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Le dernier lauréat du Prix Vendredi est un roman illustré déconcertant qui nous plonge dans une atmosphère dont on peine à s'extraire et qui m'a laissé des impressions contradictoires…

Il s'agit avant tout d'un « jeune » fantôme de 89 ans qui évoque ses souvenirs des années 1930 – une époque attendrissante, celle de ses premiers émois amoureux et de la charnière entre enfance et adolescence, marquée par une insatiable avidité d'explorer, de comprendre et de questionner le monde. Mais aussi une époque sombre, ravagée par la guerre, les idéologies haineuses faisant régner la terreur et déchaînant une spirale de violence aveugle.

La xénophobie et les populismes autoritaires ont le vent en poupe un peu partout dans le monde et les enquêtes suggèrent que l'attachement à la démocratie décroît avec le renouvellement générationnel, comme le montrent par exemple les chercheurs Roberto Stefan Foa et Yascha Mounk dans un article de 2017. Ainsi, en Grande-Bretagne par exemple, plus de 2/3 des personnes nées dans les années 1930 jugent "essentiel de vivre en démocratie" et cette proportion décroît avec chaque génération pour tomber à moins de 30% dans la mienne (naissance dans les années 1980).

Dans ce contexte, il me semble essentiel, voire urgent d'aborder l'histoire de leurs ravages – y compris avec les jeunes générations. La littérature, et la littérature jeunesse notamment, ont un rôle à jouer à cet égard et Les amours d'un fantôme en temps de guerre y contribuent de façon tout à fait originale. À travers la trajectoire d'un jeune fantôme, Nicolas de Crécy restitue les manifestations du fascisme avec beaucoup de justesse. Les repères historiques sont évoqués en toile de fond – discours nationalistes, militarisme, embrigadement de la jeunesse, propagande culturelle, gabardine noire portée par les membres de la Gestapo, camps d'extermination, dates : 30 janvier 1933, 1er septembre 1939.

« Ce mouvement s'est construit peu à peu jusqu'à devenir une organisation puissante : le parti des Fantômes Acides ; ses instigateurs prônent le retour aux sources, ils clament que le peuple des fantômes a une origine géographique précise et donc une pureté originelle, pervertie depuis peu par l'arrivée de nouveaux spectres avilis et dangereux, résultat de défunts de basse extraction et de pays pauvres. C'est ainsi que se sont rassemblés, sous la bannière des FA (Fantômes Acides), tous les fantômes aigris et contrariés qui erraient en petits groupes, ruminant leur haine de tout ce qui ne leur ressemble pas. […] Un pouvoir politique en premier lieu, incarné par un spectre idéologue à la logorrhée fascinante, doctrinaire et criminelle. La guerre totale est son oeuvre, et tient à son caractère délirant ; il a progressivement militarisé le parti des FA pour en faire une véritable armée, forte de plusieurs milliers de fantômes. Il est en haut de la pyramide, et celle-ci se divise en plusieurs niveaux de pouvoir : une police secrète, un corps d'élite, une milice – sans doute la plus à craindre –, et le même schéma se reproduit au sein de l'armée. Chacun se surveille, il y a des batailles internes, la haine appelle la haine, cette atmosphère délétère entraîne une concurrence dans la violence, et au final celle-ci s'exprime toujours contre les mêmes victimes… »

L'idée géniale de l'auteur consiste à faire raconter tout cela à notre adorable petit fantôme. Cet ancrage dans un univers surnaturel apporte une prise de distance : « Un fantôme peut-il vraiment mourir ? ». le mode de la métaphore permet d'évoquer une réalité si effroyable qu'elle est presque indicible – même si j'ai regretté que la métaphore des « fantômes acides » issus de l'amertume muée en haine des humains refusant de mourir n'éclaire pas les causes ni le contexte de la montée des fascismes. Les fascistes apparaissent, simplement, comme des êtres répugnants et fondamentalement mauvais. La narration par le jeune fantôme permet également de représenter la dictature et la guerre à travers les expériences concrètes d'un adolescent : séparation brutale de la famille, solitude et silence, cavale, deuil. J'ai trouvé que l'auteur parlait très bien de l'adolescence – sous nos yeux, le petit fantôme naïf prend conscience des ressorts de la guerre et affirme son besoin de désobéir et de s'engager dans la résistance. Cette mue et l'élan collectif qui rassemble des fantômes de tous horizons pour imprimer des tracts, coder des messages et infiltrer les lignes ennemies au péril de leur vie sont porteurs d'espoir… Même si les dernières pages sonnent comme une mise en garde.

