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sur 123 notes
invisibilité d'Andrea Cremer & David Levithan. (Genre : Fantastique).

Editions : Michel Lafon
Prix : 15,95€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015 (Sortie le 11 juin)
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : Invisibility

.Résumé :
Stephen est invisible depuis toujours
Une malédiction impossible
Jusqu'au jour où Elizabeth le voit
Elle seule peut briser le sort
Au risque de les séparer à jamais

.Mon avis : Ce roman, je l'avais repéré en VO par son incroyable couverture et par son résumé accrocheur. Quand j'ai su que les éditions Michel Lafon allaient le traduire, j'ai été ravi. Je l'ai lu en lecture commune avec Momoko de « Mo comme Mordue ». Je dois dire que le travail effectué sur la couverture française est juste magnifique. Je l'adore, plus que la VO, et les futurs lecteurs n'hésiteront pas à se retourner dessus en librairie. Franchement, c'est un roman qui a des défauts. Mais c'est un de ceux où on s'en fout complètement ! J'ai adoré ma lecture.

.Très vite, on fait la connaissance de Stephen, l'homme invisible. Il nous raconte sa vie, comment cela est arrivé et où il en est actuellement. J'ai trouvé cette entrée en matière intéressante. On rentre directement dans le vif du sujet et j'aime ça. Puis, deuxième chapitre et j'ai été surpris. Aucune indication ne met en avant le fait qu'on change de point de vue. Et on rencontre Elizabeth et sa famille. Au bout de ces chapitres, nos protagonistes se rencontrent et c'est la stupéfaction.

.J'ai vraiment adoré nos deux personnages principaux. Ils sont totalement opposés dans leur caractère mais se complètent parfaitement. D'un côté on a Stephen, invisible depuis sa naissance. Un garçon de 16 ans qui vit reclus dans son appartement. Qui sort en faisant attention à tout ce qui se passe autour de lui. Il est chétif, cérébral et se pose beaucoup de questions sur lui-même. de l'autre Elizabeth qui est franche et dynamique. Dès leur première rencontre elle n'hésitera pas à bouger Stephen. Je vous avoue que je m'attendais à avoir des personnages adultes. Mais les auteurs ont réussi à bien les travailler et à nous les rendre attachants. Tant Stephen et son côté solitaire qu'Elizabeth et son côté dur à cuire. Il y a aussi Laurie, le frère de cette dernière. Il apporte une touche d'humour et une bouffée d'air frais !

.Le rythme est incroyablement bon. L'alternance des points de vue permet au lecteur de tourner les pages avec envie. On a envie de savoir ce que pense l'autre personnage, ce qui se passe dans sa vie. de plus les chapitres ne sont pas très longs ce qui apportent une fluidité importante à l'intrigue. Andrea Cremer et David Levithan commencent doucement leur histoire. Pour ensuite l'accélérer et la rendre addictive. Ils mettent en avant les sentiments, l'univers du bouquin et j'ai adoré. C'est une histoire qui ne s'essouffle pas pour notre plus grand bonheur.

.Là où j'ai été encore surpris c'est par la tournure que prend l'histoire. Je m'attendais à lire une belle histoire d'amour avec une pointe de fantastique. Mais que nenni ! Les auteurs ont développé les deux aspects du roman. Sauf que pour moi ils ne les ont pas assez poussés. La relation entre Stephen et Elizabeth est toute mignonne. On sent une attirance, un lien qui les unit. Mais j'ai trouvé que l'amour qu'il y avait entre eux était mis de côté. Pas assez exploité pour moi. Puis l'univers qui m'a beaucoup plu. Je ne m'attendais pas à le découvrir et je suis resté sur les fesses. Il est très intéressant mais pas assez approfondi là aussi. Ce sont deux bémols que je soulève mais qui pendant ma lecture ne m'ont pas gêné le moins du monde. C'est tellement addictif et bien écrit qu'on s'en moque complètement.

