AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 63 notes
5
6 avis
4
10 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un matin sur France Inter, j'ai été captivée par la voix et les mots de Teresa Cremisi, parlant de bribes de sa vie et de son premier roman, La triomphante. Ensuite j'ai eu le grand plaisir d'assister à une conférence passionnante à laquelle elle participait sur le thème « J'ai choisi le français » au Festival Etonnants Voyageurs à Saint Malo.
C'est pourquoi je remercie vivement les Editions Equateurs et Babelio pour l'envoi de la Triomphante que je tenais absolument à lire et que j'ai beaucoup aimé…
Dès les premières lignes de ce roman autobiographique plein d'élégance et de pudeur, j'ai été conquise par la fluidité du style, par les souvenirs empreints de poésie et de franchise de Teresa Cremisi.
« J'ai l'imagination portuaire.
La liste est longue de ce qui fait battre mon coeur – photos jaunies, poèmes, chansons, images de films – et représente ou raconte les quais, les bateaux, les docks, les balles de coton, les containers, les grues, les oiseaux de mer. »
La narratrice du roman est elle aussi née en 1945 à Alexandrie en Egypte, d'un père italien et d'une mère d'origine espagnol et anglo-indienne, puis s'est exilée durant de nombreuses années en Italie avant de partir vivre en France. Elle a fait une brillante carrière dans la presse qui ressemble beaucoup à celle de l'auteure dans le monde de l'édition comme PDG de Flammarion et bras droit d'Antoine Gallimard.
Ce livre ressemble à une boîte en fer dans laquelle se trouvent pêle-mêle des photos, des lettres, des billets d'avions… Elle parle de l'enfance, de l'importance de la littérature et de la poésie, d'une femme de pouvoir dans l'entreprise, d'exil forcé, de ses goûts et dégoûts, de ses parents, de l'Egypte, de l'Italie et de la France, de l'apprentissage des langues étrangères, d'amour aussi. D'odeurs et de sensations, du temps qui passe, mais pas d'amitié, c'est dommage. Elle ne se livre a aucune révélation fracassante, elle distille ses souvenirs avec douceur.
Il fallait un certain courage à Teresa Cremisi pour se lancer dans l'aventure de l'écriture, on lui pardonnera la fin un peu amère, elle n'est pas seulement éditrice, elle écrit très bien.
Commenter  J’apprécie          543
«La triomphante » n'est pas un roman comme l'éditeur l'indique mais le récit autobiographique de la vie de l'auteure.

Lors de cette «  conversation intime «  adressée au lecteur c'est l'histoire douce, touchante , vivante d'une petite fille née à Alexandrie, de l'autre côté de la Méditerranée.

Elle vécut une enfance insouciante et protégée, au sein de la société bourgeoise d'alors, un milieu cosmopolite et culturel où la vie était facile, joyeuse , sans aucune contrainte, au cours d'après - midis passés à Aboukir , oursins et couchers de soleil admirés en silence.

La vie paisible de l'Égypte juste après la guerre,les épopées guerrières, les récits épiques, celles de Laurence d'Arabie, d’Homère et de Napoléon , Alexandrie , une ville assoupie dans une torpeur trompeuse.....

Puis vint la période fragile, l'équilibre instable, la précarité de l'exil, lorsque l'Egypte perd sa communauté étrangère en 1956: l'adolescence en Italie , la vie à Paris, son intérêt pour les ports et les bateaux , sa capacité extraordinaire d'adaptation, son amour exclusif pour la France, l'humiliation au refus de demande de naturalisation.

