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EAN : 9782266291446
256 pages
Pocket (25/04/2019)
3.64/5   185 notes
Résumé :
Marseille, 2016
En démontant le faux plafond d’un hôtel en travaux, un ouvrier tombe sur une boîte en fer rouillée contenant les souvenirs d’une vieille dame. Magdalena. Mais que se cache-t-il derrière cette photo de mariage ?
Son arrière-petite-fille, tenancière du Café de l’Ensaïmada, une institution culinaire à Paris, décide alors de partir à la recherche de ses origines majorquines qu’elle ignorait jusqu’alors. Elle quitte son quotidien épuisant po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 185 notes
Un style lyrique agréable , de somptueuses descriptions qui donnent envie de visiter Soller , ce pittoresque village mayorquais proche de la Serra Tramuntana, des repas goûteux, conviviaux auxquels on a fortement envie d'y être invités , des fragrances méditerranéennes puissantes, enivrantes… mais la fresque sentimentale telle que racontée est, à mon goût, un peu trop mièvre et quelque peu sirupeuse. J'ai quand même passé un moment de détente agréable en compagnie de l'aïeule Magdalena, d'Anaïs , du séduisant Miquel et des autres acolytes …
Les quelques recettes livrées en-tête de chapitre sont intéressantes, mais il manque quelques détails concrets (notamment certaines quantités) pour pouvoir les réussir correctement.
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Voici mon retour de lecture sur La vallée des oranges de Béatrice Courtot.
Marseille, 2016
En démontant le faux plafond d'un hôtel en travaux, un ouvrier tombe sur une boîte en fer rouillée contenant les souvenirs d'une vieille dame. Magdalena. Mais que se cache-t-il derrière cette photo de mariage ?
Son arrière-petite-fille, Anaïs décide alors de partir à la recherche de ses origines majorquines qu'elle ignorait jusqu'alors.
Majorque, 1935
Magdalena, jeune pâtissière, confectionne chaque jour des ensaïmadas, ces brioches majorquines entortillées et saupoudrées de sucre glace. Très vite, la guerre civile espagnole frappe aux portes de son village qui devient le théâtre d'affrontements sanglants et de drames familiaux. Au péril de sa vie, Magdalena s'engage alors dans la résistance, avant de devoir s'enfuir vers la France.
La vallée des oranges est un bon roman qui nous emmène entre Majorque et Marseille où nous découvrons le destin de deux femmes bousculées par la Guerre d'Espagne et un secret de famille, mais unies par une même passion : la pâtisserie.
J'ai aimé que tout démarre avec la découverte d'une boîte, qui va bouleversé le quotidien d'une jeune femme, passionnée par la pâtisserie, qui va aller sur les traces de son aïeule. Elle aussi adorait la pâtisserie, cette passion semble les réunir à travers les années.
C'est une jolie histoire de transmission, c'est touchant et j'ai beaucoup aimé Anaïs comme Magdalena.
Deux femmes différentes avec une même passion.
Deux destinées différentes, celle de Magdalena ayant été bouleversée par la guerre.
Un secret de famille est mis à jour par Anaïs, qui ne s'attendait vraiment pas à ça en récupérant le coffret.
La vallée des oranges est un roman très gourmand, avec de nombreuses recettes sucrées et salées présentes au début de chaque chapitre.
Ne connaissant pas du tout Majorque, j'ai apprécié de découvrir cette île, son histoire.
Je suis ravie de la découverte, je vous le recommande et le note quatre étoiles.
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Mon cher lecteur ce livre m'a apporté tellement de douceur, m'a porté tout au long de ma lecture comme si j'étais dans un hamac à la Finca de la Serra de Tramuntana.
Premier roman de l'autrice, elle a remporté grâce à lui le prix du livre romantique organisé notamment pas les Éditions Charleston.
Nul doute qu'elle suivra les pas de Clarisse Sabard, notamment, qui a elle aussi été découverte pas ce prix.
Une autrice à suivre de près !
Entre secrets de famille, romance et guerre civile sous le régime de Franco, entre Paris, Marseille et Sóller ; Béatrice Courtot te narre l'histoire d'Anaïs et de son arrière-grand-mère Magdalena.
Tu l'as compris, j'ai adoré cette lecture, il s'en est fallu de peu pour le coup de coeur.

