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3,11

sur 123 notes
Un roman acheté lors des ventes privées Michel Lafon et j'ai vraiment beaucoup aimé.

Un jeune homme, Stephen, est sous le coup d'une malédiction jeté par son grand-père Arbus Maxwell. Sa malédiction est qu'il ne peut être vu de personne, il est totalement invisible. Mais un jour il fait la rencontre de la nouvelle voisine de pallier, Elizabeth, qui contre toute attente arrive à le voir et va tout faire pour le sortir de cette malédiction. Mais y arrivera-t'elle ?

Tout d'abord j'avais acheté ce livre car je trouvais la couverture vraiment très belle et originale. On y voit dessus un jeune homme invisible portant une jeune fille "visible". Ca m'a intrigué et je me suis laissée tenter par l'histoire.
Ensuite j'ai beaucoup aimé le style des auteurs Andrea Cremer et David Levithan. Leur écriture était fluide et prenante. On a envie de connaître la suite car ils font de leur personnages des gens attachants et intéressants.
J'ai trouvé l'histoire bien menée avec une évolution pas trop rapide pour apprécier chacun de nos héros.
L'idée du jeune homme invisible était bien trouvée. Qui n'aimerait pas un jour être invisible pour assister discrètement à des choses qui nous plairait de savoir ? Stephen possède ce pouvoir ou cette malédiction mais il arrive très bien à vivre avec. Il vit dans la simplicité et se trouve des occupations journalières jusqu'à se fameuse rencontre avec Elizabeth. Une jeune fille pleine de surprises et qui va se révéler être son seul espoir pour briser la malédiction.
J'ai bien aimé le personnage de Millie, une femme avec un sacré caractère et qui va apporter toute l'aide qu'elle peut à cette nouvelle jeune fille "chercheur de sorts"
La magie est omniprésente tout au long du livre et on passe un moment agréable à le lire. Nous avons des jeteurs de malédictions, des chercheurs de sorts et bien d'autres surprises à découvrir au fil des pages.

Mais je ne vous en dis pas plus et vous laisse le découvrir et découvrir l'histoire de ces héros attachants.
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Ce roman n'est pas assez travaillé, les personnages bien trop stéréotypés, les dialogues surfaits. le seul point positif concerne le style d'écriture, simple et accessible. Je pense que l'intrigue aurait été plus accrocheuse et gagnerait en maturité si l'ensemble avait été plus travaillé, approfondi. Cela ne m'empêchera pas d'essayer les univers respectifs des co-auteurs, mais je suis néanmoins plus réservée sur ces futures découvertes.

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Avis de Penny Dreadful (Chroniqueuse chez Léa Touch Book) :

Cette histoire partait vraiment bien : un point de départ attrayant sur le thème de l'invisibilité. Bien sûr, cela a déjà été traité de nombreuses fois et de multiples façons, en particulier dans le domaine du fantastique.

Ici, ce qui m'a touché en premier lieu c'est la manière dont les auteurs ont abordé le thème de la solitude : imaginez que depuis votre naissance, personne ne puisse vous voir, et vous aurez une petite idée de ce que ressent le héros de cette histoire, Stephen, dont la sensibilité à fleur de peau est un autre bon point que j'ai apprécié au cours de cette lecture, car très bien mise en valeur.

Mais – car il y a bien un mais – alors qu'il aurait été vraiment très intéressant de poursuivre sur le thème de la solitude, l'impact qu'elle peut avoir sur une vie, les émotions (et parfois le vide d'émotions) qu'elle engendre, les auteurs ont choisi de poursuivre leur route du point de vue de la bluette adolescente.

Dommage… le roman devient plat, les réactions de notre héroïne écorchée vive en mal d'amour agaçantes : « Il est resté debout toute la nuit et ne m'a pas fait signe, ni par SMS ni en m'appelant… Je sens mon coeur se ratatiner sur lui-même », et la pseudo touche de magie/fantastique qui tente de redonner de l'attrait à l'intrigue ne fait pas mouche.

Disons pour conclure que c'est une gentille petite lecture sympathique à lire cet été sur la plage pour ne pas se prendre la tête. Elle plaira sûrement aussi aux fans inconditionnels de romances pour ado. Mais comme vous l'aurez compris, en ce qui me concerne, c'est une lecture que j'ai oubliée dès la dernière page tournée.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Un livre qui n'a pas déclenché de réelle passion, mais que j'ai globalement plus apprécié que ce que je pensais.