Vous l'aurez compris, les thématiques de ce roman me passionnent, sa construction me semble réussie et l'écriture de Nicolas de Crécy est très belle. Il faut aussi absolument souligner à quel point les illustrations qui portent le récit autant que le texte sont splendides (c'est même incroyable de maintenir une telle qualité sur un ouvrage d'une telle ampleur). Et pourtant, j'ai ressenti une impression de flottement tout au long des 210 pages de cette lecture – peut-être est-ce lié au prisme d'un fantôme en suspension au-dessus des tourments du 20ème siècle, peut-être plutôt au fait qu'il s'agit d'une histoire d'errance et de quête inaboutie… J'ai trouvé que le récit manquait de tension narrative et j'ai eu du mal à entrer dedans, avec le sentiment d'une déambulation au fil de l'eau, guidée par une succession de hasards et sans élément perturbateur ou résolution explicite.

En refermant le livre, je me suis sincèrement interrogée sur sa cible. J'espère que le journal de ce jeune fantôme passionnera les lecteurs jeunes et qu'ils ne se laisseront pas décourager par l'écriture parfois très exigeante et les nombreuses références culturelles et historiques ; j'espère également que l'univers enfantin de ce roman saura plaire à des lecteurs et lectrices plus âgés. Pour ma part, je ne trouve pas évident de déterminer à qui je pourrais le proposer… Je ne le lirai pas à mes garçons (qui, avec 8 et 9 ans, sont plus jeunes que la cible) pour l'instant. Nous avons déjà partagé des lectures sur les années 1930 et 1940, notamment l'album Les peurs de David, ou les romans Vango de Timothée de Fombelle et Quand Marcel et ses amis découvrirent la grotte de Lascaux de Régis Delpeuch. Mais pour les raisons que je viens d'évoquer, je garde Les amours d'un fantôme en temps de guerre pour plus tard.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Ce livre est absolument magnifique ! Je connaissais Nicolas de Crécy pour ses dessins réalistes, mélancoliques et superbes (pour faire simple). Et je suis ravie de le découvrir dans de la littérature jeunesse. Son talent d'illustrateur fait merveille !
Niveau roman, le texte est assez juste, mature, et se lit très agréablement. Il peut plaire à la fois à un public adolescent qu'à un public adulte. Nous suivons un petit fantôme qui vit parallèlement au monde des humains. La particularité : ce monde connaît les mêmes événements que celui des humains mais avec quelques années d'avance. Et là les fantômes font face à la lie du monde fantomatique : les Fantômes Acides. Nous avons donc la préfiguration de ce que sera la seconde guerre mondiale : SS, Führer, jeunesse hitlérienne, propagande, résistance, camp d'extermination, ...
Le lecteur n'est pas ménagé, jeune ou pas, il est confronté à l'horrible réalité (même si c'est via la fiction et un tout petit fantôme mignon ici).
Je regrettais d'abord que cette histoire colle trop avec L Histoire. J'aurais aimé des choses encore un peu plus "adaptées" que la transposition dans un monde ectoplasmique. Mais il faut avouer que c'est déjà pas mal pour un public jeunesse. C'est sûrement mon regard adulte...
Pareil pour certaines ellipses. Je trouvais que certains passages étaient un peu trop rapides, qu'ils auraient mérités un peu plus de développement. Mais en même temps, ce sont ces non-dits, ces sous-entendus qui créent l'émotion pour une bonne partie.
Un bel objet, une lecture qui fait réfléchir, suffisamment courte et intense, en bref un très bon livre.
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Un très beau roman illustré qui démontre bien l'évolution d'un petit fantôme durant la période de guerre des fantômes et pendant la Seconde Guerre mondiale. Notre petit Casper va en effet, apprendre beaucoup de chose au fil des pages et découvrir une multitude de sentiment dont l'amour.
Les illustrations sont bien réalisées et permettent aux lecteurs de plonger encore plus profondément dans l'histoire.
La plume de l'auteur est poétique et parviens à faire passer le lecteur par différentes émotions. J'ai ressenti de la tristesse et de la révolte comme notre petit fantôme à travers les pages.
