J'ai tâtonné quelques temps, partant, revenant, ne saisissant pas le concept des clés d'identification de manière instinctive. Puis mon esprit s'est éclairé et j'ai finalement navigué de manière fluide dans la succession des questions, directes et simples. On arrive assez rapidement au but, la seule limite étant le nombre de plantes recensées par le livre. Il présente beaucoup de spécimens que je connais déjà très bien, mais il en reste tout de même bien assez pour qu'il me soit utile. Par exemple du côté des arbustes et arbrisseaux. Nerprun, viorne, camérisier, troène, lentisque, me sont sans doute familier au regard mais je les identifie fort peu. Les illustrations sont délicates et discrètes mais finalement très parlantes quand on se penche dessus. Les informations fournies sont précises. Utilisations possibles de la plante, indications sur le toucher et l'odeur, marquent la mémoire par une vision globale.
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Fleurs et inflorescences
Il ne faut pas confondre fleurs et inflorescences, qui sont des ensembles de fleurs. Les "fleurs" du trèfle, par exemple sont toutes petites, de forme papilionacée, et réunies en grosses boules au sommet des tiges. Il en est de même chez le pissenlit ou la marguerite : ce que l'on prend généralement pour des fleurs sont en fait des capitules formés d'un grand nombre de fleurs minuscules densément serrées. Les boules du trèfle et les capitules du pissenlit ou de la marguerite sont des inflorescences, de même que les ombelles de la carotte, les grappes du robinier ou les épis des Graminées. (44)
Interview de Francois Couplan, ethnobotaniste et spécialiste des plantes sauvages comestibles