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James Fenimore Cooper (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782302007239
100 pages
Soleil (28/04/2010)
3.56/5   64 notes
Résumé :
Mot de l’auteur... C’est dans une cabane que j’avais construite, sur une petite île au milieu d’un étang en Sologne, qu’enfant je lisais Le Dernier des mohicans. J’avais des images plein la tête, une vision très réaliste du récit de Cooper. Plusieurs dizaines d’années plus tard, ces images sont encore là. Partir de ces souvenirs d’enfant, les plonger dans l’humidité de la forêt, l’ombre et la lumière, l’atmosphère romantique de Cooper, faire ressurgir des histoires ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Ce qui frappe en lisant l'adaptation BD du roman de Fenimore Cooper, c'est la force que véhiculent les dessins de Cromwell. Il nous plonge dans des contrées sauvages, le danger est partout, l'angoisse, la peur sont présentent, invisibles et pourtant bien là, une violence prête à surgir à tout moment. C'est d'une grande beauté, et par-dessus tout, flippant à souhait. On retrouve avec un plaisir enfantin les Mohicans Chingachgook et son fils Uncas, et le traitre Magua. Comme l'histoire est bien évidemment à la hauteur, cet hommage au roman de Cooper mérite largement de se jeter dans ce Nouveau Monde imagé par Cromwell. Et donner l'envie de se (re)plonger dans le bouquin de Cooper. C'est ça le principal.
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Milieu du XVIIIe siècle. Les Français et les Anglais se battent pour l'appropriation des territoires indiens. Parmi les nombreux affrontements entre les deux nations, la bataille de Fort William Henry opposant les troupes du français Montcalm au britannique Munro reste sans doute la plus célèbre car immortalisée par James Fenimore Cooper dans son roman « Le dernier des Mohicans » qui a depuis fait l'objet de nombreuses adaptations, notamment cinématographiques (ah, Daniel Day Lewis...!). Cromwell y est lui aussi allé de son adaptation, mais cette fois en bande dessinée et le résultat est plus qu'à la hauteur. On y retrouve toutes les scènes clés du roman même si le récit se fait beaucoup plus rythmé, peut-être d'ailleurs un peu trop ce qui peut parfois gêner le lecteur pour la compréhension de l'histoire. C'est malgré tout un plaisir de découvrir en image Oeil-de-Faucon, les deux Mohicans Chingachgook et Uncas, les belles filles du colonel Munro ou encore l'impressionnant Magua.

L'intérêt de l'ouvrage tient en effet moins à la qualité du scénario qu'à celle des graphismes qui réussissent parfaitement à nous déconnecter de la réalité pour nous faire basculer dans cet univers inquiétant et sauvage où l'on sent bien que les Occidentaux ne sont pas vraiment à leur place. L'aspect peinture rupestre et l'utilisation de couleurs très chaudes mais assombries contribuent à créer cette ambiance un peu oppressante et ne font que souligner davantage la sauvagerie de ces territoires nord-américains mais aussi et surtout la violence omniprésente dans tous le récit. Les scènes de combat sont particulièrement réussies, mais là où les graphismes se font les plus saisissants, c'est lorsqu'ils représentent les Indiens desquels se dégagent une étrangeté et une sauvagerie presque palpables. Les premières planches sous forme de portraits en gros plan nous présentant succinctement les différents protagonistes au début de l'ouvrage sont particulièrement magnifiques.

Une adaptation réussie qui séduit avant tout par la qualité de ses graphismes qui nous plongent efficacement dans cette histoire sombre et violente que l'on découvre ou redécouvre ici avec plaisir. Encore un beau succès pour la collection Noctambule.
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J'ai aimé la façon originale de se servir du principe de l'adaptation d'un roman en bande dessinée. le récit est assez décousu, pour porter l'attention non sur le déroulé du récit, mais sur des moments forts. Cela justifie alors les choix graphiques, les illustrations sont traitées en peinture, en couche épaisse aux stries profondes, matière brute, granuleuse, donnant parfois l'impression de vieilles toiles sombres de musée ou de peinture sur un support minéral. C'est brut, comme la violence du récit.
Maintenant, ça n'évite pas non plus un certain maniérisme, une mise en avant de “l'effet”, une sorte de trucage systématique qui finit par gommer toutes les subtilités du récit. Dans ma jeunesse, j'étais fan de ce genre de procédé, aujourd'hui, je me laisse moins facilement bluffer.
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1757, Français et Anglais se disputent l'appropriation des territoires indiens. Au coeur de cette guerre, un jeune officier est chargé de conduire les filles du colonel Munro jusqu'à leur père. Sur la route vers le fort William Henry, les deux soeurs et leur escorte sont victimes d'une embuscade et ne doivent leur salut qu'à l'intervention de trois hommes : Oeil-de-Faucon, le chasseur blanc élevé par les indiens, et ses deux amis mohicans, le chef Chingachgook et son fils Uncas.