J'ai particulièrement aimé le fait que l'auteur parle durant quelques pages d'un personnage particulièrement connu durant la Seconde Guerre mondiale, mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler. Vous le reconnaîtrez sans problème si vous lisez ce roman ;)
Ce qui m'a en revanche déçu dans ce roman, c'est par moment le manque de détail, je pense que l'auteur aurait pu aller plus en profondeur dans certaines de ses idées et la fin qui laisse supposer plusieurs évènements possibles, j'aurai préféré que l'auteur achève son livre sur une fin qui ne laisse aucun doute possible.
J'ai bien aimé cette lecture que je m'étais réservé pour Halloween et j'étais bien dans le thème avec l'histoire du petit fantôme, je lui donne la note de 7 sur 10 car je suis passée par différents sentiments et j'ai voyagé avec notre bébé fantôme, mais je suis restée sur ma faim sur certains points et notamment sur la fin.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Ce roman graphique raconte les premiers émois amoureux d'un petit fantôme au charme irrésistible. Les « Fantômes Acides » ont pris le pouvoir et haïssent l'Autre, c'est à dire ceux qui ne partagent pas leur « pureté originelle ». le texte et les illustrations multiplient les références à l'Histoire, à l'Occupation et à la Résistance. le texte de Nicolas de Crécy est fort, juste simple. le thème est sublimé par les illustrations admirables et riches de multiples détails, poétiques et littéraires.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Un livre qui laisse une impression très étrange. Les illustrations sont plutôt réussies et la qualité d'édition du livre est top : le fort grammage fait qu'il y a un plaisir sensuel à s'emparer du livre. J'ai eu du mal à comprendre où nous menait l'auteur avec sa narration. J'ai plutôt été frappée par quelques trouvailles comme la théorie des fantômes "matérialisés" par les drapés des grands peintres. On voit bien également comment l'auteur veut faire toucher du doigt le compréhension progressive de l'état de guerre, et de totalitarisme, par un enfant. le clin d'oeil à Anne Franck m'a laissé dubitative : pour mener où ? La fin ne permet pas de trouver un sens à tout cela, si ce n'est que l'histoire est cyclique... Suis-je passée à côté ? A feuilleter dans votre médiathèque préférée pour vous faire votre propre idée.
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Comment ne pas commencer par un immense MERCI à Sylviedoc pour ce conseil !!!
Après avoir lu - et beaucoup apprécié - "Les carnets de guerre de Louis Barthas", me voici orienté sur cet ouvrage de Nicolas de Crécy, "Les amours d'un fantôme en temps de guerre".
Un ouvrage superbe, sublime. Je ne sais toujours pas si on peut le classer dans la catégorie des romans graphiques et alors des romans illustrés. Mais tout m'a plu. L'écriture, fluide, presque poétique parfois, la puissance évocatrice des mots de l'auteur. Les illustrations, nombreuses, en pleine page, parfait reflet des mots. L'histoire en elle-même, évidemment, les tribulations d'un petit fantôme dans un monde qui se déchire, le sien, avant que celui des hommes ne connaissent la même destinée ... L'amour, la haine, la vengeance, l'engagement, la fidélité, la trahison ...
Et les derniers mots, qui laissent craindre ... je n'en dis pas plus.
Courez lire ce texte, vraiment, si riche et si beau que je ne suis pas parvenu à dégager de citations, tant il m'aurait fallu ... recopier le texte in extenso !
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Un jeune fantôme naît dans une maison bourgeoise du sud du pays, certainement la France bien que le pays ne soit pas cité. Ses parents disparaissent et son oncle Boris le conduit dans un rassemblement de fantômes qui décide de le mettre en apprentissage dans une vieille maison de fermiers avec une autre fantôme, Lili dont il tombe amoureux. Il devient ami avec le chien Boulette bien que les relations entre fantômes et créatures vivantes soient prohibées. Il découvre que Boris appartient à un réseau de résistants qui lutte contre les fantômes acides, ceux-ci veulent purifier la nation.

