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3,41

sur 79 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mario, petit sicilien binocleux, haut comme trois pommes, est propriétaire d'un magasin de pianos. Solitaire, il a pour seul compagnon, un manchot virtuose pas très loquace qui joue des mélodies classiques à longueur de journée. Sous son air déprimé, Mario est un romantique, son coeur bat comme une symphonie de beethov' pour la belle Bérénice, une jolie catcheuse qui n'a d' yeux que pour le plus bel homme et le plus fort de la République du catch. Enzo, son neveu, qui a l'âge et la taille d'un bambin, est le chef redouté de la mafia. Il glorifie la force et méprise la faiblesse de son oncle. Pour s'en débarrasser, il lui confie une mission ... de non retour.

La République du catch est une commande nipponne faite à Nicolas du Crécy pour créer une sorte de manga destiné au lectorat japonais . L'auteur adapte son style idiosyncratique et son imagination délirante à certains traits de la culture japonaise. En l'occurrence, il s'inspire de la mythologie shintô des fantômes et de créatures surnaturelles représentés dans ses dessins par trois personnages : une boule de cheveux cyclope qui ressemble à un barbapapa raplapla , une sorte d'extraterrestre qui a des bras élastiques comme un des quatre fantastiques et une princesse entièrement voilée qui cache de sérieux problèmes de santé. Dans le récit, ces êtres imparfaits revendiquent leur faiblesse comme une force et s'opposent à la force brutale des catcheurs et des mafieux. Les fantômes attirés par les mélodies du manchot et le coeur brisé de Mario vont mener la vie rude aux méchants durs. Pour ma part, j'ai un faible pour l'indestructible Picolo ou ce qu'il en reste...Sur la couverture, on voit sa bonne tronche de truand qui repose sur un plateau mitrailleur montée sur des roulettes. le neveu de Mario n'est pas mal dans son genre, une terreur de bambino, petit et mauvais comme devait 'l'être à son age Joe Dalton. La philosophie du catch passe par le muscle et les cou(ps) tordus, celle des créatures surnaturelles puisent leurs forces dans leur faiblesse.

L'immersion dans l'histoire abracadabrante ne se fait pas sans une certaine appréhension. Comme les fantômes, on se laisse happer et entraîner par les bulles mélodies classiques qui nous transportent à la vitesse des touches de piano dans des univers parallèles inquiétants (déluge, cataclysme) où d'épouvantables épreuves cauchemardesques - tels des rites de passage - attendent super Mario jusqu'au moment ultime ou une armée de fantômes affronte les terribles catcheurs, le match s'avère chaotique et la fin mélancolique.

Le dessin est en noir et blanc comme les touches de piano hormis la couverture en couleur qui cache une surprise de taille. le trait pas académique glisse sur le papier -pas glacé- comme le manchot sur la banquise. du travail d'artiste.

La République du catch, un manga sans frontière délirant moins polar que fantastique peuplé de catcheurs, de fantômes, de gangsters siciliens que l'on suit déboussolé, les yeux écarquillés. Un ovni pour moi qui suis un néophyte non shintoïste.

