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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 8 sur 55

Gilles Chassignol (Traducteur)Laurence Chassignol (Traducteur)
EAN : 9782359610444
432 pages
Bibliothèque interdite (23/09/2010)
3.35/5   37 notes
Résumé :

Alors que la nouvelle de la trahison d'Horus se répand, la Grande Croisade cesse sa progression alors que les primarques et leur légion décident de leur allégeance, loyaux envers l'Empereur, ou rejoindre la rébellion et les rangs d'Horus. Alors que le Maitre de Guerre déploie ses forces, des Astartes loyalistes apprennent que la légion Word Bearers a envoyé urne flotte vers Ultramar, le monde natal de la légion... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Huitième, neuvième, onzième tome, on ne sait pas, on ne sait plus. Disons que je me suis basé sur une chronologie (quant à savoir laquelle) pour poursuivre mon aventures dans l'hérésie d'Horus.

Les Word Bearers sont désormais du côté du Chaos. Ils se sont fait livrer un énorme vaisseau, le furious Abyss, avec pour but ultime la destruction d'Ultramar, le monde de la légion de Rouboute Gulliman. Mais c'est sans compter sur un capitaine ultramarine qui réunit une troupe hétéroclite de space marine (Ultramarine, World eaters, Space wolf, Thousand son) à bord d'une flotte saturnienne pour prendre en chasse le vaisseau.
Entre les combats spatiaux, les corps à corps, l'affrontement avec les forces du chaos, tout le monde aura de quoi s'occuper jusqu'à l'affrontement final en orbite de Maccragge.

Les scènes de combat dans l'espace ou au sol sont bien décrites, bien sanglantes, particulièrement violentes et occupent la majeure partie du roman. Au final c'est aussi un peu ce qu'on vient chercher dans la black library et pour cela le contrat est rempli.
Ensuite, il faut avouer que les personnages, terriblement caricaturaux, ne rendent pas grâce à l'histoire. Qu'ils vivent, qu'ils meurent, peu nous importe. Trop peu développés et quand ils le sont, ils frôlent le ridicule pour certains. Il s'en suit donc une succession de batailles impersonnelles dont l'issue finale est connue (la survie des Ultramarines).