Elle s'adaptera en souplesse : «  Si tu ne peux pas mener la vie que tu veux,
Essaie au moins de faire en sorte , autant que possible: de ne pas la gâcher
Dans trop d'agitation et de discours jusqu'à en faire une étrangère importune ... »
Ceci façonnera sa réussite professionnelle tandis que la vie de ses parents , à Lugano se rétrécira de plus en plus, peau de chagrin—— le destin les avait contraints d'abandonner les grands ports et l'Orient —-

« La-triomphante » est le portrait sincère et exotique, d'une jeune femme courageuse ,aventurière étrangère dont la seule raison de vivre pourrait se résumer à l'amour de la littérature, l'ironie , l'humour doux- amer, un personnage peu conventionnel aux fêlures troublantes, qui rêvait de la France ...


«  Minuit et demi.Comme l'heure a passé .
Minuit et demi. Comme les années ont passé. »
Une vie déchirée , difficile, une pudeur et une humilité, tout le long d’une odyssée remarquable , des souvenirs forts et la France «  sa vraie patrie imaginaire ». durant l’adolescence. ...
Commenter  J’apprécie          453
Elle fut éditrice à Milan, a travaillé pour la RAI, L'Espresso et la Stampa. Débauchée par Antoine Gallimard elle devient la personne de l'ombre la plus importante du tout Paris littéraire. Goncourt, Prix Médicis, Harry Potter, les éditions Gallimard disent merci Teresa. Chez Flammarion elle signe Angot, Rufin, Reza, Millet, Houellebecq… Merci Teresa. Officier de la Légion d'honneur, officier des Arts et des Lettres. Mais tout cela c'est dans la fiche Wikipédia de Teresa Cremisi.

Dans « la Triomphante » il y a tout le reste. L'histoire d'une jeune fille née à Alexandrie dans une famille bourgeoise et aimante qui finit adorable dame sur la côte Amalfitaine.

Entre temps il sera question d'exil, de politique, d'amour des langues et des mots, de Lawrence d'Arabie et de Giacomo. Nous voyagerons d'Orient en Occident, nous voguerons en Méditerranée, berceau de toute notre civilisation, en compagnie de Teresa Cremisi, une femme moderne dont le lecteur tombe immédiatement amoureux. Merci Teresa.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          200
Avoir édité les plus grands auteurs français suffit-il à conférer une légitimité pour "passer de l'autre côté du miroir" et devenir auteur à son tour ? Non bien sûr, mais cela n'est pas grave, car Teresa Cremisi n'en a pas besoin : elle a un exceptionnel talent d'écriture, qu'il est presque dommage de ne découvrir qu'aujourd'hui.

Dans La triomphante, on traverse sa vie, de l'enfance à Alexandrie à Atrani sur la côte amalfitaine, en passant bien entendu par la France, pays de coeur à qui elle voue un amour et une passion sans bornes, au point de franchir un jour les nombreuses étapes de la naturalisation qui lui sera finalement... refusée.

La grande réussite de ces 200 pages est de ne s'attarder que faiblement sur l'ascension et la vie professionnelle de cette Top business woman, ici transposée dans le monde des médias, pour se concentrer sur les passions qui guidèrent véritablement sa vie : l'Egypte et sa vie paisible d'après-guerre ; les récits épiques et épopées guerrières, celles d'Homère, de Lawrence d'Arabie ou de Napoléon ; la littérature, Joseph Conrad, Constantin Cavafis, T.E. Lawrence ou Shakespeare ; les cartes postales anciennes et autres esquisses et dessins, qui lui permettront de découvrir la corvette La Triomphante.

Mais aussi de nombreuses pages touchantes sur ses origines et sa filiation, sur sa conception de l'amour, entier mais surtout pas entravé, sur la liberté de choisir et décider de sa vie et de ses choix.

L'écriture est douce mais précise, les mots sont simples mais on les sent tous longuement choisis, le rythme du livre est faussement lent (ce qui surprend un peu au début...) mais on s'y habitue vite et on se plait à s'imaginer aux côtés de Teresa, au bord de la Méditerranée, son livre à la main, goûtant les derniers feux du soleil sous une légère brise de mer, avant de filer en terrasse boire un Coca glacé.

