Chevalier Ardent, tome 9 : L'ogre de Worm

Alors que Chevalier Ardent regagne ses terres de Rougecogne, ce qu'il découvre autour de lui n'est que spectacles de désolations : fermes brûlées, gens pendus, population qui se cache dans les bois … Pendant son absence, son voisin Thierry le bossu est décédé, apparemment sans descendance et le roi Arthus a vendu le domaine pour deux cent mille livres à Sigbert de Worm surnommé l'ogre de Worm. D'une taille supérieure à la moyenne, son visage ne laisse pas indifférent, ses méthodes non plus. Son but : éradiqué tous ses voisins pour qu'un jour il puisse conquérir L'Ardenne. Mais il se pourrait que Thierry le bossu ait un fils ...
Chevalier Ardent va tout mettre en oeuvre pour faire tomber l'imposteur.
C'est le premier de la série que je lis. Bien que cela soit le numéro 9 je suis très vite entré dans l'histoire, il n'y a quasiment aucune référence aux numéros précédent. Une bande dessinée ou le scénario est superbement bien construit et l'aventure à lire est palpitante. Pas de temps mort tout est toujours en rythme. Les dessins sont de bonnes factures et les textes, nombreux, donnent de la vigueur à l'ensemble.
J'espère simplement à la bibliothèque de mon village trouver les autres de cette série.

François Craenhals savait parfaitement nous emmener dans cette époque médiévale, au coeur d'intrigues, de complots de cours et d'aventures chevaleresque.
Cette fois-là, retour des sables, Ardent de Rougecogne va retrouver son domaine en piteux état et affronter un adversaire hors-norme...
Il rencontrera aussi une famille courageuse, et un mystérieux enfant sauvage dont l'ami est un aigle...royal!
Sigbert de Worms n'a qu'à bien se tenir!

Pour sa neuvième aventure, le Chevalier Ardent est de retour sur ses terres, mais un nouvel ennemi fait régner la terreur sur la région. On comprendra donc le déroulement de la suite de l'histoire, qui est assez similaire aux autres aventures, surtout "Les Loups de Rougecogne". Néanmoins, l'originalité de l'histoire réside dans les nouveaux personnages : le jeune Jehan et son aigle par exemple qui forment un duo assez particulier mais très attachant. Autre point positif dans ce tome : le dessin qui semble plus net, mieux détaillé, on sent une légère évolution. Donc de bons points dans ce tome, qui nous attirent vers la suite.

De retour de son périple à Jérusalem, Chevalier Ardent peine à reconnaître son fief de Rougecogne.
Un nouveau seigneur voisin, Sigbert de Worm a en effet acheté le château de Vèdre, laissé sans héritier à la mort de son seigneur, au roi Arthus.
Mais ce personnage germanique et rustre a des manières plutôt brutales pour s'occuper de son nouveau fief, et n'hésite pas à faire règner la terreur tant dans ses frontières que chez ses voisins, dont il convoite également les terres.
Et comme Ardent était absent, il ne s'est pas privé pour mettre Rougecogne et ses environs à mal.
Mais Ardent est de retour, et son excursion en terres sarrasines n'a pas atténuer son fougueux tempérament, que du contraire.
Les présentations entre les deux chevaliers s'annoncent... électriques.