AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MarieC


Davantage qu'un roman, ce livre est une longue poésie en prose...

Le prétexte de ce texte flamboyant ? Dans un village imaginaire du Mozambique, Tizangara, plusieurs casques bleus de l'ONU se volatilisent dans les airs, ne laissant pour preuve de leur existence que leur casque et "un sexe membré et démembré". L'ONU envoie des enquêteurs, pour comprendre ce qui se passe. le narrateur principal, interpréte de l'enquêteur italien, suit tous les aspects de cette pseudo enquête, laissant la parole tour à tour à tous les personnages pittoresques de la ville : la prostituée, les notables corrompus, les administratifs soumis, le prêtre en révolte contre Dieu, son père, une jeune femme à l'apparence d'une vieille... sans oublier de faire valoir ses propres point de vue.

Il en résulte des tours et détours somptueux dans un univers où l'imaginaire, les symboles et la poésie se mêlent à une peinture critique du Mozambique d'après la guerre civile.

Le tout dans une langue magnifique, hallucinée, dont la beauté coupe le souffle - bravo à la traductrice, qui a en partie réinventé le français pour rendre ce texte ! Pour en avoir une idée, reportez vous aux citations ci-dessous, c'est sans doute la meilleure incitation à la lecture possible.

Un petit avertissement tout de même : ce livre est à découvrir de toute urgence, si vous aimez la langue, la littérature et la poésie. Si vous aimez les intrigues logiques et bien fconstruites, passez votre chemin !

Merci à Babelio, aux éditions Chandeigne et à l'opération Masse Critique pour cette magnifique découverte.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}