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Le trouble passager, c'est cet instant de bascule, cet instant de faiblesse qui vous fait prendre la mauvaise décision et vous plonge dans un cauchemar. Celui de Rémi, c'est de se retrouver séquestré par une adolescente de 15 ans qui l'accuse de terribles actes pédophiles et veut l'en châtier.

Mais ce que j'ai ressenti en tant que lectrice ne relève en rien du trouble passager. Même si j'ai eu du mal à comprendre comment le héros a pu se laisser aussi bêtement berné ( ça m'a un poil agacé, cette crétinerie ), je suis vite passée à autre chose pour être emportée dans un torrent d'angoisse.

Le postulat de départ autour de la dualité de chaque être, tour à tour victime et bourreau au gré des circonstances et des rencontres, cette porosité entre le bien et le mal, joue à plein ! J'aime quand les auteurs fouillent les tréfonds de l'âme humaine sans manichéisme.
J'ai adoré l'idée terriblement percutante d'un jeune fille bourreau pour sortir de sa prison de victime. David Coulon est aussi psychologue, et ça se sent dans sa façon très juste de s'intéresser à ces individus en phase de rupture mentale.

Si l'angoisse infuse toutes les pages, c'est aussi grâce à une écriture très singulière. Des répétitions qui enveloppent le lecteur dans une spirale infernale. Des phrases saccadés, parfois juste un mot sur une ligne, pour te faire palpiter. Des ellipses pile là où il faut pour te faire gamberger.

Un thriller dur autour de la pédophilie, parfaitement maitrisé, qui débouche sur une fin intelligemment déstabilisante.
Âmes sensibles s'abstenir.
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Confrontation entre un écrivain de quarante ans et une jeune fille qui l'accuse de crimes.

Lorsque l'auteur a présenté succinctement cet ouvrage au Festival de Mauves en Noir, l'idée générale m'a rappelé l'excellent film 'La jeune fille et la mort' (1994). Un film que j'aimerais revoir, mais dont j'ai blacklisté le réalisateur depuis quelques années. J'ai la solution : lire la pièce qui l'a inspiré, signée de l'auteur argentino-chilien Ariel Dorfman. Ça ne saurait tarder, le livre est en commande.

L'auteur de ce roman noir, David Coulon, est psychologue. Il développe ici l'idée que « la grande balance du monde tient en équilibre grâce au va-et-vient constant entre l'état de victime et celui de bourreau. »
Soit, mais de la même façon que Coluche a dit que « les hommes naissent libres et égaux, mais [que] certains sont plus égaux que d'autres », il me semble que certains sont plus souvent d'un côté que de l'autre. Dans l'absolu, en tout cas, avec le hasard de distribution des cartes à la naissance, notamment.
Dans cette intrigue, en revanche, le principe se vérifie, chacun passe de prédateur à proie.

