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La pièce, dont la traduction d'Élisabeth Angel-Perez conserve l'inquiétante familiarité de l'écriture de Crimp, est bien trop riche et dense pour être disséquée en une page. Et une thèse ne répondrait pas à l'urgence des thématiques qu'elle aborde. Est harponnée ici une figure devenue banale à faire peur, et que les médias comme les « arts » d'aujourd'hui nous incitent à devenir, celle du voyeur comme complice : celui qui se repaît du spectacle de la violence et reste à en jouir, passif, au lieu d'intervenir pour la faire cesser. Ainsi Crimp nous force à questionner sans jamais la nommer, à travers le faire-semblant du théâtre, l'industrie cinématographique la plus lucrative au monde : la pornographie, nourrie de misère et de viol, dont l'ensemble engrange aux États-Unis plus de bénéfices que Hollywood entier. [Lire la chronique entière sur le lien.] Lien : http://www.culture-sorbonne... |