Je remercie Babelio, les éditions Casterman et la SNCF pour cet étrange manga

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Une bien étrange histoire que ce manga à la française... Car c'est de cela qu'il s'agit, est-il précisé par l'éditeur, pas d'une bande-dessinée ni d'un roman graphique, mais un manga à la française demandée par les producteurs de mangas japonais à un dessinateur français, Nicolas de Quercy, dans l'idée d'une plus juste équité dans le marché des mangas, qui en France proviennent essentiellement du Japon.
Tenant compte du cahier des charges incombant à la construction d'un manga, ainsi que des critères culturels inhérents à ce genre d'exercice, Nicolas de Quercy intègre et mêle dans son histoire des mafieux genre Yakusas, des fantômes inspirés de la mythologie Shinto, des animaux et des humains.
La république du catch fût tout d'abord diffusée en épisodes mensuels au Japon, avant de se voir publiée en livre en version française.
Mais de quoi ça parle sinon...?
Dans une mégapole ressemblant à un mélange de Paris, New-York et Tokyo, Mario, petit bonhomme timide à lunettes, tient un magasin de pianos que lui a légué son père. C'est un amoureux de la musique, même s'il n'y connait rien... C'est un manchot silencieux mais qui joue du piano comme un dieu qui lui tient compagnie.
Mario est issu d'une famille de mafieux, ses frères sont des truands, mais lui, ne se mêle pas de leurs histoires. Mario est amoureux de Bérénice, catcheuse vedette de La République du Catch, cet endroit magique où des hommes et femmes puissants et masqués, dans leurs habits de lumière, luttent pour accéder au titre suprême de Champion de la RDC, et qui, accessoirement, font partie de l'armée de sbires des mafieux.
Mais Mario est trop faible et chétif, et la belle se rit de lui. Elle demeure insensible au charme de la musique, qui réveille même en elle des instincts violents, elle en vient à attaquer le manchot musicien...
Et puis il y a Enzo, le fils prodige du frère de Mario, un bébé génie du mal... C'est lui qui commande les troupes de truands et son armée de catcheurs. Et c'est sur son ordre que Mario tombe dans un traquenard visant à l'éliminer pour lui voler son magasin de pianos afin d'en faire une salle de jeux.
Mais Mario se sort de ce piège machiavélique avec l'aide de fantômes... et du manchot musicien dont la musique fait rouler les pianos...
S'en suit une lutte sanglante entre les fantômes et les catcheurs, qui reculent enfin, laissant à Mario un magasin dévasté.
Mario et Enzo n'ont pas fini de régler leurs comptes... et Bérénice va avoir un rôle déterminant, dont on ne connaitra l'issu que dans le second tome.
Malgré quelques longueurs au début (pas moins d'une vingtaine de pages pour une seule poursuite entre 2 personnages...), cette histoire a fini par me plaire. Je ne suis pas complètement fan du style de Nicolas de Quercy, un je ne sais quoi dans le dessin qui me dérange, peut-être le côté un peu brouillon, un peu surchargé parfois, et la couleur vraiment jaunâtre d'arrière plan des pages rendent une impression glauque qu'il n'était peut-être pas nécessaire de souligner ainsi.
Je tiens à remercier Babelio pour ses opérations Masses Critiques, ainsi que l’équipe de l’opération PolarSNCF pour ce livre qui m’est parvenu enfin après 2 mois d’attente… (j’ai eu droit à un exemplaire d’occasion, ayant déjà été lu, mais c’est mieux que rien ! et puis c'est bien un livre qui voyage... :)) et c'est normal qu'il arrive en retard, c'est la SNCF !
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Difficile de décrire l'impression ressentie au sortir de cette BD. le projet de base est de faire découvrir aux Japonais la Bande dessinée française. Faire une percée au pays du
manga, le défi est audacieux.

C'est peut-être ce qui rend l'oeuvre si étrange... L'auteur cherche à reprendre certains codes culturels pour que le public japonais soit en terrain connu... Tout en apportant des touches typiquement françaises... le résultat donne un ovni, déstabilisant de bout en bout...

Le message de l'histoire est sans doute le plus touchant, et l'anti-héros principal est émouvant de faiblesse. La loufoquerie de l'ensemble peut parfois égarer, mais c'est vraiment un livre à découvrir, qui ne peut laisser indifférent.

Le dessin également est très riche, très fouillé, les univers urbains admirablement bien rendus dans leur gigantisme écrasant l'humanité comme la monstruosité.
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Tout d'abord, merci à Babelio, à la SNCF et aux éditions Casterman de m'avoir envoyé cette bande dessinée, qu'en toute honnêteté, de prime abord, je n'aurais jamais achetée voire empruntée.
Quel univers ! A peine a-t-on tourné les premières pages qu'on ne sait plus vraiment si on lit, si on rêve, si on cauchemarde. Cette impression troublante m'a d'emblée donné l'envie de savoir à tout prix où cela devait me mener. J'avoue illico que les fantômes, les êtres glauques ne sont initialement pas ma tasse de thé. J'ai eu besoin de quelques pages d'acclimatation pour me mettre à les apprécier à leur juste valeur, puisque leur rôle dans cette histoire est de nous convaincre que les faiblesses sont aussi des forces. Cet arrière-plan là, plus ou moins philosophique, m'a intéressée et j'ai bien aimé l'idée développée en filigrane selon laquelle les différences de chaque individu, quand bien même une majorité les vilipenderait et les pointerait comme des faiblesses honteuses, sont en réalité de véritables forces, quand on sait en être convaincu. Ce qui, d'ailleurs, dans notre histoire, n'est pas évident surtout quand il faut lutter contre les idées-forces imposées par une société quasi-mafieuse de catch, de jeu et de consommation. Quant à la fin (est-ce bien une fin à propos ?), elle me laisse pantoise. J'y réfléchis encore.
Dernière remarque en passant : lisez cette bande dessinée au moins pour comprendre qu'un bandit n'est pas toujours manchot et réciproquement et surtout que dans un monde de brut, il fait bon avoir pour ami un manchot pianiste émérite. Même si, vous l'aurez compris, mes impressions sur cet ouvrage sont en demi-teinte, sachez que cet animal musicien m'a vraiment touchée.
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Mario est un petit homme, doux, calme et sensible qui ne rêve que d'une chose : pouvoir un jour caresser la peau d'une femme.
Il est vendeur de piano et fait partie d'une famille mafieuse. Il se considère donc comme étant à l'abri de leurs combines et de leurs menaces de par les liens du sang.
Cependant, lorsque son neveux donne l'ordre de la faire tuer pour récupérer son magasin, il va devoir se défendre.

