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EAN : 9782603020173
415 pages
Delachaux et Niestlé (01/08/2013)
4.19/5   8 notes
Résumé :
Cet ouvrage réunit 200 plantes comestibles et 80 végétaux toxiques : toutes ces espèces figurent sur les 64 planches en couleurs. Le texte offre une description très précise de chacune, en soulignant les caractéristiques qui permettent l'identification. Il détaille les propriétés nutritives et médicinales, les parties du végétal à utiliser ainsi que la meilleure période de récolte. De nombreux tableaux de comparaison permettent d'éviter les confusions.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Généralement, un guide d'identification vise à mettre un nom sur une espace animale ou végétale, observée dans le milieu naturel. Celui-ci remplit parfaitement ce rôle. Mais au-delà de ce but direct et immédiat, il a un autre but indirect cette fois. La reconnaissance, évidemment, mais pour identifier avec certitude et sérénité, dans la nature, les plantes comestibles tout en sachant les distinguer, avec assurance, de celles qui leur ressemblent et qui, elles, sont dangereuses ou toxiques.
Paradoxalement, c'est un guide qui se lit. D'habitude, ils se consultent seulement. Seules, les notices intéressantes dans le cas de la reconnaissance spécifique en cours sont lues pour s'assurer de la justesse de l'identification obtenue ou que l'on recherche. Chaque nouvelle fiche est ici une découverte, à double titre. Tout d'abord, quand elles ne sont prises que sous l'angle de leurs usages, arbres, arbrisseaux ou herbes, présentent des caractéristiques que l'on ignorait, faute d'utilité, d'un strict point de vue botanique. Saviez-vous qu'aucune plante à fruits rouges toxique n'est épineuse, si ce n'est la salsepareille, plutôt liane qu'arbrisseau ? Ensuite, et justement, pour la description de leurs usages. L'abondance de ceux-ci, leur diversité, les apports alimentaires originaux et leur richesse notamment en vitamines, interpellent. Pourquoi les utilisons-nous si peu ? Ils le furent toujours jadis, et parfois encore au siècle passé. Depuis, cependant, nous ne pouvons qu'acter notre éloignement de plus en plus grand d'avec le milieu naturel. Ces connaissances, ces pratiques, fondamentales, se sont perdues. Il est temps de renouer avec ce savoir, en sachant pourquoi.
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Bon livre, quoique parfois un peu dur sur la toxicologie des plantes... Cependant un bon ouvrage pour discerner les plantes toxiques des plantes médicinales... Il y a de belles planches, mais pas pour toutes les plantes... Pour ceux qui ont du mal en botanique avec la méthode dichotomique scientifique des guides de Mr Bonnier.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Des légumes et des fruits oubliées...
Les raisons de l'abandon rapide et relativement récent des légumes et des fruits sauvages sont multiples. Depuis peu de temps en regard de note histoire, ces plantes qui ont nourri nos ancêtres, ont été jugées indignes des hommes civilisés que nous sommes censés être devenus. Car les nobles et les bourgeois, auraient pensé déchoir en consommant ces herbes grossières et ces racines, tout juste bonnes à nourrir les rustres, voir les animaux. Il leur fallait avant tout de la viande et des produits rafinés. S'ils devaient consommer des légumes et des fruits, ce devaient être ceux que l'on venait d'introduire en Europe, rapportés d'explorations lointaines, plantes délicates que leur jardiniers cultivaient avec soin dans leurs potagers et leurs vergers. [note de Pégase-SHiatsu : autopsie d'un apauvrissement alimentaire culturel...]
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Tendres et aromatiques, les toutes jeunes feuilles d’égopode, translucides, font de très bonnes salades. Plus tard, elles fournissent de savoureux légumes cuits à la vapeur, de succulents soufflés, des quiches délicieuses, et toutes sortes d’autres plats. Plus âgées, elles figurent encore parmi les meilleurs légumes à condition de retirer le pétiole s’il est devenu trop dur ou de le hacher finement.
L’égopode était autrefois cultivé tant comme plante potagère que comme médicinale. Mais c’est sans doute sa vigueur colonisatrice (pourtant appréciable puisqu’il ne requiert aucun soin) qui l’a desservi.
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