parenthèse enchantée…
Commenter  J’apprécie          162




Lecteurs (666) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1220 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}