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EAN : 9782848102467
68 pages
Emmanuel Proust (17/09/2009)
2.97/5   36 notes
Résumé :
Hongrie, XVIe siècle. Des dizaines de jeunes filles disparaissent sans laisser de traces. Des rumeurs se répandent : la jeune comtesse se livre à des orgies dans son château, et après avoir torturé et tué ses innocentes victimes, elle se baigne voluptueusement dans leur sang, espérant gagner ainsi la jeunesse éternelle...
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Elizabeth Bathory était une comtesse hongroise qui a vécu au XVI-XVIIème siècle. Elle est restée célèbre dans l'histoire car elle a été accusée d'avoir torturé et assassiné de nombreuses jeunes filles. Selon la légende, elle se baignait dans leur sang afin de conserver sa jeunesse et sa beauté.

D'Elizabeth Bathory, je ne connaissais pas grand chose, si ce n'est que j'avais vu le film La Comtesse, sorti en 2010 avec Julie Delpy. Le sujet en lui-même est fortement dérangeant : c'est ce que j'avais ressenti en visionnant le film et surtout à la lecture de cette bande dessinée. Si certaines planches sont de toute beauté (je pense notamment à celles sur deux pages avec un cavalier ou un château perdus dans l'immensité de paysages hivernaux), d'autres m'ont paru carrément abominables, crues et terrifiantes (scènes d'emprisonnement et de torture de jeunes filles). D'ailleurs, cette bande dessinée n'est pas à mettre entre toutes les mains. Je pense que c'était le but de Pascal CROCI de choquer son lecteur mais j'avoue n'avoir pas saisi le sens. Je n'ai absolument pas accrocher à toute cette débauche de violence.

Néanmoins, je compte poursuivre la découverte de l'oeuvre de Pascal CROCI en lisant Dracula et Gloriande de Thémines.
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Après avoir lu les deux albums consacrés, respectivement, à Vlad Tepes et à Dracula, la seule chose que je trouve à dire sur celui-ci est que j'en sors très déçue.

Pascal Croci a utilisé les mêmes techniques que dans Dracula, allant jusqu'à faire intervenir le personnage narrateur de Bram Stoker - Jonathan Harker. Or, ici, ça ne prend pas , ça ne marche pas. Rien à faire.

Autant, pour les deux autres, la différence était claire entre le mythe et le personnage historique, alors qu'ici Croci semble vouloir slalomer entre les deux, ne s'arrêtant jamais ni sur l'un ni sur l'autre.
Et pourquoi ? Pour mieux créer la surprise avec les scènes de pornographie macabre ? Un effet sensationnaliste raté. du moins en ce qui me concerne.

La Comtesse Erzsébet Bathory a pourtant bien existé, au grand dam des Hongrois... La suite logique veut bien sûr que sa cruauté et son sadisme en ont fait un mythe, célèbre jusque dans le monde littéraire aujourd'hui. Alors, rajoutez à cela la vie sexuelle débridée et "mouvementée" de cette dame, et là, pour le coup : bingo ! Les écrivains n'avaient plus qu'à broder de jolis mots pour nous faire frissonner à la lueur de nos lampes.

Malheureusement, dans son album, Pascal Croci ne parvient à rendre hommage ni au personnage historique, ni au roman.
Quel dommage !
Cette pauvre femme, toute diabolique et condamnable soit-elle pour toutes les raisons citées - et encore plus pour celles que je n'ai pas citées ! - méritait bien mieux. Surtout lorsqu'on considère la façon dont son homologue masculin fait vendre et nourrit l'imaginaire vampiresque aujourd'hui encore.

Ah,... Serai-ce que ces messieurs ne savent vraiment pas s'y prendre avec les dames ?
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La comtesse Élisabeth Báthory, née le 7 août 1560 ; est issue d'une grande famille hongroise. On lui attribue un nombre de meurtres et de tortures exercées dans son château de Cachtice, situé dans l'actuelle Slovaquie. Après la mort de son mari, aidée de quatre complices, la Comtesse aurait pratiqué de nombreux sévices sur des jeunes filles qui lui a valu le nom de « Dame sanglante » des Carpates.

Cette bande dessinée est emballée dans du papier cellophane et pour cause ce n'est pas seulement une BD mais une description détaillée, dans les dessins, d'un château sordide et des obsessions morbides d'une jeune comtesse.
Désignée par L Histoire comme une tueuse en série, la première, cette Bd nous conte le destin de cette jeune fille déjà troublante, un mariage de convenance, des liaisons tumultueuses et sa peur de vieillir. Elle pense d'ailleurs avoir trouvé la solution pour « guérir » de cette angoisse : pour ne pas vieillir rien de mieux qu'un petit bain de sang frais, le meilleur est celui de jeune vierge (le premier spa de l'histoire !!)
Pascal Croci nous montre des images crues, tortures en tout genre, jeunes filles sanguinolentes pendues par un crochet au dessus de la baignoire … Elle sera découverte notamment à cause de la disparition de tant de jeunes filles, et restera emprisonnée durant 4 ans dans son château, emmurée vivante, jusqu'à sa mort en 1614.