Histoire de faire le plein de bruit, de fureur, de sang et d'entrailles entre deux romans de hard sf.
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Après une excursion mitigée chez l'Alpha Legion en compagnie de John Grammaticus nous retournons dans le space opera avec le huitième tome de l'Hérésie d'Horus, La Bataille des Abysses rédigé par le même auteur du tonitruant La Galaxie en Flammes. Ce nouveau voyage dans les étoiles va-t-il rehausser la qualité générale qui commençait à être en berne depuis le volet consacré aux Dark Angels ?
Un vaisseau terrifiant navigue dans la galaxie, l'Abyss. A son bord, une multitude des plus fanatiques des Space Marines, les Word Bearers fils du religieux primarque Lorgar, qui se sont ligués avec le Chaos, fâchés des mesures athéistes de l'Empereur qui refuse qu'on lui voue un culte religieux à son honneur. L'Abyss fonce droit devant vers une planète particulière, Ultramar, le monde natal des Ultramarines, la légion la plus fidèle de l'Imperium régenté par son noble primarque Roboute Gulliman, dans le seul but de la détruire. Cependant, face à cette menace qui pourrait avoir de terribles répercussions pour l'organisation de l'Imperium, un capitaine ultramarine du nom de Cestus forme un groupe réunissant aussi bien les siens, que d'autres Astartes d'autres légions pour anéantir l'Abyss et sauver la planète. Parviendront-ils à réussir cette mission désespérée et de sauvegarder la planète la plus indispensable de l'Imperium ?
Dans ce nouveau récit dédié à la guerre civile entre Horus et ses alliés contre l'Empereur et ses loyalistes, Ben Counters s'inspire des itinérations galactiques que son confrère Ben Counters s'est donné pour La Fuite de l'Eisenstein avec sa patte stylystique. C'est que les navires futuristes y sont tout autant aussi acteurs, avec l'introduction dans des termes quasi lovecraftiens (jusqu'à l'exagération) de l'Abyss théâtre de tous les tensions et scènes d'actions possibles. Les gentils comme les méchants se déplacent et se cachent dans les immensités gigantesques de ce monstre en métal volant. Mais l'intérêt principal n'est pas pour autant une ode à la gloire terrifiante de ces machines de guerres mais à notre bande de bras cassés qui s'unissent pour contrer l'ennemi. Car La Bataille des Abysses à l'avantage de nous présenter une 'dream team' de plein de Space Marines venant de légions tout aussi hétéroclites dont les personnalités sont frappantes, entre l'Ultramarine rigide mais pragmatique Cestus et ses hommes de main tout aussi accomplis que lui, les féroces et joyeux drilles space wolf Brynngar et Rujved, le brutal et sanguinaire Skraal et le sorcier ayant l'éminence grise question intelligence et sagacité, du Thousand Son Mhotep. On explore avec certains leurs souvenirs comme l'initiation rituel des Space Wolf pour Bryngar et on découvre à quel point ils sont tous admiratifs et liés envers leur père génétique dont pour certains ils refusent de croire absolument à leurs trahisons, ainsi les doutes qui assaillent Skraal en apprenant sur la sédition d'Angron. Les confrontations sont très vivantes et en révèlent bien les liens que entretiennent ces frères d'armes : qu'on pense donc à l'animosité que voue Brynngar au 'sorcier' Mhotep qui prélude surtout à la haine mutuelle et bientôt éternelle entre les Space Wold et Thousand Ones dans le lore ? Quant aux méchants, ils sont bien sinistres ces Word Bearer ayant une conviction fanatisée des plus effrayantes, déterminés jusqu'au bout à occire leurs ennemis sans autre possibilité de rémission.
Pourtant et c'est là que le bât blesse, effectivement une bonne partie des personnages sont très sommaires voire caricaturaux, sans psychologie fouillée et qui frôlent le ridicule (Brynngar et Skraal notamment en sont pathétiques tant ce sont des clichés sur pattes ! ) et c'est bien dommage, quand on compare la finesse des protagonistes des premiers tomes du cycle qui sans être toutefois parfaits jusqu'à l'absolu étaient bien consistants et dépassaient les clichés de brutes épaisses militarisées : rien que la trilogue autour d'Horus et surtout Fulgrim (qui est vraiment mon favori décidément) en étaient des preuves éclatantes. Leurs états d'âmes sont rustres et peu développées, délaissés au profit des batailles qui abondent dans le roman. La Bataille des Abysses est en effet très bourrin où on virevolte sans arrêt de fusillades, de tirs de bolter, de combat à main nues mais aussi de l'intervention des abominations du Chaos qui se mêlent à ce bain de sang. Les morts et le gore sont au rendez-vous et ce malgré quelques scènes bien pensés qui mobilisent bien l'intellect et les ressentis : Mhotep qui est le seul à être un peu plus construit que les autres a des moments très intéressants montrant l'ambiguïté du rôle des Thousand Son ces soldats faisant appel à la magie et qui par conséquent en sont menacés pour leur proximité psychique tout comme les accusations de sorcellerie à leur encontre, j'ai bien aimé notamment . de plus, quand on connait le lore, la fin est vite prévisible évidemment mais je ne me garde de spoiler pour ceux qui lisent sans consulter tout cela justement, juste que le final est vite attendu. Mais c'est bienvenu toutefois de nous introduire dans l'univers des Ultramarines et des autres factions qu'on va explorer dans les prochains tomes notamment les Thousand Son.
Quant au style de Ben Counters, il est palpitant à suivre surtout pour aborder toujours ce sentiment de détresse dans les trahisons, de poursuite dans les couloirs iodés et de fraternité entre camarades qui n'ont rien à perdre, mais encore une fois ce n'est pas au niveau de Graham McNeil et c'est pas du Dickens.
En conclusion, une oeuvre franchement guère indispensable dans le cycle si ce n'est de suivre une sorte d'équipe à la Avengers impériale contre un ennemi commun avec leurs relations et difficultés et de luttes épiques qui ne laissent hélas guère de places à l'introspection et psychologique. Ce n'est pas mauvais toutefois et bien plus plaisant à suivre que du déroutant Retour des Anges de Mitchel Scanlon, surtout pour apprécier une fois de plus les voyages galactiques et les batailles dans l'espace mais ce volet-là n'est pas important à lire pour la continuité du cycle toutefois. Je vais toutefois poursuivre ma lecture dans la saga pour voir son évolution, par l'Empereur !
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J'ai relu cet épisode de "l'hérésie d'Horus" et il m'apparaît assez décevant au deuxième tour. L'argument est un peu hasardeux .On nous présente un vaisseau spatial invincible , un tueur de planètes , allié aux forces du Chaos et le voilà détruit par une poignée de guerriers ! Et ceux-ci venus de légions différentes (voire antagonistes) sont stéréotypés à l'extrême : Ultramarine "service/service" et ennuyeux au possible, Space Wolf irascible et hurlant, World Eater assassins compulsifs , seul le Thousand sons présente un peu d'originalité. le seul intérêt réside dans des récits de bataille bien menés et l'alliance temporaire entre futurs adversaires contre talibans de Lorgar.
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La Bataille des Abysses est le 8ème tome de l'Hérésie d'Horus, et emmène le lecteur dans des confins de la galaxie qui n'avaient pas encore été explorés dans cette saga, à la rencontre des Ultramarines. Après la rencontre avec l'Alpha Légion proposée par Dan Abnett, c'est maintenant Ben Counter qu'on retrouve à la plume de ce 8ème tome pour cette rencontre avec les Ultramarines de l'époque de l'Hérésie.

