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Guilendria tome 1 sur 1
EAN : 9782368924730
194 pages
L'ivre-book (03/06/2017)
4.27/5   15 notes
Résumé :
Deijan et Guilendria se connaissent depuis l'enfance. Lui rêve d'exploits guerriers et d'héroïsme, de carrière militaire et de liberté. Mais son destin va l'enchaîner à une existence qu'il exècre, et faire de lui un homme désabusé, amer et froid. Guilendria, elle, rêve... de lui, depuis le jour de leur rencontre. Timide et discrète jusqu'à la transparence, elle a voué son c?ur à Deijan. Et la vie va la combler... de la plus cruelle des manières ! L'amour peut-il vr... >Voir plus
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Je remercie Cécile Ama Courtois qui a accepté de me confier son roman sur SimplementPro pour lecture et avis. Je découvre qu'elle a créé Nordie, un véritable monde et sa géographie complexe, qui possède sa propre temporalité et ses rites religieux…

Ce premier tome de la série Guilendria propose une double narration à la première personne, points de vue entrecroisés des deux personnages principaux, Deijan de Bucail et Guilendria d'Eteule. le jeune homme, Major dans la garde royale, au caractère plutôt fier et volontaire rêvait de gloire militaire ; bon vivant, noceur même, il se retrouve contraint de retrouver le sens des responsabilités à la mort de son frère, en devenant héritier du titre de Comte et en se voyant contraint d'épouser la jeune Guilendria et d'avoir rapidement un héritier. Discrète et timide, peu sûre d'elle, mais passionnée et pleine d'idéaux, la jeune femme découvre les déconvenues de la vie conjugale et l'animosité de la cousine de son époux. L'attaque du château par des écumeurs va bouleverser leur destin.
Cécile Ama Courtois s'attaque donc à une trame plutôt conventionnelle sur fond de combats médiévaux et d'amours contrariées… D'emblée, le thème me semble un peu éculé et j'attends beaucoup d'une forme d'originalité dans son traitement.

Et je suis, au fur et à mesure de ma lecture, plutôt agréablement surprise !
C'est bien écrit, très visuel pour les combats, très réalistes pour la description des blessures et des tortures, très approfondi pour les scènes intimes. le roman glisse gentiment dans l'érotisme. Je savoure une intertextualité moyenâgeuse entre nécessité de procréer et inventivité dans les domaines du désir et de la sexualité. Je retrouve la mise en scène du corps, autant dans le fait de le nommer que de le représenter, en proie à ses appétits charnels ou encore dans ses réalités organiques ou triviales ; le corps souffrant ou mutilé est également mis à l'honneur dans les descriptions détaillées des sévices et des privations. Je ne connais pas l'univers référentiel de Cécile Ama Courtois, mais j'y projette le mien avec le Roman de la rose, le roman de Renart ou encore la poésie de François Villon.

Les deux personnages principaux sont particulièrement bien travaillés… le fait qu'ils soient à l'opposé l'un de l'autre m'a paru un peu trop binaire au début de ma lecture : en effet, autant Deijan s'enfonce dans la noirceur, l'animosité et la fureur, autant son épouse se montre compatissante, indulgente et refuse de se révolter. Mais la suite du récit démontre une réelle recherche du détail dans l'approche psychologique ; les personnages sont mis en scène depuis leur enfance grâce à des retours en arrière dans leurs souvenirs. le couple se retrouve, apprend à se connaître et à se reconnaître. de même, le personnage du méchant, l'écumeur Iphoras le Ciseleur, est esquissé subtilement, par petites touches qui intriguent. Tous les protagonistes évoluent, même les personnages secondaires.

Ce roman peut se lire comme une suite de monologues, introduits comme au théâtre par une didascalie qui en précise la date, le lieu et le décor. Après les trois premiers chapitres qui ressemblent à un long prologue sur deux « renouveaux », soit environ deux ans de notre calendrier, le temps de l'action principale s'échelonne sur deux lunes, périodes équivalentes à environ deux mois de notre temps ; en effet, la majorité de l'action se situe dans le château du Bucail et plus précisément dans les appartements de Guilendria et la chambre secrète attenante, ce qui en fait une sorte de huis clos un peu oppressant.

L'écriture est soignée et maîtrisée, dans un style inspiré de la littérature du moyen-âge : l'emploi d'un lexique recherché, servi par des notes de fins, donne une forme de réalité et de crédibilité à ce roman. J'ai cependant relevé une partie de dialogue entre Guilendria et sa suivante, Sauge, reprise à l'identique dans deux chapitres différents au moment du départ, puis du retour des écumeurs, à propos du caractère lunatique d'Iphoras, et cette incohérence m'a un peu déçue, même si je peux comprendre qu'un livre auto-édité ne puisse pas bénéficier de l'équivalent des relectures éditoriales. Je précise que c'est une version numérique que j'ai eue entre les mains.
Malgré ce petit bémol, j'ai beaucoup apprécié ce livre.