.Oh mon dieu l'écriture de ce roman est divin. Parce qu'on arrive très bien à identifier les deux styles. Andrea Cremer a écrit les chapitre d'Elizabeth et David Levithan ceux de Stephen. Je dois reconnaître qu'Andrea a une très jolie écriture. Très concise et portée sur les sentiments. Mais celle de David m'a totalement transporté. J'ai adoré les répétitions, les phrases et les mots qu'il a pu choisir. C'était limite poétique et j'avais tellement hâte de le lire… Et là on arrive à la fin et j'ai envie de dire WTF ! C'est quoi cette fin où on est totalement frustré. Si je ne me trompe pas c'est une one-shot en plus ! Ce n'est pas possible de nous faire ça…

.Bref vous l'aurez compris, j'ai littéralement adoré « invisibilité » d'Andrea Cremer et David Levithan. Des personnages attachants, un rythme de folie. Même si l'histoire d'amour et l'univers ne sont pas mis en avant comme il le fallait, cela reste tout de même très intéressant et passionnant ! Et une écriture à quatre mains que j'ai adoré au possible. Je pense que si le style avait été banal, ce roman l'aurait été tout autant… Mais ici, ça fait toute la différence !

.Ma note : 8,5/10.
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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Il n'y a pas eu beaucoup de bons avis pour ce roman et comme je suis toujours intriguée par les avis mitigés, je me suis dis que j'allais tenter ma chance…

Stephen est né invisible. Personne n'a jamais pu le voir. Sa mère est restée auprès de lui jusqu'à ce qu'un AVC l'emporte. Son père lui a préféré une vie plus normale et est parti. Aujourd'hui, à 16 ans, Stephen vit seul dans l'appartement qu'il partageait avec sa mère et son père pourvoit à ses besoins. Il passe ses journées enter la lecture, la télé et les sorties au parc à observer les passant jusqu'au jour où Elizabeth l'apostrophe dans le couloir de leur bâtiment.

invisibilité aurait pu être une très belle romance si elle avait été plus poussée. le roman alterne vite les deux points de vue, Stephen face à cette exception qui peut le voir et Elizabeth attirée par cet adolescent discret et mystérieux. Pendant un bon bout de temps, Elizabeth reste dans le flou quant à la condition de Stephen jusqu'à ce qu'elle décide de lui faire la surprise de le présenter à son frère Laurie.
A partir de ce moment le côté fantastique prend beaucoup de place et Elizabeth finit par supplanter Stephen en tant que personnage principal. Pendant une grande partie du roman, c'est comme si on marchait avec une épine dans le pied, j'étais très perturbée par l'état de Stephen n'arrivant pas à l'imaginer errant dans notre monde. Petit à petit apparaissent des lanceurs de sorts et des chercheurs de sorts comme un cheveu sur la soupe. On est arrivé à imbroglio de sorts et malédictions, abstraites, décrites tant bien que mal à travers le regard d'Elizabeth mais sans réel consistance.
Autant la romance que le fantastique ne sont pas exploités jusqu'au bout et on reste en surface, ne prenant pas pleine mesure de l'intrigue.

Pourtant les personnages ont une certaine profondeur et des caractères bien marqués. Sans mauvaise blague Stephen est un garçon effacé dû à sa constante solitude. Elisabeth va lui permettre de s'épanouir. C'est dommage qu'au fur et à mesure de l'avancé du roman il soit éclipsé. Il y avait moyen de le rendre plus intéressant et de lui donner un vrai rôle dans son histoire qu'il puisse prendre en main son avenir.
Elizabeth et Laurie ont emménagé il y a peu dans le même immeuble que Stephen. Laurie, qui est gay, a subi des agressions dans leur ancienne ville du Minnesota. C'est un nouveau départ, mais Elizabeth est devenu méfiante et renfermée. Au côté de Stephen, elle va créer un cocon rassurant et reprendre goût aux autres. Par contre elle se surestime beaucoup et même si elle prête à prendre des risques pour les gens, elle se met surtout en danger.
Laurie est le personnage qui m'a le plus touché. Toujours de bonne humeur, il respire l'optimisme malgré ce qu'il a vécu. Il fait passer les mauvais moments avec humour. Il finit par être très proche de Stephen comme si aucune malédiction ne les séparait

