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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout débute avec la catastrophe de Tchernobyl et son nuage qui fort heureusement n'a pas osé franchir la frontière française. Nicolas et son cousin Guy décident de retaper une vieille Citroën Visa et de prendre le chemin de l'Europe de l'Est destination le sud de la Turquie. Impossible de tenir à deux dans la voiture le soir venu notamment à cause des nombreux livres qu'ils ont décidé d'emmener avec eux, alors enfermé dans leur sac de couchage c'est sur le toit de la voiture qui s'allonge afin d'éviter les potentiels animaux sauvages. Au premier matin ils seront réveillés par deux individus très amusé par le spectacle, les deux hommes sont des vendeurs de tapis qu'ils s'empressent déballer devant Nicolas et Guy pour leur montrer leur savoir faire. Tout leur périple sera sous le sceau de l'incongruité même si celui-ci était bien préparé, on n'est jamais à l'abri du hasard.

Ils traverseront des paysages magnifiques, feront des rencontres mémorables, le tout retranscrit à travers des souvenirs qui ne sont pas toujours bien précis dans la tête de l'auteur.  Road Movie pendant ces années 80 chargées d'événements où deux cousins partent pour une grande balade pendant laquelle le poète Henri Michaux fait quelque fois des apparitions surréalistes qui pour ma part m'ont un peu perturbées. J'ai beaucoup apprécié les différentes rencontres notamment avec la découverte de ce village presque magique sous et dans les arbres, mais un peu moins la traversée de pays sans arrêt aucun car n'ayant obtenu qu'un visa de transit et dans ces cas là il est juste question de paysages voire simplement de route. 

Pas spécialement fan du trait de Nicolas de Crécy pourtant cet album m'a fait découvrir une autre facette de cet illustrateur: la mise en lumière de ces décors improbables qu'il a pu pénétrer. Peu convaincue par Période glaciaire il est fort possible que que je me laisse tenter par d'autres ouvrages de l'auteur.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Tout d'abord je précise que j'adore le coup de pinceau de Nicolas de Crécy. Ajouté à un récit authentique de road movie dans une Citroen Visa, je me suis donc lancé avec passion dans cette bande dessinée. Car outre la réflexion, je recherche aussi le plaisir dans la lecture. Il y a aussi cette réflexion par rapport au voyage de Nicolas Bouvier dans sa Fiat Topolino.
Ça c'est l'aventure, une vieille Visa rouillée au fond du jardin, au lieu de la mettre à la casse, avec son cousin, ils la réparent puis décident d'aller au plus loin qu'elle les mènera. Et le petit 650 cm3 sera bien courageux.
Je classe cet ouvrage dans mes récits de voyage sympa.
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J'ai trouvé ce récit autobiographique se passant durant l'été 1986 assez intéressant par moments, malgré une certaine monotonie de l'action composée de petites anecdotes.

Quand on est jeune et célibataire, on détient la liberté de faire des choses un peu folles, comme le fait de partir à l'aventure avec une vieille petite voiture retapée pour parcourir des milliers de kilomètres et explorer de nouveaux pays. Il s'agira de traverser la France, l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et enfin la Turquie.

Il y avait les ennuis mécaniques. Il y a les livres embarqués. Il y aura surtout un voyage assez étrange, composé par un court passage, car possession d'un visa seulement en transit. C'est un vrai road-movie dans la plus grande tradition.

Au niveau de la construction, j'aurais préféré plus de linéarité, car le récit est ponctué de nombreux flash-back qui nuisent un peu au rythme. Celui concernant la vierge Marie sera d'ailleurs assez édifiant. J'ai bien aimé le mystère de la station-essence disparue. Par contre, le passage de l'homme au casque rouge m'a un peu ennuyé.