Marseille, hôtel du port en 2016, Paco, un ouvrier qui restaure cet ancien hôtel découvre une vieille boite « aux délices de Majorque. Spécialité espagnole. Épicerie fine de Marseille. » À l'intérieur un cahier, une photo, une médaille en or et une balle de fusil.

Paris, 2016 Anaïs reçoit un appel téléphonique à sa pâtisserie familiale « les cafés de l'ensaïmada » lui annonçant qu'on a retrouvé des objets personnels de son arrière-grand-mère à Marseille.

Sóller ; île de Majorque, 2016 ; Miquel consulte ses emails, il en ouvre un où une Française annonce qu'elle est à la recherche d'un héritage à la Ca'n Taronja ou la maison de l'orange, la maison de Miquel. Que lui veut-elle ?

Sóller, 1935 ; Magdalena ferme sa pâtisserie pour aller nager à la crique avec ses amis et un nouveau jeune homme que Marta, sa meilleure amie, veut lui présenter. Il s'agit de Jaime.
Pour savoir le lien qui réunit tous les lieux et les personnages que je viens de te citer, il te faudra lire le roman.

Je ne veux vraiment pas trop en dire pour que tu découvres comme moi sans rien savoir ce roman.
Il a un certain pouvoir magique ou thérapeutique si tu préfères, car dès que tu vas lire la première page ton esprit va s'envoler vers ces protagonistes, Marseille, Paris et surtout Sóller.
Béatrice Courtot pendant 227 pages m'a entraînée loin de mes soucis pour que je suive à mon tour les traces de Anaïs et Magdalena.

Béatrice Courtout a une plume sensible, olfactive, sensorielle et visuelle.
Tu ressens le mistral à Marseille, soulever tes cheveux, tu sens les milles et une odeur de Sóller, les oranges surtout, mais aussi les citrons, les pins, la fleur d'oranger.
Tu entends les bruits des vagues, la tramontane de la vallée de Sóller plier les orangers, tu écoutes les bruits de la nature et les conversations de ses habitants lors du marché ou d'une rencontre entre amis.

Tu vois tous ces lieux, l'hôtel de Marseille, la vie trépidante de Paris et son métro, les paysages vallonnés de Majorque.

Une réussite totale ; car en plus de tout ceci, tu as une quête identitaire, une romance ; mais à des époques différentes, notamment une lors de la déclaration de la guerre civile le 18 juillet 1936, c'est l'insurrection militaire contre la République. le régime de Franco, Mussolini.
Les atrocités commises sur cette île par les Dragones de la muerte sous la direction du comté Rossi.
Je t'avoue que Majorque, je ne connais que de nom et par quelques photos, ma grand-mère y est allée plusieurs fois.
Quand je pense que le régime de Franco a perduré jusqu'en 1977 !
Je connais très peu en fait l'histoire de l'Espagne ; pas du tout celle de Majorque. Ce roman m'a donné envie d'en lire d'autres. Si tu en connais, toi qui me lis, n'hésite pas à me conseiller.

Si l'intrigue, le contexte historique, les rebondissements sont parfaits, les personnages ne sont pas en reste.
Comment ne pas commencer par Anaïs et Magdalena, deux femmes fortes .
Anaïs, cartésienne qui dirige sa pâtisserie à succès à Paris, mais qui va vouloir percer ce mystère entourant son arrière-grand-mère.
Cette boite, malgré son esprit cartésien, elle la voit comme un signe du destin, un appel de son aïeule qui lui a laissé un signe de vie malgré son décès des années plus tôt.
Elles ont aussi en commun l'amour de la pâtisserie, de ces gestes transmis génération après génération.

« Par temps de mistral, de grosses vagues s'élevaient au large, la Méditerranée devenait bleu foncé, presque violette avec des festons blancs d'écume. Les oiseaux secoués par les tourbillons, emportés par leur vol, rasaient les vagues. Les éléments naturels étaient à l'image de mon tempérament, fort et tenace. J'étais une résistante, après tout. »

Si cette citation provient de Magdalena, elle peut tout aussi bien venir de Anaïs. Déterminée, volontaire, dirigeant sa vie comme elle l'entend !
À 28 ans, c'est une femme qui s'assume seule et le réussit très bien.
Têtue, résistante, malgré les nombreuses lacunes sur l'histoire de son aïeule elle ne baissera jamais les bras.
Tu vas aussi faire la connaissance de Miquel, Jesús, Martha, Jaime, Antonella, Bernat, Pedro, Camila, Mona, Catalina, Rocío, etc.
Je ne peux pas te dire que tous vont avoir un rôle majeur dans l'histoire des héroïnes, certains plus que d'autres, mais je ne veux, encore une fois, pas trop en dire. Certains sont des contemporains de Magdalena d'autres de Anaïs.