David Levithan et Andrea Cremer ont réussi à créer une histoire originale dans le fond, mais qui manque cruellement de profondeur. A partir du moment où Elizabeth découvre qu'elle peut voir les malédictions et peut peut-être agir, le roman s'éternise sur sa formation avec Millie qui, foncièrement, ne sait pas plus qu'elle comment l'aider. Hormis ça, l'écriture est fluide et le roman se lit plutôt bien. L'alternance des points de vue donne un peu de rythme et permet au lecteur de découvrir les sentiments des deux protagonistes.

invisibilité est un roman qui aurait pu être prometteur, mais qui tourne en rond et met beaucoup de temps à arriver à son dénouement alors que la romance et le côté fantastique ne sont que survolés. Petit point pour la fin ouverte qui peut laisser sur sa faim, mais qui a le mérite de ne pas faire dans la facilité.
Lien : https://lapucealoreilleblog...
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L'intrigue développée par ce duo d'auteur est franchement originale. Un adolescent invisible qui devient visible aux yeux d'une seule et unique personne, c'est une idée que je n'avais pour le moment jamais lu. En plus, je trouve toujours intéressant les récits qui font intervenir des éléments fantastiques dans une trame ancrée dans la réalité.

Un avis global plutôt mitigé à découvrir en cliquant sur le lien.
Lien : http://boumabib.fr/2015/07/1..
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Ma chronique: Et c'est parti pour une chronique sur ma dernière lecture. Un partenariat avec les Éditions Michel Lafon avec qui j'ai passé un très bon moment.

Comme d'habitude, on commence par un résumé à ma sauce. Celui proposé par l'éditeur étant assez concis, ça sera un petit plus. Ce livre, c'est donc principalement l'histoire de Stephen, un jeune homme de dix-sept ans, né invisible. de cette invisibilité, il ne sait pas grand-chose, seulement que ça vient d'une malédiction. Depuis la mort de sa mère, il vit seul dans son appartement New-Yorkais, entretenu par un père distant habitant à l'autre bout du pays.
Sa douloureuse solitude se voit bouleversée par l'arrivée dans son immeuble d'Elisabeth. Pourtant comme les autres en apparence, la jeune fille s'avère cependant être la première personne à pouvoir le voir.
Commence alors une quête pour obtenir des réponses, mais aussi pour tenter de briser cette malédiction. Parviendront-ils à la conjurer?

Passons à ce que j'en ai pensé maintenant.
Déjà, je dois dire que m'étant pour ma part contentée du court résumé de l'éditeur et de la couverture, sans lire de aucun retour sur la blogosphère, je ne m'attendais pas du tout à trouver là une histoire young adult. Première surprise. La seconde, c'est que je ne pensais pas que le fantastique finirait par y prendre une place si importante. Pour autant, ma lecture n'en fut pas moins bonne. du tout même!
Du coup, un petit mot concernant l'univers magique. Il est construit de manière très simple et totalement inédite. du moins pour ma part, je n'avais jamais lu d'histoires construites sur un système semblable. J'ai apprécié ce choix de légèreté qui a permis d'éviter que la lecture ne s'englue dans des descriptions et explications complexes.
La trame, elle, m'a paru relativement équilibrée, même si à quelques points du récit j'ai ressenti quelques petites baisses de régime qui m'ont donné une sensation de longueur. La fin m'a laissée un peu sur ma faim par contre. Sûrement trop habituée aux épilogues presque toujours heureux et parfaits.

