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Critique de Hugo


Lala lalala lala lalalala lalala, je chante au son de mon Bluetooth qui se musique dans la voiture, et les souvenirs se madeleine de Proust, pour les plus littéraires d'entre vous, à cette adolescence trépassée au prix de la maturité, de cette époque insouciante ou tu partages tes hormones libidesques entre tes mains solitaires branlées à la luxure , et les nombreux refus pour les glisser avec maladresse dans la culotte des copines, et des copines des copines… quand toi et tes potes trainiez votre ennui sur les chemins d'un avenir indécis, bourrés de responsabilités...

La nonchalance d'un joint roulé avec dextérité, trouant nos fringues de boulettes capricieuses et incandescentes, ou nous rions à innocence déployée, les yeux rougis par notre bêtise de vieux en devenir, partageant nos blagues à la santé de notre défonce passagère…

Alors je chante dans la voiture mes souvenirs de gosse, d'une voix qui me donne l'illusion d'avoir un talent inné pour l'anglais, j'y comprends que dalle, mais je m'en fou parce que je suis tout seul à me ridiculiser…

Et puis tu grandis, tu vieillis, les gens t'appellent monsieur, tu perds tes cheveux, tu te laisses pousser la barbe et le bide, tu fais des projets, tu routines un peu ta vie, tu voyages, tu fais ce que tu peux, et parfois tu arrives à être fier de ce que tu es devenu, aussi modeste que soit ta vie, elle correspond à tes attentes, faut pas se foutre les ambitions trop hautes, un pied devant l'autre, tu tâtes le futur avec modestie, essayant de minimiser les désillusions qui te tombent sur la gueule, faut se laisser le temps de pleurer un peu les coups durs pour bander à nouveau, retrouver cette place d'emmerdeur qui te sied à ravir, qui te donne bonne mine, tu reprends les bonnes vieilles habitudes avec ton sac à emmerdes qui se traine à tes pieds, faut pas se laisser pousser la déchéance trop longtemps, emmitouflé dans la facilité d'une dérive à la con qui te pourrit la joie de te marrer un peu…

C'est compliqué la vie, mais avec du X et gourmandise on n'a de quoi se régaler les envies, oublier un peu le nid à problème qui te gangrène le quotidien, faut sortir les doigts du cul parait-il, en certaines occasions oui, mais moi je dis que si t'es curieux et pas trop délicat, faut peut-être se les laisser un peu le temps de s'amuser, tant que les circonstances s'y prêtent, ne boudons pas le plaisir de découvertes dans la joie et le partage d'une énorme partie de baise…

« Y pense qu'à ça le con »

Non pas vraiment, mais c'est ma pate de fabrique, mon fil rouge, mon trip d'obsédé assumé, je ne baigne pas mes journées dans la débauche obscène, mais pour mon plaisir d'écrire quelques conneries, le sujet me parait compétent en la matière, religieusement incorrect, et terriblement addictif, sans tomber dans l'excès, le vulgaire, le glauque entre deux poubelles, faut se la jouer romantique à la bite sensible, se laisser aller tout nu tout blanc à la mi-temps…

Tout est tellement sérieux quand tu es adulte, la vulgarité se terre dans les politesses de la bienséance, enculé banni au rang intime d'une priorité grillée, alors que l'on pourrait se vulgariser un peu le quotidien, sans tabou qui nous rougit les joues d'une éducation terne et coincée du cul, putain, arriver au taf le matin et dire à ton patron :

- Salut fils de pute, tu ne voudrais m'augmenter un peu la misère le mois prochain histoire que j'arrête de bouffer des pâtes…
- Mais oui bien évidement, dès que tu feras correctement ton taf inutile pour lequel je te paie déjà trop, maintenant si y te pousse un minou et deux nichons, on pourrait envisager d'en parler, mais une fois que tu auras ramasser ma boite à stylos sous le bureau…

Faut dédramatriser l'insolence, et se foutre des doigts dans le cul, parce que le X fait parti de toutes les générations, queue sinon on ne serait pas là pour en parler, papa et maman ont profité à un moment ou un autre des plaisirs de la vie… alors autant en faire autant, sans se brider la bien pensante, mais moi j'en ai jamais rien eu à branler de ces conneries…

A plus les copains
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