A la lecture du résumé, si ma curiosité avait été assez titillée pour me porter volontaire pour ce partenariat proposé par la maison d'édition Michel Lafon, je craignais néanmoins une lecture un peu cucul. Il est vrai que le pitch n'en dit pas beaucoup, et qu'on peut s'attendre plus ou moins à tout ou rien. Mais j'avais peur surtout qu'il ne s'agisse finalement que d'une romance adolescente, entourée d'un halo de fantastique relativement peu crédible.

Au final, je ressors de cette lecture plutôt contente et positive. Mes craintes n'étaient pas fondées, et ce livre a su m'embarquer plus pronfondément que prévu. Toutefois, je n'ai pas non plus vécu cette lecture avec une passion dévorante. Mais j'ai passé un très bon moment tout de même, et j'ai été bien prise par l'histoire, finalement pas cucul et moins superficielle que je ne le craignais.

Un enfant invisible, victime d'une malédiction transmise invonlontairement par sa mère, elle-même victime, essaie de survivre tant bien que mal dans son état qui le force à s'adapter. Personne ne le voit, mais on peut l'entendre. Voire même le toucher, s'il le souhaite et se concentre. Mais la vie de Stephen se résume à se comporter de manière aussi transparente que possible, ne pas faire sentir sa présence. Se débrouiller pour disparaître comme son corps, et ne pas se mêler à la vie en dehors de son appartement, autant que possible. Mais un jour, sur son palier, il va tomber nez à nez avec sa nouvelle voisine, une ado d'à peu près son âge, Elizabeth. En quelques secondes, il va réaliser qu'elle est différente du reste du monde. Qu'elle opère une magie qu'elle est la seule à posséder. Elizabeth le voit.

Ceci est le début de l'histoire. le début d'une aventure prenante ou Elizabeth et Stephen vont se découvrir, apprendre à se connaître, et à se réaliser. A la poursuite de la malédiction qui accable Stephen, et aidés par le petit frère d'Elizabeth, Laurie, ils vont vivre une aventure magique et angoissante, dans l'espoir de désenvoûter Stephen. Tout en courant après les indices et les solutions, Elizabeth et Stephen vont tisser des liens inaltérables. Aimer un garçon invisible va se révéler compliqué, mais faisable.

J'ai bien aimé les personnages de ce roman. Principaux comme secondaires, je leur ai tous trouvé un charme certain et une personnalité attachante. Entre la douce et altruiste Elizabeth, le boute-en-train Laurie, le timide et empathique Stephen, la vieille Milie, sympathique et sage, ou son bouclier humain, l'enigmatique Saul, ou même les parents d'Elizabeth ou Stephen, ils apportent tous un petit quelque chose à l'ensemble.

La plume de nos deux comparses Andréa Cremer et David Levithan, les heureux parents d'invisibilité, est soignée, simple et fluide. On ignore comment ils s'y sont pris pour co-écrire ce roman à 4 mains, car on ne décèle aucune rupture dans la continuité de la narration. J'imagine qu'ils ont TOUT écrit ensemble, et non chacun leur tour. Ou alors, ils étaient vraiment faits pour écrire ensemble ! Il se peut aussi que chacun se soit chargé du point de vue d'un des deux personnages principaux, qui devient narrateur un chapitre sur deux. En tous les cas, quelque soit la façon dont ils s'y sont pris, elle demeure invisible à nos yeux, et tout se découle sans accroc et avec facilité.

L'histoire est plus prenante que ce que j'aurais cru, au final. J'avais peur que le tout manque de crédibilité (un bébé invisible, c'est quand même pas facile à avaler, lol) mais c'est suffisamment bien amené, bien expliqué, tout en gardant une part de mystère magique nécessaire pour supporter les parties les moins réalistes. On se laisse facilement prendre au jeu, et on arrive à passer un moment bien agréable.

La fin m'a plu également. A la fois positive et négative, on échappe au "parfait happy end", qui est souvent la solution facile pour les auteurs de YA, tout en ayant notre part de bonnes et mauvaises nouvelles. Un tome 2 n'est pas à exclure, mais ce roman peut également se suffire à lui-même. Pas de frustration donc, et ça, c'est bonheur.

