Le populisme n'est ni réactionnaire, ni fasciste, mais conservateur. Non pas conservateur selon une conception immobiliste, mais au sens "éthique".
Le populisme cherche d'abord à défendre la politique en tant que tel, et l'idée que le peuple a le devoir de réagir à partir du moment où il se sent dépossédé de son pouvoir. En parallèle, il fait la promotion des valeurs essentielles qui ont conduit à la maturation de la société. Avec des références aussi variées que Rousseau, Péguy ou le grand sociologue (aujourd'hui largement oublié)
Alfred Fouillée,
Vincent Coussedière met en lumière les racines intellectuelles d'un concept trop souvent réduit à sa portée médiatique.
Au-delà de l'opposition droite-gauche, le populisme constitue l'adage des gens qui n'ont pas (ou plus) de parti, souvent parce que les partis en question ne reconnaissent plus le "Peuple" comme le premier souci de la Politique.