Une BD amusante, intéressante, complètement loufoque, offrant une réflexion sur l'humanité et les valeurs de celle-ci. Je ne suis pas fan de ce style de dessin que je trouve trop chargé, mais heureusement, il ne m'a pas gêné longtemps.
Mario est attachant, voir parfois pathétique et est entouré de créatures invraisemblables. Une BD correspondant bien aux standards humoristique japonais.
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Roman graphique atypique s'il en est ! Nicolas de Crécy relève le défi du manga et nous concocte une drôle d'histoire. Mi-polar, mi-déconnade, il est question d'un minuscule marchand de piano, de courses poursuites dans une mégapole déglinguée et de combats de catch entre fantômes. On y rencontre en vrac un manchot pianiste, des mafieux difformes, de drôles de cyclopes poilus et une tripotée de personnages aux regards dissimulés sous d'énormes lunettes.
Je ne suis pas tout à fait sûre d'avoir bien compris la totalité du récit et honnêtement cela ne compte pas vraiment. Mais j'ai été embarquée avec plaisir dans monde étrange et poétique, un peu barré, parfois inquiétant. Une expérience unique en tout cas.
Lu dans le cadre de Masse critique de Babelio.
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Nicolas de Crécy est un dessinateur confirmé par une œuvre déjà ancienne et remarquée. « La République du catch » est une commande d’un éditeur japonais célèbre. Elle est parue à la fois au Japon, dans une importante revue de manga, et en France.
Le volume édité par Gallimard est un bel ouvrage, avec une jaquette qui se déplie en poster. Le format et la qualité de papier sont remarquables.
Mario,un nain hyper- myope, est vendeur de pianos, il est accompagné de son ami manchot musicien. Il affronte son neveu Enzo et son équipe de catcheurs.Enzo lui confie une mission, Mario comprend vite qu’il a été envoyé à la mort. En un quartier abandonné et inquiétant, il est poursuivi par Picollo, monstre "dual", dont la tête, véhiculée sur un plateau, commande un canon. Son corps, séparé et autonome, est actionné par deux prothèses métalliques. Mario est sauvé par une troupe de monstres et de fantômes, incarnations des faiblesses humaines. Fascinés par la musique ces monstres aident Mario à récupérer son magasin de pianos qu'Enzo veut transformer en salle de jeu . L’histoire est marquée par l’imagination, la violence et le rythme. L’espace urbain mêle les gratte-ciel (New York…) aux friches industrielles peuplés de monstres…ces (nos) faiblesses plutôt sympathiques mais bien laides….Seules, Mirabelle, la mère adoptive d’Enzo, et Bérénice, la catcheuse dont est amoureux Mario, dénotent dans ce monde de médiocrité, de méchanceté et de violence. La mise en forme est cinématographique et imprime le rythme. La première partie est proche d’un story-board (le scénarimage..), les dialogues sont rares, et les angles de vue variés. Le dessin, en noir et blanc, est parfois peu précis …mais il veut se rapprocher des mangas. De même les esprits et autres fantômes empruntent aux traditions et goût japonais. La fin reste cependant en deçà, une suite s’annonce en toute logique. Nicolas de Crécy explicite, en une postface éclairante, le défi qu’il a relevé : répondre à une commande japonaise. Le lecteur oscille donc entre différents genres. Reste la «leçon » délivrée par l’auteur : la médiocrité réussit-elle à s’imposer avec le concours forcené de nos faiblesses ? Quelque peu déconcerté au début, je me suis laissé prendre par son rythme et son histoire déjantée.Merci à Babelio, à la SNCF et à Gallimard pour cet ouvrage dont la lecture ne m’est pas habituelle.
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a république du catch est la folle création de Nicolas de Crécy, un français auteur de BD depuis 20 ans. Fait marquant, ce livre, à la frontière entre le roman graphique et le manga, est paru en feuilleton dans la revue japonaise Ultra Jump.