La couverture est jolie, sans être non plus exceptionnelle, mais ses couleurs profondes sont en mesure d'attirer le regard sur les étalages des librairies, et donc, je dirais qu'elle remplit bien son rôle. de plus, le choix de la police et de la mise en page du titre, est très intéressant et très logique, elle ramène bien au contenu du roman, et cela m'a plu. Elle crée également un relief agréable au toucher, ce qui ajoute pour ma part au plaisir de tenir ce livre entre mes mains.

Je regrette toutefois un résumé qui en dit trop peu et donne une fausse impression sur le contenu de ce livre, ce qui pourrait entraîner certains lecteurs à passer leur chemin alors qu'ils pourraient adorer ce livre, c'est un peu dommage selon moi.

En bref, pour passer un petit moment agréable dans une histoire fantastique légère, avec une pointe de magie, et une course prenante contre la montre et les maledictions, avec des personnages intéressants et sympathiques, ce livre est celui qu'il vous faut.
Il ne restera pas gravé pour toujours dans ma mémoire et je suis un peu loin du coup de coeur, néanmoins, je suis très positive sur ce roman YA qui ne manque de rien, et ne se contente pas de rester superficiel, mais va chercher les émotions un peu plus loin.



Cali
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invisibilité est un roman qui m'a prise de court, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. J'avais hâte de retrouver la plume de David Levithan. J'avais hâte de découvrir celle d'Andrea Cremer. J'avais hâte de pouvoir lire ce titre, cette histoire qui semblait bien particulière, un brin fantastique. Pourtant... J'ai été perdue par endroits, ennuyée à d'autres, pas totalement convaincue par certains personnages, par certaines de leurs actions, mais j'étais malgré tout incapable de lâcher ce roman, de le refermer sans en connaître le fin mot.
L'intrigue, premièrement centrée sur l'invisibilité de Stephen, m'intéressait énormément. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais le sujet me parlait beaucoup. de même qu'on a rêvé un jour d'immortalité, on rêve aussi parfois de pouvoir disparaître des yeux de tous dans certains moments. Pour Stephen, c'est au quotidien... Ce qui avait de quoi soulever chez moi moult interrogations. D'autant plus que Elizabeth est l'unique personne capable de le voir. Pourquoi ? Comment ? Par la suite, les auteurs ont étoffé l'intrigue, l'ont complexifiée, ce qui n'a pas toujours été une partie de plaisir.
Sans grande surprise, on apprend que Stephen est victime d'une malédiction, que seule Elizabeth peut arrêter. Jusque là, les tenants et aboutissants se tenaient pour moi. J'ai toutefois trouvé par la suite les explications un peu pompeuses, parfois pas très claires. Les auteurs m'ont perdue dans de nombreux détails [trop de détails ?], si bien que cet univers qui me plaisait, cette touche de fantastique tout à fait charmante, m'a finalement ennuyée. Puis le sujet a entraîné quelques longueurs, et j'ai été doublement ennuyée.
Ce qui m'a retenue, c'est le personnage de Stephen, son invisibilité et l'idée de base d'arrêter sa malédiction. Malgré les longueurs que cela a pris, je voulais savoir ce qui lui arriverait, s'il lui serait un jour possible de se voir et d'être vu. Parce que j'ai beaucoup aimé ce personnage, d'abord timide et en retenu, un peu passif, mais ensuite avide d'avoir la vie qu'on lui a en quelque sorte volé. Son histoire est du genre chargée, pleine d'émotions, et je me suis rapidement laissée attendrir. Il en est allé de même pour le personnage de Laurie. A l'inverse, j'ai beaucoup coincé avec Elizabeth. C'est une protagoniste que j'ai eu du mal à suivre alors qu'elle avait un fond intéressant. Et je pense que c'est de son point de vue que l'intrigue amoureuse entre Stephen et elle m'a semblé trop rapide.
Bref, invisibilité aura été une lecture en dents de scie... Je me prenais régulièrement à espérer les chapitres du point de vue de Stephen, puisque la narration est alternée entre le sien et celui d'Elizabeth. Mon amour pour David Levithan ne fléchit pas, je reste toujours curieuse de retrouver Andrea Cremer. le final, même s'il m'a beaucoup plu, n'aura pas réussi à rattraper les quelques bémols de cette lecture. L'intrigue me promettait de l'originalité, il y en a eu ; une romance, il y en a eu ; des personnages à la vie trouble, il y en a eu. Mais je n'ai pas pu accrocher complètement au récit.
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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C'est un roman jeunesse où les trois principaux personnages ont entre 15 et 16 ans. C'est important car de là découle un certain type de comportement. On va retrouver les caractéristiques des romans initiatiques. Les héros découvrent leur vraie personnalité et leurs valeurs intérieures. Ils vont devoir surmonter des obstacles et se révéler au fur et à mesure qu'ils tentent d'atteindre leur quête.
Ces ados livrés un peu à eux même à Manhattan près de Central Park. Les parents sont soit décédés, soient loin soit pris par leur travail.
Les trois vivent avec des fêlures et une grande solitude.
Ce roman aborde le thème de la différence et du rejet.
L'homosexualité du plus jeune va bouleverser la famille et mettre en évidence les vrais sentiments de chacun. La mère va être solidaire de ses enfants, et va choisir New-York pour les protéger, comme quelques années auparavant a maman de Stephen…
Les rôles féminins en général sont protecteurs dans ce roman, de la plus jeune à la plus âgée les femmes veulent améliorer l'existence de leurs protégés. Et en même temps les rôles de « protecteurs » de Elisabeth et de Millie sont attribués à Saul et Laurie, mais cela concerne un autre aspect de la vie.
Le roman commence avec de la colère et de la frustration. La rencontre de tout ce petit monde va conduire à surpasser ce sentiment.
Ce roman est baigné de bons sentiments et c'est grâce à l'amour que les personnages vont aller de l'avant. L'amour au-delà des apparences et malgré les différences.
Il y a aussi dans la part « fantastique » ont retrouve la lutte contre le mal et une part de magie.
Cette lutte va former un clan soudé du bien contre le mal tentateur.
C'est un roman très structuré qui lui donne un certain rythme, je ne sais pas si cela vient qu'il a été écrit par deux auteurs.
On a la focale dirigée vers le garçon, puis sur la fille, puis sur la vieille femme, puis sur le grand-père. Sans parler de l'alternance de la voix de Stephen et d'Elisabeth.
On a un aspect très visuel comme souvent dans ce type de roman. J'imagine bien une adaptation cinématographique.
C'est un roman jeunesse, limite Young Adulte qui se lit facilement, une scène en entraînant une autre, il y a des rebondissements, de l'action, des drames, de l'émotion. Cependant il m'a manquée une petite étincelle pour vraiment être emportée dans cette histoire, cela ne se commande pas… Je pense que la part de réalité m'a enlevé le plaisir du côté fantastique.

Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Avant tout, je souhaite remercier les partenariats Livraddict et les Éditions Michel Lafon pour l'envoi de ce titre. Cela faisait un moment que j'espérais un jour avoir un titre de cet éditeur, merci !

À la lecture du résumé, une multitude de questions se pose. Je me suis interrogée sur la vraisemblance d'une telle mise en place, sur la façon dont les auteurs allaient se dépêtrer d'une telle histoire, s'ils allaient bien prendre en compte tous les petits détails qu'engendrerait une invisibilité permanente. Au final, j'ai eu à peu près tout ce que j'attendais, même si je reste sceptique sur la vraisemblance.

Nous sommes dans une histoire fantastique, donc que l'on ne s'étonne pas de la présence de l'homme invisible, d'accord. Toutefois, je trouve que les personnages prennent les faits avec une trop grande sérénité. Sauf peut-être pour Elizabeth qui panique carrément à la découverte de ce mystère, pour les autres, cela ne semble pas si anormal. Tout comme pour l'existence des poseurs de maléfices. C'est anodin, tout le monde en croise dans la rue. J'ai eu ce sentiment qu'on considérait que le lecteur était déjà familier de toutes ces choses, alors que j'aurais aimé qu'on me prenne un peu pour une novice qui ne sait pas dans quoi elle s'embarque. C'est un mystère qui aurait permis de donner de la dimension.

Mais rassurez-vous, c'est le seul point un peu problématique que j'ai repéré, car pour le reste, il n'y a pas de fausses notes. L'histoire est logique, les événements se déroulent avec des péripéties, on se demande ce qu'il va se passer, et on est surpris par les émotions qui se dégagent de certains personnages. Même si je me figurais Stephen, dans mon esprit, plutôt comme un gamin de 10 ans que comme un ado (la faute à son immaturité, peut-être ?), les sentiments qu'éprouvaient les personnages me semblaient vrais et cohérents.