Pourquoi ce n'est pas un coup de coeur malgré tout ce que je viens de te dire ?
J'aurais voulu en savoir plus sur l'enfance ou la jeunesse des personnages principaux, on n'en sait que très peu en fait.
L'histoire des deux femmes avance assez vite.
Béatrice Courtot réussit malgré tout à glisser tant de richesse entre ces 228 pages.
Les thèmes abordés sont nombreux nobles et bien amenés. Cette transmission du passé est pour moi importante.
En plus, elle a titillé mes papilles gustatives en parsemant son récit de recettes typiques que je promets d'essayer. J'ai déjà effectué des recherches.

Pour moi, ce roman est un sans faute, ce que je lui reproche n'est rien, une histoire plus longue m'aurait vraiment plu, j'ai tellement aimé parcourir ces contrées, lire la vie de ses protagonistes, les accompagner dans leur joie et leur peine, vraiment ce n'est qu'un petit manque de consistance même si maintenant je vais aller lire la nouvelle qui est disponible à la fin du roman.
Je quitte cette magnifique île à regret, j'ai trouvé ma moitié d'orange depuis 17 ans, mais toi ? Si non, je te conseille ce voyage à Majorque dans la vallée des oranges 😀

« Pour que l'île donne ce que l'on attend d'elle, il faut s'en approcher en écoutant, en sentant, en touchant, en regardant tout, sans se lasser. »