Mario est un petit homme propriétaire d'un magasin de musique. Vieux jeune homme, il a pour seul compagnon un manchot mélomane qui est capable d'interpréter n'importe quelle partition (je vous avais dit que c'était une folie). Issu d'une famille de mafieux Siciliens pour qui travaillent tous les catcheurs du coin, il est le vilain petit canard du clan. Son neveu, un bébé très précoce et chef du groupe, décide de se débarrasser de Mario.



L'histoire est complètement barrée, mais l'on se laisse embarquer rapidement dans cette fantaisie grotesque et absurde qui va prôner la faiblesse comme force.

Le trait de crayon de Nicolas de Crécy est particulier, mais on s'y habitue vite et les nuances de gris sont intéressantes.

Ces 220 pages se lisent avec grand plaisir pour peu que l'on accepte de se laisser bercer par cette étrange mélopée

La république du catch est sélectionnée pour le prix SNCF du Polar 2016. (Même si je ne voie pas trop ce qu'il y a de polar dedans)
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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Un petit bonhomme du nom de Mario est vendeur de pianos. Son seul ami est un manchot mélomane. Mais l'amitié, c'est bien joli, mais Mario aimerait bien avoir une femme. Il croit l'avoir trouvée en la personne de Bérénice, une catcheuse membre de la République du Catch. Les cousins de Mario en sont les rois, ils utilisent les gros bras pour leurs magouilles et trafics en tout genre. Mario fait figure d'exception dans sa famille : il est petit, faible et n'a pas de relations. Un jour son neveu, Enzo (âgé de 1 ou 2 ans et toujours planqué dans la poche intérieure de la veste de son père) lui confie une enveloppe à fournir à une jeune femme à l'autre côté de la ville. Mais Mario est surpris par les grandes marées et se fait pourchasser par un ex-ennemi de la famille, ressuscité en espèce de droïde. Il ne tardera pas à découvrir qu'Enzo est derrière tout ça, dans le but de récupérer la boutique de Mario pour en faire une salle de jeux. Heureusement, il va pouvoir compter sur l'aide inespérée et incongrue d'un genre d'homme squelette élastique, d'une perruque et d'une princesse fantôme qui détestent qu'on s'en prenne aux faibles.
Une BD déjantée, absurde qui met en scène des personnes ou des éléments rejetés qui n'ont plus de raison de vivre. Ensemble, ils sont la faiblesse mais sont une véritable force.
Une fois n'est pas coutume, c'est à la demande d'un éditeur japonais qu'un auteur français a écrit ce « manga ». L'histoire est très surprenante, combinant combines mafieuses et créatures fantastiques. Difficile de formuler un avis sur ce titre tout à fait étonnant.
Au vu de la fin de ce livre, une suite pourrait être envisagée.
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Le narrateur s'appelle Mario. C'est un petit homme avec des culs-de-bouteille et une seule et unique mèche sur le crâne. Mario a hérité d'une boutique de pianos. Le personnage se révèle particulièrement touchant car sa solitude est criante. Rejeté par sa famille car trop petit (sa famille, des catcheurs qui trempent dans le milieu mafieux), le pauvre Mario n'a pas plus de chance en amour. Bérénice ne semble pas très réceptive à son charme...

Mario tombe dans un traquenard lancé par sa propre famille qui souhaite se débarrasser de lui. Heureusement, il peut compter sur le soutien de son seul et unique ami le manchot, et d'une armée de fantômes/monstres.

Pour des non-initiés, le livre peut dérouler. Il se situe entre bande-dessinée et manga. L'auteur est un français, mais à l'origine l'histoire en épisodes est dédiée à un public japonais. Au fil des planches, ça bouge. Nous sommes loin du récit littéraire. Et l'étrangeté se situe à tous les niveaux. Difficile de s'y retrouver entre un ami manchot qui joue du piano, une famille de catcheurs mafieuse et une armée de fantômes. Le morbide joue également une place importante. Nicolas de Crécy aime bien les têtes arrachées et les personnages qui jouent du piano avec un seul membre. Le neveu Enzo possède également une bouille de gosse démoniaque. Tout un programme !

Heureusement, la beauté du graphisme fait un peu oublier toute cette violence. Certes, c'est du gris à tous les étages, avec des jeux d'ombres travaillés, mais cela fait ressortir l'émotion que suscite Mario.

Le petit plus, c'est la couverture du livre qui devient poster.

Je remercie Babelio, les éditions Casterman et la SNCF qui ont contribué à la découverte de ce livre.
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