Une lecture intéressante, qui aborde de nombreux aspects des plantes : leur classification, leurs effets, l'alimentation de l'Homme au cours de l'Histoire ...
Bien que très documenté et fourni, la composition de cet essai_m'a t-il semblé_ est faite de pensées, sujets un peu épars, comme si François Couplan voulait transmettre son message et enseignement.
Du coup, parfois, mon attention a décrochée un peu et j'avais du mal à suivre le fil logique entre les sujets qui s'enchainaient.
En revanche, la bibliographie de l'ouvrage sera super à consulter par la suite pour approfondir le sujet.
Livre ethnographique de notre rapport aux plantes très riche et documenté pour prendre conscience d' ELLES !
Nous sommes devenus dépendants de "l'économie de marché", nous qui achetons majoritairement notre nourriture dans des grandes surfaces - ou des magasins bio dont les produits viennent souvent d'Italie, d'Espagne et du reste du monde par camion, voire par avion... Il est d'ailleurs intéressant de constater que le développement progressif des industries agro-alimentaires au XXème sciècle a grandement contribué à appauvrir les possibilités de choix en diminuant de façon drastique, pour une question de facilité de commercialisation, le nombre d'espèces et de variétés de légumes et de fruits.
Il nous est proposé, en revanche, depuis le début du sciècle actuel une offre croissante de produits exotiques, fruits et oléagineux surtout, qui font que nos aliments viennent de plus en plus loin.
page 117
La conscience et sa mise en pratique sont nos moyens d'action. Comme le disait récemment Franck Courchamp " écologue et chercheur au CNRS, "Chacun d'entre nous a deux cartes dans sa manche. D'abord, la carte d'électeur [...]Ensuite, la carte de crédit."
A nous de faire autrement, nous en avons les moyens.
page 165
Aux plantes, sans qui nous ne pourrions simplement pas vivre, ce qui serait sans doute dommage, et aux humains qui prolifèrent, s’agitent en tous sens pour se prouver qu'ils existent, sans se soucier des conséquences, mais que j'aime quand même parce que j'en suis un moi aussi.
L'agriculture alliée aux particularités du cerveau humain est un peu une boîte de pandore.
page 164
Comment s'appelle la petite sœur?