(La suite au bout du lien :D)
Lien : http://www.tahichaschronicle..
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Je remercie les éditions Michel Lafon pour leur confiance. La couverture envoûtante de ce roman m'avait tout de suite tapée dans l'oeil et malgré les critiques parfois un peu mitigées qui fleurissaient sur la toile, j'étais décidée à me faire mon propre avis. J'ai donc commencé ma lecture avec Alicia, du blog papillon voyageur, et plus on avançait dans nos paliers, plus on en venait à la même conclusion : invisibilité est un roman original, bien écrit, mais qui comporte des couacs qui m'ont empêché de totalement croire en l'histoire.

Stephen est un adolescent de seize ans qui vit à New York. Seulement, il ne ressemble à personne d'autre, il est né invisible. Son père l'a quitté pour fonder une famille ailleurs, et sa mère, après avoir fait tout son possible pour l'élever dans l'amour et la tendresse, a succombé à une maladie. le jeune homme est donc tout seul depuis environ un an, et la solitude lui pèse affreusement. Personne ne le voit, personne ne le dévisage. Il erre comme un fantôme depuis toujours.

Mais tout est sur le point de changer le jour où une nouvelle famille s'installe dans son immeuble. Par le plus pur des hasards, il fait la rencontre d'Elizabeth, une jeune fille du même âge que lui. Et contrairement aux autres, Elizabeth, elle, parvient à le voir. Malgré l'incongruité de la situation, quelque chose va naître entre eux, tout comme un désir impérieux de briser la malédiction dont Stephen est la victime. Et Elizabeth semble être la personne toute désignée pour ça.

J'aime beaucoup les histoires qui allient la romance au surnaturel. Ça peut donner des mélanges surprenants. Malheureusement, ici, ça n'a pas vraiment pris. Pourtant, tous les éléments étaient là pour fasciner le lecteur. Dès le début, je me suis sentie proche de ce pauvre garçon invisible aux yeux de tous. J'avais envie qu'il trouve quelqu'un à aimer, et quelqu'un qui puisse l'aimer en retour. Mais ça a un peu pêché, et je pense que c'est parce qu'on assiste à peine aux prémices de leur béguin qu'ils sont déjà en train de se déclarer leur flamme. C'est allé un peu trop vite à mon goût, je n'ai pas vraiment ressenti cette excitation concernant le couple. Alors que les auteurs semblaient vouloir mettre l'accent sur cet aspect de la trame : l'histoire d'amour.

Cela dit, j'ai trouvé l'idée de la malédiction et de tout ce que ça implique… brillante ! C'était original, bien pensé et même addictif à certains moments. On découvre cette mythologie qui imprègne les rues de New York, et le mix était assez détonnant, ça collait vraiment bien. Après, la façon dont les auteurs ont choisi de l'exploiter peut ne pas plaire, car le rythme est assez lent. J'ai cependant beaucoup apprécié les scènes qui se passaient dans le métro ou dans Central Park. Elles rajoutaient une crédibilité qui manquait dans les autres aspects du récit.

Quant aux personnages, il y a aussi beaucoup à dire. Stephen m'a intriguée dès le début, lorsqu'on le découvrait avec les yeux d'Elizabeth. Hésitant, parfois passif et en retrait… Au lieu de m'ennuyer, son comportement m'a paru parfaitement adéquat avec sa situation. Habitué à être invisible, il a tendance à se comporter comme s'il n'était pas vraiment là, même quand on le voit.

J'ai été agacée par Elizabeth dès le début. J'ai trouvé son attitude très saccadée. Parfois paniquée et l'instant d'après anormalement sûre d'elle, j'ai eu des difficultés à la cerner et à comprendre certains de ses agissements. Malgré ça, elle n'est pas dénuée d'un fort caractère, ce qui n'est pas désagréable. J'ai quand même préféré son frère, Laurie, qui, à mes yeux, est le gros point fort de ce roman. Son passé (assez violent et secret) l'a rendu plus méfiant, mais il n'en est que plus fort et détend l'atmosphère en toute occasion. J'ai particulièrement adoré ses répliques incongrues qui allègent les situations les plus tendues.