"J'ai vécu comme j'ai pu ; j'ai mieux que survécu : j'ai eu de la chance".

Et nous aussi de lire ce beau texte.

PS : éditrice un jour, éditrice toujours ! Ce livre est un très bel objet, édité avec un souci manifeste de qualité, ce qui ajoute au plaisir de la lecture. Que d'autres s'en inspirent...
Commenter  J’apprécie          203
Lecture de l'été 2020.
J'ai souvent un bon souvenir de mes lectures estivales dans le jardin sous l'ombre du lilas. La triomphante est un reliquat de ma bibliothèque, il fait partie des livres que l'on se transmet et qui entretiennent un lien entre nous, dont on pourrait parler des heures surtout s'ils nous ressemblent.
J'ai bien aimé La triomphante, même si j'ai perdu l'amie lectrice depuis quelques années. Lire Teresa Cremisi c'était un peu des retrouvailles.

Cette autobiographie, écrite d'une belle plume triomphante, m'a beaucoup touchée. Elle est pleine d'espoir. J'aime les choix de Teresa Cremisi, assumés et puissants : pas d'enfants, la langue française et la vie en Italie, un couple libre et une carrière empreinte de renoncements et de rebondissements, d'envies aussi...
J'ai aimé lire que les plus beaux moments de sa vie se situent entre 50 et 60 ans.
Teresa Cremisi est égyptienne. Elle rêve de grandes épopées et d'un destin héroïque. Elle deviendra éditrice dans de grandes maisons et fréquentera les plus grands auteurs. Entre la résilience de l'exilée et la réussite d'une femme, j'ai trouvé ce récit très stimulant.

Le temps qui passe inexorablement, les amours et leurs vagues, les pays habités et quittés, l'infranchissable fossé entre les rêves de la gamine et la vie de la femme, les choix et les renoncements, la vieillesse et la mort des parents, le retour au pays natal devenu pays étranger, les souvenirs un brin flous, le plaisir de nager dans la mer et de boire un café en terrasse.
Bref, une belle lecture qui laisse des traces positives.

Commenter  J’apprécie          40
Avant toute chose, un énorme merci à Babelio - via sa Masse Critique - et aux Editions Equateurs grâce à qui ce livre est arrivé, en cadeau, dans ma boîte aux lettres.
Magnifique roman (en grande partie autobiographique) à la première personne; l'auteur s'imagine à la fin de sa vie et retrace l'histoire de cette petite fille née à Alexandrie dans une famille bourgeoise. Petite fille qui, suite à la situation politique de son pays natal, se trouve dans l'obligation de fuir vers l'Italie - d'abord à Rome et, ensuite à Milan. Adolescente brillante - légèrement livrée à elle-même et se trouvant seule une école... l'obligeant, de facto, à apprendre la langue du pays - qui, au fil du temps, comprend l'intérêt, en tant que femme notamment, de se fondre dans la masse, d'éviter de triompher pour s'imposer et/ou trop briller. Ce petit bout de femme saura, au fil des ans, s'imposer et se créer un univers à la portée de ses rêves.
Au-delà de l'histoire prenante, la plume est envoûtante et le rythme du livre plutôt lent tel le cours d'une vie. Mais, pour moi, ce qui fait la force de ce roman, ce sont, surtout, les références de l'auteur qui parsèment le livre. Qu'elles soient littéraires ou historiques - on peut relever Homère, Lawrence d'Arabie, Napoléon, Joseph Conrad, T.E. Lawrence, Shakespeare et, via un magnifique poème, Constantin Cavafis - elles sont citées de telle manière que l'on ne peut avoir qu'une envie: suivre le fil et s'y plonger à son tour.
Une mention spéciale, enfin, pour la couverture; je la trouve splendide.
En conclusion, vous l'aurez compris: j'ai été véritablement séduite par ce livre, premier roman de l'auteur, et je ne peux que vous conseiller de le lire!
Commenter  J’apprécie          40
Un roman moitié fiction et moitié autobiographie qui se lit avec plaisir et légèreté. de courts chapitres, une plume très agréable et une histoire très intéressante autour d'une femme incroyable. Une jeune fille qui grandit entourée d'amour et qui a su développé sa propre curiosité. Elle aime sa famille, ceux qui l'entoure, les langues, les voyages... Elle développe son propre caractère avec ce qu'elle aime ou pas.