J'ai notamment beaucoup aimé tous les petits détails de la vie de Stephen, qui donnent du corps au récit et nous montrent toutes les implications de cette invisibilité : il ne peut pas cacher ses yeux du soleil, il doit parler doucement quand il se balade dans la rue… Autant de petits détails dont j'ai raffolé pendant ma lecture, et j'espérais secrètement pouvoir coincer les auteurs sur un petit quelque chose qui serait incohérent. Pas de chance pour moi, ils semblent avoir pensé à tout !

Quant à ce final, j'en suis enchantée. Ce roman, sous couvert de fantastique, nous donne une véritable leçon de tolérance et nous montre qu'il est important d'aider et aimer son prochain, quel qu'il soit, même s'il est différent. Et cette conclusion nous l'illustre parfaitement. Je ne peux dire en quoi, sans révéler la finalité de l'intrigue, mais une autre fin aurait eu moins d'impact et aurait un peu gâché le message, si beau et si porteur. En bref, un très bon roman pour se détendre !
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
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C'était l'un des livres que j'attendais avec beaucoup d'impatience, non pas pour son résumé, mais parce qu'il était écrit par Andrea Cremer et l'éditeur de John Green. Je m'attendais à un truc vraiment extraordinaire mais c'était franchement assez bof-bof. Je suis assez déçue du manque d'originalité, des dialogues plats, et de l'action. J'avais l'impression de lire un film de série B.

Chronique entière ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/06/invisibilite-auteurs-andrea-cremer.html
Lien : http://lecturesdunenuit.blog..
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Une autre sortie de PAL encore chez Michel Lafon pour cette semaine et une belle découverte pleine d'émotions et de tension.
Stephen est victime d'une malédiction depuis sa naissance. Il est invisible. Cela pourrait être sympa si c'était un pouvoir temporaire et au choix, hélas ce n'est pas le cas. Même sa mère ne l'a jamais vu.
IL a dorénavant quasiment 16 ans et sa mère a disparu de sa vie depuis 2 ans. IL vit seul car son père n'a pas pu assumé cette différence mais même s'il continue sa vie ailleurs, il paie les factures de Stephen.
Un événement va bouleverser le cours de sa vie lorsqu'Elisabeth emménage dans l'appartement d'à côté. Elle arrive d'un autre état suite au drame survenu à son frère là-bas. Elle aussi n'a qu'un parent avec elle et c'est aussi à cause de la différence.
Lorsque ce jour là, elle fait tomber ses courses dans le couloir alors que Stephen va entrer dans son appartement c'est comme si l'immeuble lui tombait sur la tête quand elle l'interpelle pour l'aider.
Stephen n'en croit pas ses oreilles. Quelqu'un le voit ! Serait ce que la malédiction est terminée ?
En suivant le développement des relations de Stephen et Elisabeth on va en apprendre plus sur chacun de ces ados, mais aussi sur Laurie le frère de Beth, sur leurs familles, leurs situations...
Il faudra plusieurs autres événements choquants et cependant totalement attendus pour voir avancer les choses, créer un drame entre eux mais aussi leur ouvrir les yeux sur cette situation.
J'ai adoré les suivre dans leur quête, leur apprentissage, leurs espoirs. Les personnages sont tous attachants à leur manière. Même le père de Stephen, froid au premier abord, va presque nous attendrir ors de ses révélations. Je dis presque parce que on peut comprendre sa réaction ais pas forcément l'accepter. On ressent aussi l'amour incommensurable de la mère de Stephen à l'encontre de cet enfant pas comme les autres mais qu'elle a choyé de son mieux.
Laurie est une vague de lumière à lui seul malgré la phase sombre qu'il a du traverser. Il trouve toujours les mots soit pour faire réagir sa soeur ou Stephen soit pour atténuer les drames. Il nous faut tous un Laurie dans notre vie. Tout comme les mamans sont toutes les deux le reflet de l'amour maternel sans concession ni préjugés.
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Comme tout les romans de David Levithan, j'ai l'impression que ça part avec un bonne base qui va me plaire, et très vite pourtant je me retrouve déçue. (Comme c'était déjà le cas avec A comme aujourd'hui).
Ici, l'idée d'un garçon invisible qui rencontre une fille qui peut le voir est tout de suite intéressante et on veut en savoir plus. Mais rapidement, l'histoire semble aller dans tous les sens, avec trop de magie, trop de malédictions, de choses compliquées sans raison. La cohérence s'en va petit à petit et j'ai trouvé ça vraiment dommage.
L'écriture, quand à elle, est toujours aussi bien, fluide, qui nous laisse tourner les pages très facilement.
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