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Le passage (Justin Cronin) tome 3 sur 3
EAN : 9782221111154
Robert Laffont (09/03/2017)
4.18/5   249 notes
Résumé :
En 122 apr. V., soit 122 ans après l'apparition en Amérique du Nord d'un virus qui a décimé la population, la vie semble reprendre ses droits. Ce virus, à la suite d'une expérience gouvernementale, a été inoculé à douze personnes, qui, transformées en monstres assoiffés de sang, ont propagé le mal. Mais quelques poches de population ont réussi à combattre et à éliminer les Douze, mettant un terme à un siècle de terrifiantes ténèbres. Les survivants sortent de derriè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
4,18

sur 249 notes
Troisième et dernier volet de la trilogie le Passage de Justin Cronin.

L'action reprend un peu plus de vingt ans après la fin des événements du tome 2 : Les Douze. Notre groupe d'ami s'est séparé et chacun a repris en quelque sorte le cours de sa vie avec plus ou moins de bonheur. Peter est devenu charpentier, Sarah et Hollis sont grands-parents et ont eu le bonheur d'adopter une seconde enfant : Pim. Michael est parti pour se consacrer à un projet mystérieux, Alicia a rejoint Fanning et Amy attend dans une cale la suite des événements. Tous savent que le danger virul n'est pas terminé puisqu'il reste le Zero encore en vie. Tant que ce dernier ne sera pas éliminé, aucun humain sur Terre ne sera en sécurité. L'équipe au fil des événements va se reformer pour le combat final....


Des trois tomes de la trilogie, celui-ci est sans hésitation le plus travaillée et le plus sensationnelle dans les événements. Les scènes d'affrontement sont d'une qualité descriptive incroyable 😃. le livre prend réellement de l'intérêt à partir de la partie 3 et la mise en place des différents protagonistes. Les deux premières surtout la seconde portant sur le passé de Fanning, alias le ZÉRO sont abrutissantes et c'est à se demander si le but était de faire de la quantité pour égaliser le nombre de pages avec les deux premiers tomes ). Une fois cette partie soûlante passée, le lecteur est complètement accroché au livre, le suspens intense et les scènes grandioses et dignes d'un film avec à chaque fois encore plus d'intensité à la partie suivante. le lecteur reste à bout de souffle jusqu'au final concernant ZÉRO. Les dernières parties sont quant à elles une sorte d'épilogue en deux temps : nos héros après le combat et le devenir de l'humanité après cette pandémie.


Côté intrigue, ce tome est vraiment le plus dynamique. C'est exactement ce que j'avais espéré lors de ma lecture de cette trilogie et j'ai ENFIN été récompensée. Dans les deux premiers, le combat face aux viruls et aux DOUZE étaient sans saveur voire gagné d'avance. Aucun suspens et le lecteur se posaient des questions quant au fait de réunir les douze au même endroit comme tactique... Ici, Justin Cronin, d'une part prend le temps de développer ses arguments afin d'expliquer ses choix de scénario au travers notamment des deux premières parties (comme toujours, des arguments basés sur des idées mystiques et le désir pour Zero de se débarrassé des douze) et, d'autre part, il assume totalement sa ligne ésotérico-mystique en la poussant encore plus à l'extrême avec des sortes de dimension parallèles ou bulle d'attente, des interventions divines comme une tempête surgissant de nulle part... Bref, le récit est dynamique et relaté comme un récit biblique.

Récit biblique en effet avec de nombreuses métaphores d'ailleurs assumées ici. Vous en avez et pas qu'un peu. Peter en charpentier élevant Caleb rappelle étrangement Joseph. Peter baignant Amy afin de la transformer rappelle Jean-Bapstiste. Nous avons aussi l'image de Moïse dans la partie l'Exode et Noé dans les scènes ultimes. Cela donne vraiment l'impression d'un plagiat de la Bible en version moderne... 🙄 Personnellement, ce côté mystique est certes sympathique mais constitue pour moi la solution de facilité pour débloquer les passages sensibles. Cela casse même le côté dramatique de l'histoire.


Au final, j'ai adoré ce dernier volet qui permet de clôturer cette trilogie. Je reste cependant sur ma faim concernant de nombreuses questions auxquelles l'auteur n'apporte de réponse que sous la forme mystique. Nonobstant tout cela, j'ai un pincement au coeur en achevant ce livre après avoir passé autant de temps avec cette petite bande à laquelle je m'étais attachée.... 😔
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Justin Cronin adore les pavés. Prenez la trilogie du Passage et vous êtes certains d'être déjà en excédent de bagages dans les aéroports et d'avoir le bras musclé! Bon, c'est aussi l'assurance de bonnes heures de lecture!

Après le passage, un premier tome un peu lent, l'action et le rythme se sont affirmés avec Les douze et j'attendais avec impatience ce dernier opus…
Mais de patience il fallut s'armer! Quatre ans de patience… C'est dire…

Difficile de donner un avis spécifique sur un tome quand celui-ci clôture une trilogie. C'est donc davantage un avis d'ensemble, d'où le quatre étoiles d'ailleurs.
Mon préféré reste Les douze. Comme dit précédemment, le passage a été trop lent à mon goût mais, diantre, quelle plume addictive! Et pour la Cité des miroirs, je suis dubitative…

Tout d'abord parce que l'action ne démarre réellement qu'à la sixième partie, vers la moitié du pavé donc. Alors ok, j'ai eu plaisir à retrouver les personnages et les réminiscences des deux premiers tomes, l'ambiance de paix retrouvée et de reconstruction d'un peuple survivaliste meurtri, mais tout cela m'a paru longuet et sans but, surtout le long passage sur le passé de Zéro.
Le long prologue remplit pourtant son office en ravivant notre mémoire usée de patience!