À demain ou lundi avec un autre genre tu connais maintenant la lectrice éclectique que je suis 😊
Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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J'ai eu quelques difficultés à me sentir complètement emportée par ce roman intitulé La vallée des oranges. Pourtant cette histoire de secrets de famille est très intéressante et m'a permis de connaître la période de Guerre Civile espagnole qui eut lieu en 1936 sur l'île de Majorque.
C'est bien écrit et j'ai beaucoup aimé les descriptions de l'île et du village pittoresque de Soller, les traditions culinaires locales avec de nombreuses recettes et l'univers de l'orange aussi. C'est un peu comme un petit coin de paradis entre passé et présent dans lequel on se sent bien et qui nous fait véritablement voyager au niveau sensoriel.
Cela raconte l'histoire à notre époque d'Anaïs, une jeune femme qui tient une pâtisserie à Paris dont la spécialité est l'ensaïmada, un gâteau, une spécialité majorquine qui a traversé les âges. Lorsqu'une vieille boîte de son arrière grand-mère est retrouvée sur le chantier d'un hôtel à Marseille, Anaïs part à la recherche de ses origines. le problème, c'est qu'il semble ne pas y avoir de liens profonds entre les secrets à découvrir et le véritable besoin que l'héroïne aurait de vouloir les révéler au jour. du coup, l'impact du thème du secret familial paraît assez fictif.
La romance est agréable mais je ne me suis pas sentie assez proche des personnages car j'avais l'impression de manquer d'informations à leur sujet, de ne pas en percevoir toute la dimension. J'ai régulièrement décroché ne parvenant pas à garder mon attention sur le récit.
Tout ceci doit probablement s'expliquer du fait qu'il s'agit du premier roman de Béatrice Courtot qui a remporté et mérité toutefois pour les qualités dont son roman fait preuve par ailleurs le Prix du Livre Romantique 2018 organisé par les Éditions Charleston. Car l'écriture est très belle, l'univers est plein de délicatesse et le propos pertinent, ce qui présage à mon avis d'un talent certain et d'un gros potentiel pour de futurs romans plus développés et plus approfondis.
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Une terrasse, un peu de soleil, une boisson fraîche et pourquoi pas, quelques douceurs et vous êtes dans de bonnes conditions pour débuter votre lecture.
Une ambiance ensoleillée, sucrée où l'amour trouve également sa place. de Majorque à Marseille, de 1935 à 2016, Béatrice Courtot nous emmène en voyage par l'esprit, elle chatouille notre nez de senteurs pâtissières, sur fond de recherche de ses origines et de guerre civile, elle nous présente deux femmes fortes et courageuses, Magdalena est tout simplement admirable.
Nous découvrons donc Anaïs et son arrière grand-mère Magdalena, toutes deux amoureuses de la pâtisserie, une découverte de ses racines pour Anaïs et par conséquent un retour dans le passé...Un engagement dans la résistance pour Magdalena. Un alternance entre les époques vécues par les deux femmes, que près de 80 ans séparent donnent un rythme à l'histoire, qui s'en enrichie.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Sant Antoni es un bon sant... entendit-elle chantonner. Un villageois lui expliqua que la célébration de Sant Antoni était très enracinée dans les coutumes populaires. - Il est le patron des animaux domestiques, et ceux utiles aux travaux des champs (...) Les benedictions des animaux des villageois allaient commencer. Canaris, chardonnerets, chiens, chats, porcs, poulets et ânes attendaient patiemment la sortie de la messe en l'honneur de San Antoni.
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Au port de Soller, les petites barques de pêcheurs côtoyaient les croiseurs de guerre italiens. J'évitais dorénavant les promeneurs vers la mer. C'était devenu très dangereux, tout comme parcourir les routes de guerre. Les villages et les bourgs avaient été abandonnés faute de ravitaillement et d'approvisionnement. Le bruit quotidien des hydravions devenait insupportable. Malgré les fusillades sur la place publique et les incarcérations, nous continuions la lutte. Je fermais les yeux sur le contenu des messages que je cachais avec l'espoir que sur notre île, des innocents puissent échapper à la barbarie.
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Marseille vivait au rythme nonchalant du printemps. Des cafés bruyants aux terrains de pétanque, les habitants vaquaient à leurs occupations préférées. Il y avait dans l’air comme une étrange vibration. La vibration d’une mémoire qui refuse de n’être que du passé. Marseille riait, chantait, discutait, parlait sans cesse. Les terrasses étaient joyeusement bavardes. La cité phocéenne n’avait pas oublié qu’elle était fille de générations d’émigrés venus du monde entier sans lesquels elle ne serait plus qu’un coin de terre sans âme. Elle avait été un phare lumineux dans les moments difficiles.
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Je marchais. Durant ma longue marche, j'avançais l'esprit léger ; le rythme de ma respiration, de
mon coeur, le crissement de mes pas, emplissaient mon esprit d'une sensation apaisante. Le silence, les couleurs de l'ombrelle,l
e parfum des pinèdes,des orangers, une brume sur les flancs de la montagne, la brise caressante, toute la nature me prenait dans ses bras. La communion avec elle me donnait ma force. Je savourais le moment présent. Dans cette manifestation de bonheur, s'épanouissait en moi une sensation heureuse et spontanée.
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« Quel parfum ! Quel parfum ! » Ces seuls mots me rendaient rouge de plaisir ou peut-être de fierté. Je savais que c’était la fleur d’oranger qui me valait ce compliment. Les oranges, que mon père cultivait de génération en génération, étaient indispensables pour réaliser ma passion. À vrai dire, elles étaient mes fidèles complices chaque jour. Cette fameuse ensaïmada que mes clients savouraient si avidement était délicieusement enroulée comme un ruban d’une couleur dorée à faire pâlir le soleil, à peine embrumée d’un léger voile de sucre glace.
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Videos de Béatrice Courtot (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Béatrice Courtot
À l'occasion des 5 ans des éditions Charleston, Karine Bailly de Robien, directrice générale adjointe, vous explique la création cette maison d'édition en 2013 ?
Elle revient également sur la création du Prix du Livre Romantique : vous avez jusqu'au 16 septembre pour participer à l'édition 2019 : http://editionscharleston.fr/prix-livre-romantique/
Karine Bailly de Robien évoque aussi les belles pépites francophones repérées par l'appel à manuscrits et hors le cadre du Prix : Clarisse Sabard, Alia Cardyn, Jeanne-Marie Sauvage-Avit, Béatrice Courtot, Marie Vareille, Sophie Henrionnet ou encore la Team RomCom.
Et vous, quel est votre roman préféré des éditions Charleston ?
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