L'auteur de «
Les trois vies d'Antoine ANACHARSIS » nous offre une fois encore un roman d'une intensité condensée.
Violette et Mona sont les meilleures amies du monde. Enfin, elles ne sont surtout qu'une seul et même personne, puisque Mona est l'amie imaginaire de Violette.
Cette dernière n'a d'ailleurs pas beaucoup d'amis réels. La solitude ne lui pèse pas plus que ça sur l'estomac, et elle vit son existence d'adolescente sans aucune plainte.
Elle cohabite avec ses parents dans un petit appartement, en dessous d'un peintre Norvégien et d'un jeune garçon qui a environ son âge.
C'est d'ailleurs à cet étage demeure toute la poésie du roman, et de la vie.
Un sublime mélange de peinture et de violon incendie notre esprit d'une mélodie acidulée sans égale.
L'explosion du petit pois, c'est aussi ce moment sublime où l'oiseau s'envole et n'appartient alors plus à la terre et pas encore aux airs. C'est ce que cherche à peindre Andréas, le jeune immigré Norvégien qui vit seul et essuie les douleurs d'un amour passé, présent et futur.
Mais cette explosion de petit pois, c'est aussi et surtout l'intensité des paroles de l'opéra de Carmen que nous fait partager Amos. C'est toute l'émotion qu'il y met.
« Comment veux-tu empêcher deux personnes qui s'aiment de s'aimer ? ». C'est la phrase qui résonne dans notre esprit lorsque le livre est clos, car au-delà de la refléxion sur l'art c'est une véritable souffrance de jeune Werther qu'
Alex COUSSEAU écrit. C'est un roman qui vient des tripes. Et tout ça destiné normalement aux enfants.
Alors pour ce roman qui nous fait flirter avec un art ancestral, qui nous fait voyager dans une poésie constante, « hip hip hip… »
Disponible depuis Mars 2013 aux éditions du Rouergue dans la collection Dacodac !