Les gens qui sont fâchés avec les chiffres ne sont pas des sous-hommes, des zombis, des ignares qu’il faut mépriser de ne pas savoir résoudre des équations différentielles et de n’avoir pas accès à la vérité mathématique reçue.
Parce que la science seule ne suffit pas.
La vocation de la médecine conçue comme un sacerdoce, c’était une belle chose dans l’abstrait. Mais quand on a affaire à des membres de chair, à des membres sexy, et à des corps superbes sur la table d’examen, des seins, des cous, des filles qui ne mettent pas de culotte…
Lorsque des patients viennent vous voir, ils sont dans un état de dépendance, ils consultent parce qu’ils ont besoin d’aide et qu’ils sont effrayés. Et ils méritent qu’on les traite avec égards, non qu’un médecin abuse de la situation. Ils méritent de recevoir ce qu’ils sont venus chercher.
Ce que les femmes attendent d’un homme, c’est le respect et l’admiration, et elles savent que les fleurs sont une marque de respect de la part d’un homme. Mais au fond, elles s’en fichent pas mal des fleurs
tous les gens du métier mentaient. Ils passaient leur temps à mentir. Ils disaient qu’ils aimaient votre scénario alors que ce n’était pas vrai ; ils prétendaient qu’ils allaient vous embaucher alors qu’ils n’en avaient jamais eu l’intention. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi les gens du cinéma ne disaient pas le fond de leur pensée. C’était si déroutant. Pourquoi tout le monde mentait ?
Les hommes étaient plus faibles, plus romantiques, plus intéressés par les symboles que par la réalité : bref, ils vivaient dans l’imagination.
Les hommes ont envie de bébés. Pas les femmes. Les hommes ont envie de relations dignes de ce nom. Les femmes veulent des relations sexuelles – vite fait, bien fait – pour en revenir aussitôt à leur carrière.
Quand les hommes jouent les romantiques dans une aventure sans lendemain, les femmes trouvent ça hypocrite. Les femmes ne font pas comme ça. Quand une femme a envie de s’envoyer en l’air un soir, elle te le fait savoir. Bam ! Elle ne te laisse aucune illusion.
L’hystérie va de pair avec le refus de voir ce qui se passe vraiment ; elle le conforte. On croit qu’on a peur de regarder, alors qu’en fait c’est de se fermer les yeux qui nous effraie. À l’instant où l’on regarde les choses en face, on cesse d’avoir peur.
Le plus observateur des hommes, le plus doué de sens pratique s’était rendu compte que tenir un journal intime au jour le jour était la seule façon de savoir ce qu’il faisait vraiment.