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Critique de Pois0n
Habituellement, les histoires basées sur la colère ne sont pas spécialement ma came. Surtout qu'elles ont tendance à déraper facilement vers la toxicité. Mais ici, ça n'arrive pas. Balthazar aboie beaucoup mais ne mord pas, et reste toujours correct avec Kendra, bien que celle-ci ne manque pas de lui mettre les nerfs à vif. C'est clair dès le départ : malgré l'indéniable attirance entre eux, ces deux-là sont ennemis. Balthazar a des raisons crédibles de se méfier de Kendra, autant qu'elle de lui en vouloir.
Donc clairement, si vous aimez les romances toutes douces, passez votre chemin.
Pourtant, ça fonctionne diablement bien. Premièrement parce que rien ne sort de nulle part. La volonté première de Kendra de s'intégrer au sein de sa famille dysfonctionnelle (et bien toxique, pour le coup) est rendue compréhensible. La colère de Balthazar également. Que ces deux-là s'échangent des piques et se tiennent tête apparaît naturel. Quant à Kendra, elle ne se fait pas beaucoup prier pour « s'offrir en pâture » tant Balthazar lui fait envie. Bref, Caitlin Crews a habilement évité tous les pièges possibles pour nous livrer un récit à l'ambiance certes explosive, mais toujours justifiée. Une chose est sûre : les voir se lancer des noms d'oiseau à la figure est un régal. Kendra ne se laisse pas démonter, en plus d'évoluer pas mal au cours du récit, et curieusement, c'est dans ces échanges houleux que l'on sent le plus l'alchimie indéniable du couple en devenir.
Cerise sur le gâteau, chose rare dans ce genre de livre, on a droit à un épilogue un peu plus long que la moyenne.
Alors même si ça n'est pas l'histoire la plus originale du monde, même s'il n'y a pas vraiment d'à-côtés et qu'on ne voit pas grand-chose de la Grèce ni de la Provence, ça se lit étonnamment bien. Un livre qu'on déguste en petit plaisir coupable, comme quand on finit en douce le fromage à tartiflette à 3h du matin x)
Donc clairement, si vous aimez les romances toutes douces, passez votre chemin.
Pourtant, ça fonctionne diablement bien. Premièrement parce que rien ne sort de nulle part. La volonté première de Kendra de s'intégrer au sein de sa famille dysfonctionnelle (et bien toxique, pour le coup) est rendue compréhensible. La colère de Balthazar également. Que ces deux-là s'échangent des piques et se tiennent tête apparaît naturel. Quant à Kendra, elle ne se fait pas beaucoup prier pour « s'offrir en pâture » tant Balthazar lui fait envie. Bref, Caitlin Crews a habilement évité tous les pièges possibles pour nous livrer un récit à l'ambiance certes explosive, mais toujours justifiée. Une chose est sûre : les voir se lancer des noms d'oiseau à la figure est un régal. Kendra ne se laisse pas démonter, en plus d'évoluer pas mal au cours du récit, et curieusement, c'est dans ces échanges houleux que l'on sent le plus l'alchimie indéniable du couple en devenir.
Cerise sur le gâteau, chose rare dans ce genre de livre, on a droit à un épilogue un peu plus long que la moyenne.
Alors même si ça n'est pas l'histoire la plus originale du monde, même s'il n'y a pas vraiment d'à-côtés et qu'on ne voit pas grand-chose de la Grèce ni de la Provence, ça se lit étonnamment bien. Un livre qu'on déguste en petit plaisir coupable, comme quand on finit en douce le fromage à tartiflette à 3h du matin x)
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