Au final, une oeuvre assez nostalgique d'une époque révolue, qu'on peut regretter.
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Le récit n'est pas linéaire, l'alternance entre le présent du voyage et les souvenirs d'enfance (visite à la grand-mère, trajet de nuit dans la voiture familiale, vacances traumatisantes dans une colonie catho pure et dure) donne un rythme particulier à l'histoire. Trente ans après, difficile de restituer les faits avec précision. L'exercice de mémoire est forcément fragmentaire, sélectif. On dirait que seuls les bons souvenirs sont restés et que les moments de galère (sans doute nombreux étant donné les conditions du voyage) n'ont pas survécu à l'épreuve du temps. le résultat est néanmoins cohérent et la lecture d'une grande fluidité.
D'habitude, Nicolas de Crecy aime naviguer à la frontière du réalisme et du fantastique. Dans ce road trip autobiographique il privilégie pour la première fois le réel sur l'imaginaire afin de raconter ce qu'il lui est vraiment arrivé. Il s'autorise malgré tout quelques parenthèses surréalistes, faisant par exemple apparaître le poète Henri Michaux en motard casqué venant lui reprocher d'utiliser sans autorisation des citations issues de ses recueils.
Une plongée nostalgique et réussie dans les années 80.

Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Une Bd que j'ai eu du plaisir à lire, qui m'a emmené dans un voyage brinquebalant, à travers les paysages d'Europe du centre et de l'Est , mais aussi dans la mémoire du protagoniste, plus loin encore que cet été 1986.
Le dessin est fin et agréable à suivre. On se fond dans le décor de suite, qu'il pleuve ou qu'il vente. On dort nous aussi sous les étoiles, et on se sent aussi un aventurier...
Le scénario est uniquement resserré autour des deux cousins, et ça m'a donné l'impression d'une certaine fermeture face à l'infinie liberté de la route. Les rencontres sont anonymes et fugitives : les cousins n'ont qu'un visa transit, et c'est frustrant. La relation entre les deux conducteurs n'est pas étoffée, ni leur personnalité d'ailleurs. Tout semble venir au compte goutte, répondant à l'écho de l'instant, au détour d'une route qui nous emmène vers un futur incertain.
J'ai bien aimé les incursions surréalistes d'Henri Michaux, ça amène de la fantaisie à ce récit de voyage. Et ça m'a fait découvrir Ailleurs !


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Ce qui prend de suite le lecteur, avant même qu'il n'ait ouvert l'album, c'est le graphisme bien particulier.
L'aspect aquarelle saute aux yeux mais très rapidement on se rend compte que le contour est précis, évoquant le trait de la ligne claire. le dessin est précis mais pas stricte sans raideur, se combinant parfaitement avec les coloris tout en nuances et laissant libre court aux côtés poétiques et parfois oniriques.
Le lecteur est amené dans un road movie dont l'objectif très simple consiste à aller le plus loin possible avec cette Visa digne d'aller directement à la casse.
C'est l'occasion d'avoir un aperçu sur les pays traversés à travers des yeux totalement détachés des contingences politiques et nimbés de souvenirs d'enfance.
Le récit est axé sur les deux personnages, il ne faut pas s'attendre à un carnet de route. La Visa figure dans le titre et donc, à juste titre, a une place importante dans le récit.
Pour ma part, je n'ai pas compris quel était l'intérêt de l'intervention du personnage à moto. Peut-être est-il pour ajouter un peu d'intemporalité, de fantastique mais, à mes yeux, il ne m'apparaît pas comme nécessaire.
Petite erreur technique : le scénariste parle d'une Visa deux temps qui n'a jamais existé alors qu'il veut parler d'une Visa deux cylindres qui, elle, a bien existé. La recherche du carburant deux temps aurait pu être source de difficultés supplémentaires.

Un très bel album que j'ai surtout apprécié pour le graphisme. Dans le scénario j'ai surtout apprécié, le côté "déconnecté" des deux cousins.

4 pour le graphisme
3 pour le scénario
Donc, 3.5
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Nous retrouvons les vrais baroudeurs d'avant le tourisme de masse et l'absence de frontières depuis l'Union Européenne. 2 cousins décident de pousser le plus loin possible leur petite voiture et parcourir des pays par la route. Ils font des rencontres pas forcément cocasses ni majeures, mais ils observent et traversent des pays.
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