Il y a également un protagoniste qui m'a marquée, mais dont je ne parlerai pas en détail ici ; il s'agit de Maxwell. On ne peut qu'admirer le rôle machiavélique qui lui a été attribué. Même lorsqu'il n'était pas là, il laissait une empreinte bien particulière.

Les plumes des auteurs se marient très bien. le style est clair, aérien, même si j'ai trouvé que les scènes surnaturelles étaient mieux décrites par Andrea Cremer que David Levithan (cela peut sans doute s'expliquer par le fait qu'elle écrit plus de livres qui prennent place dans l'imaginaire que lui).

J'en viendrai maintenant à la fin. le scénario devient haletant et particulièrement envoûtant dans les dernières pages. J'avançais sans voir le temps défiler. Malheureusement, cette conclusion ne m'a pas du tout convaincue. J'ai eu l'impression que les auteurs avaient agité une carotte sous mon nez pendant plus de 400 pages, pour finalement retourner au point de départ. J'ai refermé le livre en me disant : “tout ça pour ça ?!”. Ce n'était pas la fin que j'attendais, mais alors pas du tout.

En résumé, invisibilité a été une lecture agréable. La mythologie abordée est excellente et les plumes qui nous relatent l'histoire sont empreintes d'une vraie poésie. Malheureusement, des détails m'ont tout de même chiffonnée : une trame qui traîne en longueur, une romance qui n'a pas su me convaincre et une fin un peu décevante. C'est donc un avis en demi-teinte, en ce qui me concerne.
Lien : http://april-the-seven.weebl..
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Déception ! Ce livre avait pourtant bien commencé, dès le premier chapitre on est immergé dans l'histoire, ou plutôt la malédiction, de Stephen quand soudain Elizabeth chamboule tout en le voyant. C'était bien parti mais j'ai fini par ne plus pouvoir supporter l'héroïne et j'ai fini par lever les yeux au ciel devant le manque de crédibilité…

Stephen est invisible depuis qu'il est né, j'ai aimé découvrir son univers, comment il doit vivre et faire attention à tous ces petits détails qui ne nous semblent pas important lorsque l'on est visible. Elizabeth est un personnage que j'ai apprécié au début mais ça s'est vite dégradé plus j'avançais dans le récit… Ils ont fini par m'exaspérer !

Stephen, qui comprend enfin sa malédiction et son origine, ne bouge pas le petit doigt pour changer quoi que ce soit ! A un moment, il propose même à Elizabeth de laisser ça de côté et d'aller se détendre au cinéma… (Tu penses que c'est vraiment le moment pour ça ?). Quant à Elizabeth, elle semble porter le poids du monde sur ses épaules ! Je suis d'accord que ce qui est arrivé à Laurie, son frère, est impardonnable mais j'ai l'impression que lui le vit beaucoup mieux qu'elle qui a l'air cent fois plus affectée. Pareil pour la malédiction qui touche Stephen, à un moment, on aurait dit que c'était sa malédiction à elle. J'ai eu l'impression de tourner en rond ! Heureusement que Laurie était là pour relever un peu le niveau, il donnait un peu de fraîcheur à tout ça.

Ensuite, concernant l'histoire, j'ai trouvé original l'introduction de la magie, des sorts et des malédictions. Mais pour ce qui est de la romance, tout va trop vite, c'est l'amour fou au bout de deux jours. Et ça, ça ne passe malheureusement plus avec moi. Puis certaines choses manquaient de crédibilité, notamment l'apparition soudaine du don d'Elizabeth juste quand on en a besoin (le hasard fait bien les choses), laquelle apprend à le maîtriser en deux temps trois mouvements. Dans ce livre, je pense que les bonnes idées y étaient, c'est juste que c'est un tome unique et que pour ça, certaines choses n'ont pas été assez développées, tout va trop vite pour être entièrement crédible. J'étais pressée de le terminer car je voulais quand même savoir ce qu'il advenait de Stephen et d'Elizabeth. Et frustration totale pour ma part concernant cette fin !