Très vite, elle s'est rendu compte que sa personnalité pouvait paraître trop exagérée où enthousiaste pour vivre en société. Elle apprend alors à se contrôlé mais parfois ce qu'elle laisse échapper ne reste pas discret. D'ailleurs, c'est cela qui lui permet d'avoir des postes qu'elle n'aurait jamais rêvé d'avoir. Et puis son mari, l'a prend comme elle est. J'aime beaucoup les personnes qui ne sont pas comme tous le monde et qui assume leur petit grain de folie. Ici, cela rend le personnage encore plus attachant.

Tout comme sa volonté de devenir française, elle a toujours senti une attache profonde à cette culture. Malgré la fait qu'elle parle la langue et qu'elle travaille dans le pays plusieurs années ne suffisent pas à avoir la nationalité. Elle ressent vraiment comme une déception, comme un rejet. Cela résonne beaucoup à notre époque où beaucoup demande la nationalité et elle est refusée dans la majorité des cas.

J'ai bien aimé les moments où l'histoire, le monde, le rapport à la famille se fait à travers des cartes postales anciennes, des mots ou des photographies. Il y a toujours une sorte de magie par rapport à ces objets. Les photos de famille en noir et blanc avec les bords en dentelle, étaient rares. C'étaient souvent une des rares traces d'un membre de famille et les photos étaient conservées précieusement. Que pouvons-nous dire maintenant des photos dans une société de l'image? Trop d'image ne donne t'elle pas moins de valeur à une image?

Et puis ce rêve secret, celui de monter au bord de la Triomphante, ce bateau français. C'est un appel au rêve et voyage lointain qui ne l'a jamais quitté, même à plus de 70 ans.

Tout comme la corvette du XIXe siècle, l'auteure et la narratrice ont aimé braver les tempêtes avec force pour toujours voguer avec confiance et passion. Un magnifique hommage à la liberté de la femme qui peut tout faire, qui a le droit de rêver, de croire, d'aimer...
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
Commenter  J’apprécie          30
Editrice et chef d'entreprise franco-italienne, Teresa Cremisi a publié son premier roman en 2015, à l'âge de soixante-dix ans. Un roman en grande partie autobiographique qui évoque l'enfance alexandrine de cette fille d'expatriés, de nationalité italienne alors, mais élevée dans la langue française.

L'enfance heureuse se déroule au pensionnat Notre-Dame de Sion d'Alexandrie. La fuite en 1956, lors de la crise du canal de Suez, y met un terme et c'est le retour brutal dans un pays qui n'était pas le sien, puis l'installation à Milan.

L'âge adulte, vécu en France, marque le début d'une période d'ombre pour la narratrice. La vie professionnelle, pourtant riche et pleine de succès, semble sans intérêt pour elle, du moins quand elle se retourne sur son passé. Elle n'hésite d'ailleurs pas à démissionner quand elle ne se sent pas en accord profond avec ce qu'elle fait. Finalement, on la retrouve, sereine et en paix avec elle-même, à l'heure de la retraite, qu'elle passe en grande partie à Atrani, un village de la magnifique côte amalfitaine.