J'ai aimé l'éclairage psy de l'auteur, notamment la métaphore sur la vie comme une pièce (pièce dans laquelle on vit, ou pièce de théâtre), dont un rideau rouge cache l'indicible, l'inmontrable, « le lieu des fantasmes, des interdits ».
J'ai moins apprécié le début, je n'y ai pas cru. Ce n'est pas ainsi que j'imagine le comportement d'une maman dont la fillette de neuf ans a disparu depuis cinq années. Lucie m'a semblé désinvolte, à vouloir tourner la page de cette façon...
Il reste également une question en suspens, ou alors j'ai lu la fin trop vite.
Malgré ces réserves, malgré l'atmosphère étouffante et la violence, j'ai été captivée par cette intrigue, lue en une journée.
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Aucun temps mort, David Coulon ne laisse pas notre esprit vagabonder. Non dès l'instant où vous avez fait le choix d'ouvrir son roman il vous séquestre et pas moyen de s'échapper tant que vous n'aurez pas tourné la dernière page.
Bien qu'il s'agisse d'un enlèvement et donc d'un sujet amplement vu et revu il y a quelque chose d'originale et d'addictif assurément.
David Coulon m'était inconnu jusqu'à ce jour et je ne suis pas étonnée qu'il soit psychologue car son personnage Rémi est extrêmement bien traité, ses réflexions en off sont vraiment bien amenées. Ses réflexions sur la victime et le bourreau sont également brillamment traitées.
Ce roman est très bien ficelé mais je suis troublée par un point, d'autant plus que l'auteur est psychologue. Ne voulant rien dévoiler pour les futurs lecteurs je n'en dirai pas plus.
La seule chose que je rajouterai, c'est, lisez-le si vous aimez les thrillers psychologiques.
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Tout le monde est innocent.
Crois-moi.
Tout le monde.
Pas de coupables.
Pas de gentils et de méchants.
Seulement des victimes et des bourreaux.
Des victimes et des bourreaux. Seulement cela.
Souviens-toi de n'importe quel moment de ta vie. Un moment gai. Un moment triste. Une situation de travail. Une rencontre amoureuse.
Tu as toujours été victime. Ou bourreau.
Rien d'autre. Tu as souffert, ou fait souffrir.
L'un ou l'autre.
Réfléchis bien.
Toi, être humain. Moi, être humain. Nous ne savons rien faire d'autre.
Les actes désintéressés ? Laisse-moi rire. Les chanteurs qui beuglent au profit de telle ou telle association caritative ne le font que parce qu'il y a des victimes. Grâce aux victimes. Tu veux qu'on s'occupe de toi ? Sois une victime. Tu veux obtenir quelque chose de quelqu'un ? Sois son bourreau.

Ainsi commence Trouble Passager, le ton est donné d'entrée de jeu sans que l'on sache vraiment de quoi il retourne. Dans la mesure du possible j'espère vous donner envie de découvrir ce roman tout en maintenant un relatif flou artistique autour de son intrigue.

Troublant le bouquin l'est par son style, à l'image de son ouverture. Des phrases courtes, faut aller à l'essentiel et faut que ça claque comme un coup de fouet. Beaucoup de répétitions, comme pour ancrer les idées au plus profond de l'esprit du lecteur.

Troublant par les thèmes abordés aussi. Il est en effet beaucoup question de pédophilie. Un thème difficile et glauque à souhait, traité ici sans fausse pudeur, mais sans voyeurisme non plus. Il sera aussi question de vengeance, dans sa forme la plus brute, façon Loi du Talion. Victimes qui deviennent bourreaux, bourreaux qui deviennent victimes…

Ami lecteur, amie lectrice, si d'aventure tu plonges en ces pages attends-toi à te faire malmener par un auteur d'une redoutable perversité. Au fil des pages, tu n'as pas fini de te poser des questions ; coupable ou innocent ? Victime ou bourreaux ? Les deux ? Quand tu penseras avoir la réponse, un nouvel élément fera vaciller tes certitudes… retour à la case départ.

Pervers, mais aussi redoutablement efficace. David Coulon saura vous prendre rapidement aux tripes et ne vous lâchera qu'après les avoir vrillées dans tous les sens, encore et encore. Angoissant, oppressant, mais aussi terriblement addictif. Une fois pris par la mécanique mise en place par l'auteur vous ne pourrez plus lâcher le bouquin. Pour finalement refermer ce roman KO debout, désorienté. Troublé… mais heureusement ce n'est que passager (à en croire le titre).
C'est volontairement que je n'aborde pas la question des acteurs de cette intrigue. À vous de les découvrir, de découvrir leur rôle et leur degré d'implication. À vous de vous triturer les neurones pour démêler la toile que tisse David Coulon.

Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour me faire au style de l'auteur, ensuite j'ai eu l'impression d'être enfermé dans le tambour d'une machine à laver, essorage à plein régime. Une lecture qui remue, au propre comme au figuré. Il me manque un petit je ne sais quoi pour le coup de coeur, mais incontestablement un coup de poing. Un putain d'uppercut qui fait mouche !