Bref, invisibilité de David Levithan et Andrea Cremer n'était probablement pas un livre pour moi ! Malgré un début très prometteur avec l'histoire des malédictions et des sorts, j'ai fini par m'ennuyer et par avoir les protagonistes en horreur… C'est une déception pour moi.
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Ce roman est pour moi divisé en trois parties :

Avant où il y a la romance normale (en occultant le fait que Stephen est invisible).

Puis ça devient intéressant quand on rencontre Millie, l'accent étant mis sur le surnaturel.

Et ensuite c'est la déchéance mais Stephen et Élizabeth continue de faire semblant. Quelque part c'est pathétique mais qui suis-je pour Juger ?

La couverture est sublime et me fait m'interroger encore plus. Elisabeth est la « grande » soeur de Laurie qui à priori à 13-14 ans. Mais son âge n'est pas indiqué clairement de même que celui de Stephen. Elle passe ses journées seule à la maison à ne rien faire. Là encore ça indique une notion d'un certain âge. La couverture donne l'impression qu'ils sont adultes. le livre en lui-même qu'ils sont matures. En même temps dans leur situation quoi de plus normal ? Mais on ne dirait pas des ados.

Attention ça n'enlève rien à l'histoire, c'est juste que la perception n'est pas la même.

J'ai lu ce livre relativement vite même si ce n'est pas un coup de coeur à proprement parler. Je n'avais jamais lu d'Andréa Cremer n'étant attirée ni par le steampunk ni par les histoires de Loups (garous ou non) avant ni même de David Levithan mais j'avoue qu'on ne dirait pas que l'histoire a été écrite à quatre mains vu la fluidité.

La fin laisse potentiellement énormément de questions donc une ouverture pour un éventuel tome 2 même si la relation d'Élisabeth et Stephen n'a pas encore une fois pour moi) évoluée dans le bon sens. Ma partie préférée restant toute la partie avec la magie ce qui est bizarre vu qu'en général mon truc c'est la romance.
Lien : http://place-to-be.net/index..
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Je n'ai pas du tout accroché à invisibilité.
Je trouvais la couverture magnifique et le résumé intriguant, mais ce roman n'a pas atteint mes espérances.

L'écriture est bonne sans être non plus superbe. le style des auteurs est un peu lourd à mon goût, surtout les chapitres du point de vue d'Elizabeth. Il y a souvent trop de descriptions et les auteurs s'attardent sur des conversations et des réflexions intérieures qui n'ont pas lieu d'être.

Stephen, invisible depuis sa naissance, a perdu sa mère il y a un an et son père n'est jamais présent pour lui. Alors qu'il croyait rester invisible toute sa vie à cause d'une malédiction dont il ne sait rien, Elizabeth emménage à deux portes de chez lui. Et chose surprenante, elle le voit. Des liens vont donc se tisser entre les deux personnages jusqu'à ce qu'ils fassent la rencontre de Millie, chercheuse de sorts, qui va les aider à comprendre de quel maléfice Stephen a été frappé.

Le résumé est plutôt alléchant, non ?
Eh bien ne vous y fiez pas, car le début du livre est super, on se retrouve dans la peau de Stephen, né invisible, né pour être seul et incompris. Et là, Elizabeth arrive, et l'ambiance installée dans le premier chapitre se désagrège ; c'est un personnage exaspérant tout d'abord parce qu'elle se prend toujours la tête, que son esprit vagabonde toujours sur des sujets inintéressants, et qu'elle est têtue. de plus, la première moitié du livre montre que Stephen est le personnage principal, et tout à coup toute l'histoire se focalise sur Elizabeth, et ça ne m'a pas plu.
Je n'ai pas réussi à m'identifier aux personnages et c'est bien dommage, car c'est la base d'une histoire réussie. Et si on n'arrive pas à s'identifier à eux, on ne peut pas apprécier le roman.

La fin m'a déroutée, fait sortir de mes gonds, exaspérée.
Je ne m'attendais pas à cette issue. Je me suis dit : "Et c'est tout ?". C'était beaucoup trop simple à mon goût.

