Bienvenue dans le grand tout.
Bienvenue dans le grand rien.
Quoi qu'il en soit,
N.I.H.I.L., le tourbillon du temps, justifie pleinement son appellation difficilement contrôlable.
Ils sont Askold, Jeremias, Aanj et Grethe, éléments indissociables d'un même puzzle et pourtant totalement ignorants de leur interdépendance.
Résumer
N.I.H.I.L., impossible.
Inclassable de par sa nature profonde, cet ovni s'affranchit habilement de tout stéréotype littéraire.
Se jouant du temps comme de sa première horloge mécanique,
Alex Cousseau n'aime rien moins que le distendre, voire l'abroger, afin de laisser libre cours à une imagination follement débridée.
Un personnage par chapitre.
Un univers par personnage.
Le tableau apparaît par petites touches, peinant, et c'est tant mieux, à afficher d'emblée une évidente globalité exempte de tout questionnement, de toute surprise.
Idéalement découpé, il impose un rythme plaisant couplé à un léger cassage de tête omniprésent quant à sa finalité qui saura imposer sa légitimité à la toute fin du récit.
N.I.H.I.L. aurait pu s'avérer casse-gueule.
Il n'en est rien.
Toujours sur la corde raide, il ravit le lecteur avide de nouveaux horizons.
Laissez-vous happer par l'univers un brin foutraque d'
Alex Cousseau, un tourbillon de fraîcheur éxonéré de toute DLC. Elle est pas belle la vie.
Venez-y dans 1 jour, 1 an, 1 siècle (ouais, hâtez-vous quand même), mais venez-y, nom d'une pipe en bois de cagette!
Grand merci à Babelio et aux éditions du Rouergue pour la découverte de cette parenthèse hors du temps.