Après l'inauguration réussie de cette collection Noctambule des éditions Soleil par le superbe A Bord de l'étoile Matutine de Riff Reb's, basé sur l'oeuvre éponyme de Pierre Mac Orlan, c'est à présent au tour de Cromwell de proposer une nouvelle passerelle entre les romans et la bande dessinée. Assisté par Catmalou, l'auteur choisit de rendre hommage au célèbre roman de James Fenimore Cooper.

De par ses nombreuses adaptations au septième ou au neuvième art, l'histoire du dernier des mohicans est connue de tous et propose une immersion en pleine guerre de Sept Ans. Hurons, Mohicans, Iroquois et Ottawa sont les victimes indirectes de ces rivalités franco-anglaises et de ce conflit importé en leurs terres qui scelle lentement le destin de tout un peuple. Découpé en trois actes et en plusieurs chapitres consacrés aux personnages charismatiques de cette aventure, cette libre adaptation de Cromwell distille les moments forts de l'oeuvre de Cooper. C'est l'errance du corps de John Greenwood, soldat anglais chargé de transmettre une missive aux filles de Munro et au général Webb, qui sert de fil rouge à ce récit rythmé par une voix-off qui gagne en importance au moment où le nombre de pages (dé)limité de l'album semble rappeler les auteurs à l'ordre. Mais, malgré ce changement de cadence ponctué d'une fin magistrale et une version condensée de l'histoire originelle qui pourrait déstabiliser les néophytes, le graphisme somptueux de ce one-shot ne manquera pas de séduire.

Avec des allures de livre d'illustrations, ce roman très graphique propose des peintures de toute beauté, qui restituent admirablement l'hostilité et la splendeur de ce territoire sauvage que se disputent Anglais et Français. Des tableaux qui laissent entrevoir les vestiges d'une civilisation ancienne qui s'est éteinte dans la barbarie et le sang. Au coeur de la forêt, tapies dans l'obscurité, des silhouettes prennent vie, tels des souvenirs lointains que l'on voudrait garder enfouis, mais dont l'intensité et la violence semblent difficile à contenir. Dans cet environnement très suggestif, l'auteur abandonne au lecteur le soin de combler les vides et de deviner des passages volontairement obscurcis par le temps. L'absence de blancs, que ce soit au niveau des phylactères ou des bords de pages, ne laisse d'ailleurs que très peu de choix au lecteur, qui se laisse immédiatement happer par la densité des sous-bois. Une ambiance menaçante et terriblement angoissante, accentuée par des tons sombres, qui renforcent encore le caractère oppressant de cet univers où le danger et la mort semblent guetter à tout moment.

Une adaptation personnelle et innovante, fidèle à l'oeuvre originale et d'un esthétisme rare !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Je n'ai pas été emballée par cette BD... avant toute chose, je tiens à préciser de n'avoir jamais lu le roman duquel elle s'inspire, ni vu le film...
Je découvre donc le dernier des Mohicans seulement avec ces images assez floues et ce récit plutôt vague.
Du coup critique à prendre avec des pincettes. En ayant connaissance de la culture de l'oeuvre d'origine, je l'aurai certainement appréciée.
Cependant, je sais reconnaître quand je tiens un bon livre entre les mains, et tel a été le cas! le dessin sombre et torturé m'a séduit au point de laisser l'histoire au second plan pour ma part. Bien loin de rester sur une idée vague, ça m'a donné envie de me procurer le roman.
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critiques presse (1)
Du9
23 décembre 2013
C’est en regardant avec cet œil Le dernier de Mohicans de Cromwell que, sans être amateur de Cooper, j’y ai pris un plaisir de lecteur de bande dessinée. Le plaisir de constater que la bande dessinée pouvait aussi servir à cela : rendre compte d’un souvenir littéraire.
Lire la critique sur le site : Du9
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Alors qu'il marche dans cette épaisse forêt des bords de l'Hudson River, le jeune officier inexpérimenté, envoûté par les charmes de la jeune Alice Munro, semble avoir oublié qu'ici, l'ennemi sait se rendre invisible et qu'il n'est pas sourd...Guerre et badinage ne font pas bon ménage.
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L'archer du petit Joshua tremble trop pour que nous nous y approchons. Celui de son frère est déjà réduit au silence. Nous passerons notre chemin.
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….. et ils ont rêvé de liberté, d’aventure, d’initiative, de nouveauté, parfois – hélas – de violence aussi
Hugo Pratt Le Roman de Criss Kenton
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Son vrais nom est Natty BUMPO, les Hurons l'appellent Longue-carabine, d'autres Bas de cuir ou Chasseur de daims.
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Vidéo de  Cromwell
Didier Cromwell en interview sur planetebd.com
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