Pour finir, je voudrais dire qu'invisibilité a été une grosse déception. L'histoire part dans tous les sens arrivée au tiers, et devient moins plausible, même niaise.
De plus, l'absence de descriptions sur "l'histoire d'amour" entre Stephen et Elizabeth m'a beaucoup dérangée. Je n'ai pas vu une seule once de sentiments si ce n'est à la fin.
Ca m'attriste de dire tout ça d'un livre qui était au départ si prometteur, et j'ai cru que j'avais un problème de penser tout ça, mais en voyant tous les autres commentaires, ça m'a rassurée de constater que je n'étais pas la seule.

Bonne lecture !
Lou
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Après plus d'une année dans ma PAL, je me suis enfin décidè à sortir INVISIBILITE. Mais contre toute attente ce roman est une déception.



Dommage que ce roman, malgré une intrigue intéressante ne tienne pas la route sur tout le roman. Cela démarrait bien mais petit à petit l'histoire prend l'eau. Heureusement, les personnages sont hyper attachants et on prend plaisir à les suivre dans leur aventure afin de découvrir comment briser le sort qui a été jeté sur Stephen, qui est invisible pour tout le monde sauf pour Elisabeth sa nouvelle voisine. Aidé du frère de celle ci, nos jeunes amis vont devoir tout mettre en oeuvre afin de découvrir toute la vérité sur cette invisibilité.


L'histoire écrite à 4 mains, fait alterner les chapitres entre Stephen et Elisabeth. le style est agréable, fluide est plutôt accrocheur mais malheureusement la fin du roman nous laisse sur notre faim. Je dirais même que j'ai été frustré par ce final. Je m'attendais clairement à autre chose et j'ai eu la sensation d'avoir perdu mon temps avec ce livre d'où la déception.


Les avis concernant ce roman sont loin d'être élogieux et je ne vous conseil pas particulièrement de vous plonger dans cette histoire. Après, chacun est libre de ce faire son propre avis...


Lien : http://leslecturesdestan.blo..
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La couverture :
Elle est superbe, des couleurs qui attirent.

Mon avis :
Je remercie ma meilleure amie du blog Lectur Elle pour m'avoir offert ce livre lors de mon récent passage à l'hôpital.

A la lecture du résumé, j'étais très fébrile de commencer. Un young adult avec un jeune invisible que seule une autre jeune fille peut voir était très tentant. Malheureusement, cela en est resté là…. Les auteurs n'ont pas pu exploiter ce thème pour en faire un livre addictif.

Le début est très prometteur, on y apprend la vie quotidienne de Stephen, ce garçon invisible, condamné à la solitude depuis la mort de sa maman, rejeté plus ou moins par son père parti très loin dans son enfance. Sa rencontre avec sa voisine, va tout chambouler car elle le voit.
Mais elle ne se rend pas compte que seule, elle, peut le voir, jusqu'à ce que son frère le lui fasse remarquer. Ils décident alors de tout faire pour comprendre cette malédiction et essayer de la contrer. Une plongée dans la magie et le fantastique se déroule.

Les chapitres alternent entre la vision de Stephen et celle d'Elisabeth. Autant, tout ce que ressent Stephen est très bien écrit, on se met à sa place, autant ce qui arrive à son amie tombe comme un cheveu sur la soupe, m'empêchant de l'apprécier à sa juste valeur, tout est ‘trop'.
Les auteurs m'ont perdue quand le sort de Stephen passe au second plan vers le milieu du livre, renversant l'histoire du côté de la jeune fille. L'intrigue en devient un peu guignolesque, et j'ai tourné les pages sans vraiment d'attachement.
Il m'a manqué de la profondeur dans leur relation, des scènes plus touchantes, et une certaine crédibilité dans les rebondissements.

C'est un livre qui peut amener à un tome 2, mais qui ne fera pas parti de ma wish list si les auteurs décident d'y donner suite.
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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