Malheureusement, la Bataille des Abysses commence de façon poussive, et peine à introduire son propos. le roman fait interagir entre eux en tant qu'alliés des Astartes de quatre légions différentes dans leur lutte contre les Word Bearers, sans qu'il ne soit d'ailleurs réellement expliqué comment ces différents protagonistes se retrouvent ensemble à des années lumières de leurs légions respectives. Ces interactions entre futurs ennemis à la veille de l'Hérésie auraient pu être l'une des forces de ce roman, mais les personnages de Counter manquent cruellement de profondeur, et la plupart semblent n'être que des caricatures de leur légion. Voilà une belle occasion manquée, d'autant plus frustrante que la Bataille des Abysses se plante exactement là où Légion, le tome précédent, brillait de mille feux.

Heureusement, les batailles spatiales de Ben Counter parviennent à faire oublier le manque d'épaisseur de ses personnages, et entraînent le lecteur dans un ballet de vaisseaux qui saura ravir les amateurs du genre. Celles-ci sauront en particulier satisfaire les lecteurs de l'Hérésie d'Horus ayant trouvé le précédent tome trop concentré sur l'action au sol.
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Un des rares, très rares livres de la saga l'Heresie d'Horus qui m'a poussé a accélérer la lecture sur certains passages finaux.
On est sur un style d'écriture très basique, où une serenchère de combats, plus improbables les uns que les autres, finissent par décrocher le lecteur.

Une alliance improbable entre quelques dizaines de Space Marines loyalistes de divers légions, vont les amener à travers un périple visant a saboter un assaut massif des Word Bearers sur Calth.

Des combats a un contre cent, qui font passer les supports du Chaos pour des incompétents notoires, a la limite (je pèse mes mots) de l'inconcevable.
Ce roman n'apporte rien a la trame principale de l'HH et peut aisément être esquivé.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il avait appris que la persévérance ne s'arrêtait pas à faire la différence entre la victoire et l'échec. Elle pouvait changer la donne, et créer les conditions de la victoire là où elle semblait impossible. La volonté pouvait changer l'univers. C'était cela qui faisait d'un simple mortel un Ultramarine.
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Pour être un véritable traître, il faut posséder un pouvoir qui puisse être retourné contre ses frères. Très peu le possèdent. Que les qualités nécessaires à l'acquisition de ce pouvoir se trouvent corrompues par l'acte même de la trahison, voilà où se situe le péché, ce qui le rend plus abominable que tous les autres.
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Des anomalies aussi bien physiques que mentales pouvaient apparaître : perte de cheveux, bafouillage, catatonie, et même folie homicide étaient choses courantes. Hunstsman possédait le remède pour chacune d'entre elles, soigneusement rangé dans l'étui de sa ceinture.
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Mhotep observait l'eau, si calme et si claire que sa surface semblait d'argent. Le visage qui lui faisait face avait des traits durs et ciselés sur une structure osseuse élégante, malgré le capuchon de velours qui le cachait en partie. Les yeux en paupières tombantes dénotaient l'intelligence, et la peau, si tannée et lisse qu'elle apparaissait comme exempte d'imperfection, suggérait la nature de sa légion : les Thousand Sons.
Mhotep était habillé de robes iridescentes qui coulaient autour de lui comme un riche liquide écarlate alors qu'il se tenait agenouillé, al tête penchée. Brodé de nombreuses runes, son vêtement évoquait l'ésotérisme. Il était au cœur de son sanctum privé.
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Le temps a peu de signification dans le Warp .Les semaines deviennent des jours , les jours des heures et les heures des minutes .Le temps est fluide .
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