Une chronique volontairement courte, non qu'il n'y ait rien à dire (au contraire !), c'est une intrigue tellement intense qu'elle mérite d'être découverte l'esprit vierge de toute information parasite.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Victimes, c‘est le statut que l'on reconnaît à ceux qui ont subi une perte, un préjudice. Victime et bourreau … David Coulon nous démontre par cette histoire effroyable que l'on peut être l'un puis l'autre, l'un et l'autre, sans jugement de valeur, par une démonstration lucide, implacable qui ne nous rassure aucunement sur la noirceur humaine.
L'écrivain Rémi Hutchinson s'efforce d'écrire son meilleur livre alors qu'il se remet à peine du décès de sa fille. Sans comprendre pourquoi, il se retrouve séquestré par une jeune fille, victime d'un pédophile et devenue bourreau à son tour.
Voici un roman pour frissonner mais aussi pour méditer. Décidément, cet auteur est un très grand !
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Il y a un écrivain qui se promène en toute liberté, et qu'on laisse s'infiltrer dans nos esprits en toute quiétude…. Il avait déjà frappé récemment avec « Je serai le dernier homme », il récidive avec « Trouble Passager », un titre inoffensif qui ne laisse rien présager de ce qui nous attend. C'est un peu du genre, il se baladait en chantant lalala et tout à coup, il te fiche son poing dans la figure. Rémi Hutchinson, ancien prof, écrivain un peu spécial (titre de son roman : L'invasion des crapauds des profondeurs – ça vous donne une idée) vit à Yvetot, Normandie. Il est marié avec Lucie, prof elle aussi. Ils ont fui la région du Havre pour une raison indéterminée. Dès le départ du roman, quelque chose ne tourne pas rond. Ma fille dirait qu'il a un « bad karma », on est très loin de la vérité….

Je réitère mes warnings : ne lisez pas la 4e de couverture !! Je ne l'ai pas lue, je ne savais pas de quoi parlait le roman et quel bonheur d'en découvrir la thématique au fil de la lecture.

David Coulon c'est d'abord un style vraiment singulier dans l'écriture. J'ai envie de la comparer à la formation d'une tornade : d'abord une base large, angoissante, qui avance lentement. Puis, un tourbillon se forme grâce aux répétitions de plus en plus nombreuses, de retours à la ligne, parfois simplement pour quelques mots. Enfin un vent agité, porté par une voix interne, en italique, qui martèle ses mauvaises pensées, et rappelle son vécu. Tout cela prend de la vitesse, tourne, ramasse poussières et débris, présent et passé, mélange, vrille, grossit pour exploser dans un final qui laisse le lecteur exsangue. le spectre du drame qui plane tout au long du roman ne trouve sa résolution qu'en toute fin de récit dans quelques pages qui révèlent toute l'horreur de la situation. Et là, le lecteur referme le livre en hurlant des grossièretés.

« Souviens-toi de n'importe quel moment de ta vie. Un moment gai. Un moment triste. Une situation de travail. Une rencontre amoureuse. Tu as toujours été victime. Ou bourreau. Rien d'autre. Tu as souffert, ou fait souffrir. L'un ou l'autre.(…) le monde se divise en deux catégories. Bourreau et victime. Et tu es l'un et l'autre. L'un puis l'autre. »

Ces deux mots, victime et bourreau sont le centre névralgique du roman. L'histoire tourne autour d'eux. À quel moment est-on l'un ou l'autre ? Quand on a été victime, devient-on bourreau ? David Coulon déroule son intrigue en prenant appui sur ces deux mots-là et il parvient à obtenir un résultat qui va dépasser toutes vos certitudes. Comme dans « Je serai le dernier homme », il y a toujours cette notion d'être au mauvais endroit au mauvais moment, ou de prendre la mauvaise décision, délibérément, alors que l'on sait pertinemment que ce n'est pas la chose à faire, mais sans pouvoir s'en empêcher. C'est comme ça qu'il ferre le lecteur. En le mettant dans la confidence, en le plaçant du côté du raisonnable, en livrant, en italique, les circonvolutions cérébrales d'un être humain déchiré entre son bon et son mauvais génie. Il faut deux secondes pour que la vie de Rémy bascule, d'un côté ou de l'autre, et c'est suspendu à cette réalité-là, que le lecteur navigue.