J'ai beaucoup aimé la façon dont la narratrice évoque sa vie, avec retenue et pudeur. Un contrôle d'elle-même qui semble naturel, qui montre qu'elle se respecte, comme elle respecte les autres : une politesse que l'on ne trouve plus beaucoup actuellement. le fruit de son éducation assurément, qui lui sert aussi dans sa vie professionnelle : parce qu'on l'avait élevée dans cette simplicité de sentiments, dans cette liberté, sans lui mettre de barrières psychologiques, notamment en ce qui concernait sa féminité, Teresa Cremisi ne savait pas que les femmes pouvaient rencontrer des difficultés dans le monde du travail ; elle ne les a donc pas éprouvées, et les choses se sont avérées plus faciles pour elle que pour nombre de ses contemporaines.

Côté mariage, la narratrice dit ne pas connaître la passion amoureuse. Elle est pourtant heureuse avec Giacomo qui semble posséder la même forme d'intelligence qu'elle. Sans enfant par choix, le couple est vu comme moderne par les autres, mais il dure parce qu'il est construit sur une base forte faite de respect mutuel. Teresa Cremisi évoque également la religion, dont elle ne ressent pas les émotions. Juive par sa naissance, baptisée suite à son propre choix à l'âge de neuf ans, elle s'interroge sur ce qu'une religion représente pour celui qui a la foi.

La narratrice est pourtant une femme passionnée; par les batailles navales, passion qu'elle redécouvre à la retraite grâce aux recherches que lui permet Internet; par la littérature aussi : les récits d'Homère, des héros comme Lauwrence d'Arabie, ou la poésie de Constantin Cavafis, l'ont accompagnée toute sa vie…

Elle réfléchit beaucoup, s'interroge sur le monde et mène la vie simple d'une femme qui, dit-elle, n'a pas agi sur le monde, mais l'a beaucoup regardé. Ce qu'elle nous raconte avec une grande élégance.
Lien : https://lelivredapres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10
La triomphante est l'histoire d'une Égyptienne, mère anglaise, père italien, rêvant en langue française, de récits de guerre et de batailles navales, de Conrad et de Lawrence d'Arabie. C'est l'histoire d'une femme, révoltée, indocile et non conformiste. 


Quel est son nom ? En a-t-elle un ? Je ne sais déjà plus. L'ai-je su ?

L'héroïne, comme son récit, est intangible, évanescente. Là sans l'être, criante et silencieuse, triomphante et perdue, furieuse et flegmatique, enfiévrée, discrète. Alors elle m'intrigue. Sa personnalité surtout. Cette jeune fille, femme, devenue patronne est une marginale qui le sait, préparée à s'en accommoder toute sa vie. [...]
Lien : https://www.startingbooks.com
Commenter  J’apprécie          10
La vie de la narratrice file au rythme d'une comtoise et la première phrase, « J'ai l'imagination portuaire » donne le ton de cette journée. Pétri de poésie et de douceur le texte nous emmène faire le voyage d'une vie, lorsqu'une petite fille d'Alexandrie devient une femme en Europe avec l'apprentissage des langues et des codes sociaux. Car sans la maîtrise de ces fondamentaux, l'intégration dans la société est moins aisée et elle en a conscience. La petite fille brûlante de vie apprend néanmoins à se camoufler, comme le caméléon, à l'âge adulte, pour mieux se fondre dans la masse ; cela lui réussira professionnellement ! Son port d'attache, finalement, est son mental. La Triomphante évoque les souvenirs d'une vie, les parents, l'enfance, l'adaptation, l'orient et l'occident, l'exil, la presse écrite, la littérature, l‘amour, la femme, l'ambition et la réussite.
J'ai beaucoup aimé lire ce texte de la grande dame de Gallimard qui semble la refléter : une main de fer dans un gant de velours. Attention, ce n'est en aucun cas péjoratif bien au contraire ! Comme sa narratrice, elle a mené sa barque dans des environnements masculins et a su s'y imposer. Je l'admire. Un grand merci à Babelio et aux Equateurs de m'avoir offert cette boussole.
Commenter  J’apprécie          10

Autres livres de Teresa Cremisi (1) Voir plus

Lecteurs (137) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1710 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}