Or le monde des fantômes vit en avance ce que l'humanité va devoir affronter. C'est le 30 janvier 1933. Il fuit bientôt avec Lili et se cache dans un musée d'art protégé par le fantôme Maurice mais celui-ci travaille en fait pour les fantômes acides, il emprisonne Lili et la livre a l'ennemi qui l'envoie en déportation. le héros fuit à nouveau, retrouve la résistance après bien des pérégrinations et il est engagé pour infiltrer avec un comparse, Robinson, le cabinet du maréchal commandant les fantômes acides. Mais Robinson est aussi un traître...


Ce roman a obtenu le prix Vendredi 2018. L'écriture est soignée. Si l'histoire des fantômes est tout d'abord une métaphore du despotisme et de la dictature, l'auteur choisit ensuite de nommer les choses et de créer le parallèle avec la seconde guerre mondiale.
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Dans ce roman magnifiquement illustré, Nicolas de Crécy transpose la Seconde Guerre Mondiale dans le monde des fantômes. Nous suivons les aventures d'un petit fantôme qui part à la recherche de ses parents disparus. On reconnait les nazis sous les traits des Fantômes Acides, les grandes figures de la résistance avec les fantômes Résistants Résistants...
Les illustrations apportent un véritable enrichissement au texte, elles fourmillent de détails et contribuent à l'ambiance sombre du roman. Les tons dominants noirs, bleus et ocres renforcent le sentiment d'horreur, de mélancolie et de tristesse du récit.
Cette oeuvre permet d'aborder les atrocités de la guerre avec les plus jeunes ; mais pas seulement, la maturité du texte permettant également d'interpeller les adultes.
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Sujet : l'histoire est narrée par un très jeune fantôme, qui va se retrouver au milieu d'un conflit entre les FA (Fantômes Acides) et les FR (Fantômes Résistants), une guerre qui préfigure celle que vont se livrer les humains quelques années plus tard. le narrateur, qui a perdu ses « parents », est conduit par Boris, son « oncle », dans une ferme où il va faire la connaissance de Lili, un peu plus âgée que lui et également orpheline. Tous deux hantent le grenier, mais ressentent vite le désir de parcourir le monde et d'aider leurs aînés Résistants dans leur combat contre les FA. Ils entraîneront dans cette aventure la chienne de la ferme, Boulette, pour laquelle le jeune fantôme ressent de l'affection malgré l'interdiction d'interragir avec les êtres vivants. Il est aussi de plus en plus attiré par sa jeune compagne Lili, mais hélas celle-ci est enlevée par un commando d'ennemis pillards d'oeuvres d'art. Dès lors le petit fantôme n'aura plus qu'un but : retrouver son amie et ses parents, et pour ce faire il se porte volontaire pour une mission d'infiltration dans un camp FA, en compagnie de Robinson, une autre jeune recrue. Ils vont rapidement grimper les échelons de la Jeunesse FA, et gagner la confiance des gradés. Mais Robinson s'est tellement bien intégré qu'il va finir par tourner son drap et trahir le narrateur, alors que celui-ci était sur le point de retrouver la trace de Lili, du moins le croyait-il...
Ce que j'en ai pensé : sans conteste, ce roman est une réussite d'un point de vue du mariage entre les illustrations (de grande qualité), et le texte, bien écrit, dans un style plutôt poétique mais en même temps très réaliste. le parallèle entre la guerre des fantômes et la seconde guerre mondiale est on ne peut plus clair, on retrouve de nombreux éléments : la Résistance et ses réseaux, les Jeunesses hitlériennes, le pillage des oeuvres d'art, les camps d'extermination etc... Il est même fait référence à Anne Franck et à son Journal dans un des derniers chapitres. L'idée d'imaginer un monde où des fantômes vivraient la même histoire que les humains mais un peu plus tôt est originale, je n'ai pas souvenir d'avoir déjà lu quelque chose sur ce thème.
Mais malgré toutes ces qualités, je n'ai pas complètement accroché. le texte m'a souvent paru erratique, décousu de fil blanc, et les descriptions trop complaisamment crues. L'une d'entre elles m'a particulièrement interpellée : celle de la mort supposée de Boulette. Je pense qu'une telle image pourrait choquer de jeunes lecteurs un peu sensibles. C'est sûr, décrire une guerre ne se fait pas avec des phrases joyeuses et en évoquant des scènes gaies, mais là, c'est vraiment trop noir et dénué de tout espoir, jusqu'à la dernière phrase. En refermant le livre, on se sent oppressé et triste, ce qui à mon sens n'est pas le but d'une lecture jeunesse.
Conclusion : vous l'aurez deviné, je ne recommanderai pas cet ouvrage en collège en lecture autonome, tout au plus j'en sélectionnerai quelques extraits pour un travail avec un(e)prof de lettres sur la représentation fictive d'une guerre, et la comparaison avec les faits réels.
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Je rejoins tous les lecteurs sur un point : les illustrations sont très belles, rien à dire là-dessus !

Quant à l'histoire... je suis passée à côté.
On sent vite que l'auteur veut parler de la seconde guerre mondiale et de ses ravages aux plus jeunes. Il place donc le conflit sous la signe du fantastique et, à travers son narrateur fantôme, il assigne d'autres noms aux Nazis, d'autres procédés pour parler de l'enfermement et de l'extermination des Juifs.
Mais sans apporter un nouvel éclairage, sans donner un supplément d'âme à ses personnages qui, de par leur nature ectoplasmique, semblent détachés des évènements et de leurs propres émotions.
Je n'ai ressenti aucune tristesse à l'annonce d'évènements tragiques, je pense notamment à . Difficile de s'attacher à des draps blancs, encore moins quand on a droit à un texte si court qu'on le survole presque.
Le bouquet final a été le coup de foudre du héros avec une personne bien connue de cette époque, fait pour ajouter un peu de pathos supplémentaire sans paraître le moins du monde crédible.

Je sais qu'il n'est pas évident de parler de cette période aux plus jeunes, mais de nombreux jeunes lecteurs (8-10 ans) de ma bibliothèque empruntent régulièrement des romans / biographies à ce sujet. Je pense notamment au journal d'Anne Frank, au garçon en pyjama rayé et surtout au splendide Max.
Quand ils se mettent à se passionner pour cette période, on ne les arrête plus et ils sont bien plus solides qu'on ne pourrait le croire.
Les amours d'un fantôme en temps de guerre n'est malheureusement pas un roman que je leur conseillerai.
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