Cécile Ama Courtois a su me captiver, m'attacher à ses personnages. À la fin de cette première partie, ouverte sur d'autres possibles, je suis prête à continuer l'aventure avec Guilendria, que j'ai vu mûrir et évoluer, au gré des terribles décisions qu'elle a dû prendre.
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Je suis vraiment sortie de mes habitudes de lecture pour découvrir ce roman dans le cadre d'une opération de "Livres voyageurs" et je ne le regrette absolument pas.
Moi qui lis très peu de fantastique et encore moins de romance, je me suis retrouvée très vite happée par la plume de Cécile Ama Courtois érudite, élégante et fluide.
L'univers d'inspiration médiévale est parfaitement rendu , les personnages sont complexes et attachants et l'intrigue sans temps morts...
J'attends le tome 2 pour connaitre le dénouement!
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Nordie 1 Guilendria

Cela vous est-il arrivé de détester un héros dès les premières lignes? D'avoir envie de lui coller des baffes ? de le secouer comme un prunier?
Moi oui et ce avec Deijan.
Ce beau gosse viril et féroce, le Fléau des écumeurs, capitaine de la Garde. Un guerrier adulé de ses hommes et dont les prostituees sont folles. Un homme d'action et d'extérieur.
J'aurais pu lui pardonner cet affront car on peut comprendre le choc de voir en un instant s'effondrer tous ses rêves. Devoir s'ensevelir sous les responsabilités, la paperasse et la gestion d'un domaine lorsque l'on est homme d'action est une torture innommable.
Mais dans ce cas, l'intelligence voudrait de ne pas y entraîner avec soi ses proches.
Voilà dans quel état j'étais après quelques chapitres de Nordie ce nouveau roman de Cécile Ama Courtois.
Faire la connaissance de Guilendria n'a pas fait baissé ma hargne. Au contraire.
Elle ne le mérite pas.
Alors quand ce sinistre cretin, par bravoure? Non par pure bravade se retrouve en mauvaise posture j'ai levé les yeux au ciel.
Et puis j'ai été happée par la plume de Cécile et les aventures de Guilendria dans ce monde empli de violence, de cruauté et d'innocence bafouée.
Elle est timide, effacée et sage et pourtant...
C'est elle qui va lever la tête. C'est elle qui va porter ce roman et emporter le lecteur à sa suite.
Car elle est aussi amoureuse!
Bon d'un crétin fini. Mais ça on ne choisit pas toujours. Et puis on espère un peu le voir enlever ses oeillères à cet abruti.
Alors quand j'ai lu jusqu'à la dernière page et que Cécile m'a laissée sur ma faim, sur la brèche, sur les braises pourrais-je dire (je ne suis d'ailleurs pas la seule dans cette situation), j'ai regretté de ne pas avoir débuté ce roman plus tôt. Les circonstances étant ce qu'elles étaient je ne pouvais pas mais si vous voulez un roman plein de bons sentiments, de courage et d'honneur, vous l'avez.
Si vous voulez de l'horreur, des exactions et de la violence.
Il y en a aussi.
Et enfin si vous voulez aussi un peu d'amour... alors vous êtes servi.
En bref, si vous voulez un bon moment de lecture il vous le faut. de plus les recherches en amont fournie par l'auteure pour créer l'ambiance, donner un réalisme aux protagonistes sont d'un bel effet.
Bretèches, mâchicoulis, herborier, torture moyenâgeuse et tutti quanti n'auront plus aucun secret pour vous.
Alors qu'attendez-vous, venez en Nordie!
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Bonjour à tous,
Je vous partage l'avis d'Anne Cantore (auteure) sur mon dernier roman : "GUILENDRIA – partie 1" (série Nordie) paru le 03 juin chez L'ivre-Book.