Tout part d'un trouble passager. Une petite once de désir, même pas un début d'érection, trois fois rien. Un corps qui se réveille comme après un long sommeil, une idée banale qui traverse l'esprit.

L'auteur met en lumière ce besoin de l'homme de se mettre en danger pour faire naître une émotion, parvenir à en ressentir juste une infinitésimale trace, quand les drames de sa vie l'ont rendu léthargique et anesthésié. Rajoutez à cela une bonne dose de culpabilité, la douleur de l'absence, les secrets de l'adolescence et vous obtenez un cocktail détonnant à la sauce Coulon.

Rares sont les romans où, lorsque vous avez terminé, vous avez envie de recommencer. Juste pour prendre conscience des mots, être sûr que tout était bien là, mais que vous n'avez pas su ou voulu voir, que l'auteur ne vous a pas berné. L'intrigue est diabolique, le dénouement pervers, la dernière idée provoque la chair de poule.

Ce roman est un immense coup de coeur et une véritable réussite ! Âmes sensibles, prenez garde à vos nuits 😉
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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J'avais découvert David Coulon avec Derrière fenêtre sur l'aurore et ce Trouble Passager est un peu dans la même veine.
Un style incisif et une intrigue racontée à coups de phrases courtes et percutantes.
Le sujet est très dur et ce genre de roman n'est vraiment pas "grand public" mais s'il peut paraître dérangeant, il n'en demeure pas moins qu'il est, malheureusement, crédible.
Pour ma part, j'avais deviné une partie du dénouement (je dois le reconnaître, plus grâce à la force de l'habitude du genre qu'à mon esprit déductif) mais cela ne m'a pas gâché la lecture de ce court et percutant roman.
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Normandie - Rémi Hutchinson, écrivain, tente de survivre après la disparition de sa fille, 5 ans plus tôt.
Suite à une invitation sur un jeu sur le net où l'on peut garder son anonymat, il commence à entretenir une conversation avec une gamine qu'il accepte de rencontrer.
Il aurait mieux fait de s'abstenir........

Le moins que l'on puisse dire est que ce roman est déstabilisant, tant par le thème abordé que par le style avec des "phrases" souvent constituées d'un seul mot, des répétitions délibérées etc....
Âmes sensibles s'abstenir, David Coulon explore la perversité et le machiavélisme sans nous épargner.
Il nous démontre que la frontière entre victime et bourreau est ténue et peut être franchie en un clin d'oeil.
En ce qui concerne Rémi, il pourrait obtenir la palme de la crétinerie! On ne sait si l'on doit compatir et le plaindre ou s'il a mérité son sort.
Si vous espérez un moment de répit, oubliez.... L'auteur prend un malin plaisir à faire monter la tension avec une atmosphère angoissante et dérangeante.
Juste une remarque, un passage m'a laissée dubitative tant il me paraît irréaliste, mais chut, je vous le laisse découvrir.
Vous l'aurez compris, si vous cherchez un roman feel good pour vous relaxer, passez votre chemin.
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" Trouble passager" est un roman dérangeant et qui percute de plein fouet dès les premières pages.
J'avais déjà découvert les écrits de l'auteur avec le titre " Dernière fenêtre sur l'aurore ". Son style d'écriture était déjà tranchant mais avec " Trouble passager", David Coulon aime de nouveau entrer dans une folie effroyable.

Le lecteur va poursuivre principalement l'histoire de Rémi Hutchinson. Par curiosité il décide de prendre un chemin et de suivre une adolescente de 15 ans sans la connaitre mais Rémi tombe tout droit dans un filet où il sera la principale proie.