L'album est assez sombre tant par les dessins et couleurs utilisées que par les textes (commentaires, témoignages lors du procès), son apparent détachement par rapport à ce qu'elle fait subir fait froid dans le dos, présentée comme une parente de Dracula ne gâche rien. La comtesse a même servie de déclic à l'auteur de « Carmilla »
Splendide mais pour lecteurs avertis tout de même. (Scènes choquantes)

Un certain nombre de ses ancêtres avaient été des brutes sanguinaires, et dans sa parenté immédiate se trouvaient quelques homosexuels mâles notoires. Un de ses frères était un dépravé pour lequel tout était bon, la plus tendre fillette comme la plus ratatinée des femmes âgées. Une de ses tantes grande dame de la cour de Hongrie défrayait la chronique scandaleuse : lesbienne impénitente, on disait, tribade ” à l'époque, elle était tenue pour responsable de la dépravation de douzaines de petites filles. Et puis, la propre nourrice d'Elizabeth qui deviendra son âme damnée, personnage trouble et inquiétant, pratiquant la magie noire et les sortilèges les plus pervers, eut une influence déterminante sur l'évolution de son esprit.


Lien : http://www.stemilou.over-blo..
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Une vision d'Elizabeth Bathory, comtesse hongroise, s'ennuyant ferme et se distrayant en torturant des jeunes filles et en se livrant à quelque bacchanale de stupre et de fornication.

Dessins explicites et dérangeants. Atmosphère glauque et sordide. Extraits du procés en guise de légendes. Dessins pleines pages (doubles pages, même) d'une grande beauté. La beauté du diable, la fascinante beauté d'Erszebeth Bathory, première vampire.

Pascal Croci le fait à sa manière. Il faut rentrer dans son univers. Il étale les faits. Puis fait preuve de compassion. Il semble nous dire qu'il faut regarder par-delà les apparences. Il ne nous dit pas que la comtesse est innocente, non, évidemment. Il cherche à comprendre, au-delà du procès qui a mené à sa réclusion dans son château gorgé de lamentations extatiques et baigné de douleurs macabres.

J'ai été dérangé, mal à l'aise parfois. Je fais écho à la postface de Françoise-Sylvie Pauly, la compagne de Pascal Croci, qui dit aussi son malaise. Finalement, d'où vient ce malaise? du dessin ou des faits? Nous sommes tous fascinés par l'insoutenable et insondable cruauté humaine. Pascal Croci a mis cette cruauté en dessin.
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Vous dire que je connaissais cet auteur avant que l'on m'offre un de ses albums : Elisabeth Bathory pour ne pas le nommer, serait un mensonge. Par contre comme à chaque fois qu'un illustrateur m'enchante, je me documente et cherche à connaitre un peu plus son oeuvre.

Pascal CROCI, scénariste et dessinateur autodidacte, vit dans l'Aveyron. Il a connu la consécration grâce à Auschwitz, une bande dessinée document. Après avoir travaillé pour la presse religieuse, il se tourne vers les forces obscures et s'attaque à la légende de Dracula et réalise sa suite Dracula, le mythe d'après le roman de Bram Stoker. Soit deux hommages à la littérature et au cinéma de vampires.

En Hongrie, au XVIe siècle, des jeunes femmes disparaissent et des rumeurs se répandent à propos de la jeune comtesse. Elle organise des orgies, torture et tue ses victimes, puis se baigne dans leur sang afin de gagner la jeunesse éternelle.

Les dessins sont vraiment réussis, certaines scènes restent néanmoins choquantes par moment, mais le tout est atténué par un coup de crayon léger et un encrage pastel voir même passé...Vous dire que j'ai craqué pour cette oeuvre serait exagéré, je ne l'aurai probablement pas acheté mais il a été le bienvenu comme cadeau ^^.

Peut être un jour feuilletterai-je son jumeau masculin, moi la fan de Bram Stoker et de le Fanu.

Affaire à suivre ........
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La raison a besoin de lumière, et cette personne, cette comtesse, souffrait, je le répète, d'obscurité, je pense.
La partie claire de son âme n'admit jamais l'existence de la partie sombre.
Elle vécut avec une autre elle-même.
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Je cultivais la malice : mon bouclier, ma religion ...
Je ne croyais pas en Dieu.
Et réciproquement ...
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La conscience est une vertu bien redoutable.

[p20]
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Vidéo de Pascal Croci
"Fan de...Michael JACKSON" de Pascal Croci - EMMANUEL PROUST EDITIONS .La BD "Fan de... Michael Jackson", le nouvel album de Pascal Croci en librairie le 8 septembre 2011
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