"J'ai lu Nordie...
Comme je vous le disais, j'avais abandonné la Fantaisy. Pourquoi? Parce que mon premier contact avec cet univers a été la rencontre d'un maître. Un jour à la fac, un ami est arrivé avec une dizaine de livre sous le bras.
"Tiens, m'a-t-il expliqué, ça devrait te plaire"
Voilà comment j'ai lu le cycle des princes d'Ambre de Roger Zelazny. Lire la Fantaisy de ce magnifique auteur, c'est un peu comme faire le premier repas de sa vie dans un étoilé. On en sort pas indemne... Ce qui a été mon cas. A plus de 20 ans je tombais amoureuse pour la première fois d'un héros de livre, Corwin. Ambre, Erbma, la marelle et les atouts ont longtemps hanté mon imaginaire. Autant vous dire que tout ce que j'ai pu lire après m'a semblé fade et sans saveur. La Fantaisy, c'est un genre difficile (et je ne m'y frotterai pas...). Il faut créer un univers atypique suffisamment développé pour que le lecteur soit happé et dépaysé et en même temps ne pas tomber dans la multiplication des créatures hybrides, des elfes, des nymphes et autres fées au risque de le perdre complètement. Bref un équilibre subtil entre le tangible et l'imaginaire. Cécile franchit l'obstacle avec brio. On se trouve projeté dans son univers fantastique et pourtant si réel qu'il s'ancre en nous sans problème. Vient ensuite l'histoire. Et c'est là qu'on reconnait le talent. Partir d'un élément déjà vu et en faire quelque chose de complètement différent, quasi neuf à l'oeil du lecteur. Oui, on l'a déjà lue l'histoire de la jouvencelle amoureuse et du seigneur irascible... mais pas comme ça, croyez-moi ! Guilendria et Deijan vous surprendront. L'une par cette force qu'ont les faibles quand on les colle au pied du mur, l'autre par cette faiblesse qu'ont les forts quand ils acceptent de baisser leur garde.
Reste ce qui peut tout gâcher et dieu merci ce n'est pas le cas ici, l'écriture. Très honnêtement si je n'avais pas gagné un livre de Cécile a un concours, je ne sais pas si je me serais tournée vers son univers. Eh bien, il faut croire que la vie fait bien les choses, je m'en serais voulue et je serais passée à côté de quelque chose. Cécile n'est pas un écrivain. Cécile est avant tout une poétesse. Et fidèle à ce qu'elle est, cela transparaît dans son écriture. Un vocabulaire soutenu, une syntaxe à toute épreuve, en parfaite adéquation avec le rythme et l'univers du roman. Il y a des accents lyriques, du classicisme de bon ton, jusqu'au tréfonds des paragraphes. PUTAIN C'EST CA ECRIRE !!!!! Je ne lui ferai pas la honte de qualifier son livre de pépite, ni sa plume d'addictive, parce que ces mots galvaudés n'ont plus de sens et qu'elle est au-delà de ça. Par contre, confiez lui votre imaginaire sans aucune retenue. Cécile est de ces auteurs qui respectent leur lecteur. Désolée les enfants, c'est là qu'on reconnait les bons. Ils n'écrivent pas pour vous, en bon égoïstes qu'ils sont : ils écrivent pour eux. C'est pour cela que Cécile vous a donné le meilleur...
Le reste, si j'osais, c'est de la littérature, comme disait l'autre...
Dernier point, vous qui lisez mes posts, vous savez que je ne suis pas coutumière du fait, mon niveau d'exigence frôlant les sommets himalayens, il est difficile de me faire sortir de ma réserve. La dernière a y être arrivée est Rose Morvan et ça fait quelques semaines de cela..."
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Passion, aventure, sensualité, une romance historique qui commence bien !

Deijan, le grand guerrier chasseur de truands, et la belle Guilendria, qui était tombée amoureuse de lui enfant déjà, se retrouvent obligés de se marier des années plus tard. Pour elle, timide et romantique, c'est son plus grand rêve qui se réalise, tandis que pour lui, ce sont les siens qui s'écroulent. L'extase tant attendue se transforme en calvaire pour la jeune femme jusqu'à ce que le château du guerrier soit pris d'assaut par ceux qu'il a chassés pendant tant d'années...

J'ai découvert la plume de Cécile Ama Courtois avec ce roman, et je peux vous dire qu'elle maîtrise vraiment bien son art. Elle m'a facilement emportée dans son histoire que je trouvais un peu simplette au début, mais qui très vite s'est révélée passionnante, surtout au niveau du rapprochement et de l'évolution des personnages principaux qui apprennent peu à peu à se découvrir et en même temps, tentent de survivre et de protéger les leurs face à la cruauté dont ils vont être victimes. Guilendria, que je trouvais insipide et trop faible à mon goût, se révèle peu à peu comme une jeune femme intrépide, forte et pleine de courage. Elle fait passer le bonheur de ceux qu'elle aime avant le sien et prend beaucoup sur elle. Deijan est quant à lui ténébreux, mystérieux, vindicatif parfois, mais c'est pour mieux cacher les sentiments et la passion qui couvent en lui.
L'intrigue est bien tournée, prenante, et je peux vous dire qu'une fois arrivé à la fin, on meurt d'envie de se procurer la suite pour en savoir plus sur le sort réservé à nos deux héros.

N'hésitez pas à découvrir ce roman, il ne pourra que vous plaire !
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Il serait le seul souvenir que j'emporterais d'une vie que je laissais derrière moi, le seul avec l'anneau de mariage qui ne quittait jamais mon doigt et que je garderais dans ce futur incertain."
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