Ainsi débute le récit: " Tu veux qu'on s'occupe de toi? Sois une victime. Tu veux obtenir quelque chose de quelqu'un? Sois un bourreau. "

Je sais que rien qu'à la lecture de ces phrases, je vais directement rentrer dans un cataclysme noir et totalement horrifique voire obsédant.

C'est troublant car David Coulon s'intéresse au thème de pédophilie. Certes il est difficile d'aborder ce dernier car c'est un sujet assez délicat. le lecteur peut être offusqué de lire un tel roman d'autant plus que l'auteur le traite sans fioriture. Victime ou bourreau? C'est la question qui m'a sans cesse taraudée l'esprit au fil des pages. Et c'est là que David Coulon est très fort car il parvient à semer sans cesse le doute dans ta tête.

" La grande balance du monde tient en équilibre grâce au va-et-vient constant entre l'état de victime et celui de bourreau. "

" Trouble passager" est un roman que j'ai littéralement dévoré malgré le thème abordé. Par des mots forts, crus et angoissants, l'auteur me laisse à la dérive car les questions sont restées sans réponse.
Je continue ainsi la lecture et je suis curieuse de savoir comment la fin va être amenée.

Je me sens toute retournée en fermant ce roman. Waouh! ce roman ne m'a pas laissé indifférente. Au travers d'une écriture assez particulière composée parfois d'un seul mot ou de phrases courtes, l'ambiance est directement mise en action. David Coulon entre dans le vif du sujet. C'est violent et trash à la fois.

Vous serez sans doute troublés à la lecture de " Trouble passager" mais aussi en état de peur absolue.
Âmes sensibles s'abstenir!

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Durant le confinement, j'ai pris la résolution de vider ma PAL en commençant par tous les livres dédicacés non encore lus. C'était le cas de ce « trouble passager » que j'avais acheté, intriguée, après un échange avec son sympathique auteur.

Dans le résumé, l'énigmatique « le monde se divise en deux catégories : bourreau et victime. Tu es l'un et l'autre, l'un puis l'autre. » avait titillé ma curiosité. Je me suis jetée dans cette lecture dont je ne suis ressortie qu'une fois la dernière page tournée.

Rémi est écrivain. Avec sa femme, enseignante, et son fils, il essaie de reconstruire sa vie suite à l'enlèvement de sa fille. Voilà cinq ans qu'elle a disparu sans laisser de trace. Pour dépasser son désoeuvrement, Rémi va tenter un drôle de jeu qui va se retourner contre lui. Et d'une banale discussion sur les réseaux sociaux, le voilà devenu la proie d'une jeune fille de 15 ans qui le séquestre et l'accuse de pédophilie.

Pourquoi lui ? Comment va-t-il sortir de cet enfer ? D'ailleurs, quelle en sera l'issue s'il ne parvient pas à fuir ? Tout ça pour un « trouble passager » ?

Le rythme d'écriture est très particulier, vif et concis. Les pensées de Rémi s'infiltrent dans notre cerveau pour y insuffler l'angoisse. Autour du concept victime versus bourreau, l'auteur joue implacablement avec nos nerfs. J'étais incapable de lâcher ce livre, obnubilée par le besoin de voir si notre « héros » allait s'en sortir. Deviendrait-il lui-même un bourreau pour sauver sa peau ? Qu'est-ce qui pouvait bien justifier un tel acharnement ?

Puis vient le temps du dénouement, et c'est la douche froide, le coeur qui s'emballe et le cerveau qui refuse de comprendre…

Je ne vais pas m'étaler, ce n'est pas nécessaire, vous n'avez besoin de savoir qu'une seule chose : ce roman, c'est un uppercut en plein estomac, du genre qui t'empêche de respirer et te laisse un bon moment sur le carreau ! Une réussite ultime et dérangeante… Un putain de coup de coeur !
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