Ensuite parce que je reste sur ma faim. le récit est pourtant dense, riche, regorge de réflexions passionnantes sur de grands concepts essentiels et existentiels.
L'Histoire, l'Humanité, la religion, le devoir de mémoire, la résilience et l'Amour sont au creux de ce dernier tome.
Mais mon sentiment résiduel est un manque d'aboutissement.
Peut-être parce que le mysticisme est très important dans le récit et pas seulement dans le domaine de la religion. Entremêler le réel, le rêve ou d'autres dimensions se prêtent toutefois merveilleusement aux digressions spirituelles mais me laisse une impression de voyage sans fin.
Peut-être parce que le genre post-apocalyptique, questionnant sur la place de l'Homme sur Terre, sur son rôle dans une société moribonde ou invivable, ouvre une fenêtre sur l'espoir d'une nouvelle ère, une nouvelle structure, un renouveau salvateur des véritables valeurs, et en fin de compte, un monde meilleur; mais l'épilogue de cette trilogie ne nous offre pas cet espoir, de part l'organisation de la société, de l'attitude de la masse devant la découverte d'artefacts et de leur interprétation, ou de l'appréhension de l'Histoire, de la notion même de religion.

Une fin de saga est toujours douce-amère.
Je suis triste d'avoir atteint la dernière page… je suis orpheline de personnages que j'ai appris à aimer, avec qui j'ai tremblé.
La Cité des miroirs est une épopée sur la chute d'une civilisation, en des scènes apocalyptiques et horrifiques, avec des sacrifices humains absurdes ou héroïques.
Mais au-delà du destin du genre humain, c'est un roman profondément humain qui ne se contente pas de raconter des vies, de la naissance à la mort. Nous sommes dans le ressenti, les émotions, les doutes, les douleurs et aussi les joies. Ce qui est l'essence de l'esprit et du coeur de chacun dans son existence individuelle mais aussi comme élément essentiel d'un grand tout. Car toute vie est importante.
L'auteur a su gérer la multitude de ses personnages autant dans leur destinée personnelle qu'au sein de cette apocalypse. C'est quelque chose qu'il maîtrise admirablement bien: donner vie à un personnage par ses actions mais aussi par toutes ces petites choses impalpables qui le construisent et l'aider à évoluer.
Dans le passage, les liens familiaux étaient omniprésents et l'avenir était devant. Avec Les douze, c'était le chaos, les épreuves et les choix qui étaient mis en avant. Et avec La cité des miroirs, c'est, à mon sens, la notion de mortalité qui est prépondérante.
La mort comme résultat du danger, certes, mais davantage analysée dans les regrets, le souci de laisser son empreinte ou d'aimer quelqu'un pour continuer, quelque part, à vivre même en son absence corporelle. Les personnages ont vieilli, d'accord, l'extinction humaine est à nos portes, certes mais on sent réellement, de manière diffuse au travers de certains mots ou allusions, la Faucheuse rôder alentour dans une atmosphère parfois lourde et prégnante.

Ce qu'il maîtrise aussi parfaitement, ce sont les scènes d'apocalypse! Les attaques sur Kerrville, la tempête en haute mer essuyé par le Bergensfjord, la chute de la Cité des miroirs sont très visuelles, par exemple, dignes d'un grand film catastrophe!
Une précision chirurgicale dans la description de ce monde devenu hostile à l'être humain nous transporte dans une ambiance violente et mortifère où l'instinct de survie transcende toutes les peurs. Hommes, femmes, enfants, personne n'est épargné, et surtout pas le lecteur!

L'auteur jongle avec brio avec une plume incisive et brutale pour les scènes d'action et un certain lyrisme quasi poétique pour les scènes de paix, de quiétude et de réflexion. Un style auquel j'ai accroché dès les premières pages du Passage et auquel Justin Cronin est resté fidèle.

Malgré les quelques bémols qui ont entaché ma lecture, je reste transportée par cette saga! La fin d'un monde pour un nouveau départ… avorté pour une renaissance plus lointaine, le destin d'Amy et de ses comparses est un conte passionnant et addictif. Une trilogie que je relirai même avec grand plaisir, moi qui ne relis que très rarement les romans!

Il me reste à découvrir son recueil de nouvelles, Huits saisons, et Quand revient l'été, qui sont tous deux davantage de la littérature blanche, a priori.
Mais je suis preneuse, les yeux fermés, si Justin Cronin continue son chemin dans la SF post-apocalyptique!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Lors de la publication du Passage, Stephen King déclare: « Lisez les quinze premières pages et vous serez accro. Lisez les trente suivantes et vous vous retrouverez au beau milieu de la nuit, plongé dans votre lecture. Lisez ce livre et le monde réel disparaitre. »

Enfin !! 4 ans que j'attends la suite de cette trilogie ! 4 ans que l'auteur m'a frustré ! 4 ans d'attente pour connaitre ! J'ai enfin pu me délecter des aventures dont je vous parlais avec le Passage et les Douze. Et chose rare chez moi, je n'ai pas lu un autre livre en parallèle ! Je me suis consacré corps et âme à ce dernier opus, pour en apprécier chaque ligne, chaque mot, chaque découverte…

Bien entendu, si vous ne connaissez pas cette trilogie de 2832 pages, je vous invite à le faire et je vous propose de découvrir ou redécouvrir mes avis.
A son père, écrivain, qui lui demandait quel livre elle aimerait lire, la jeune Iris Cronin répondit : « L'histoire d'une fille qui sauve le monde« .

Ainsi germa dans l'esprit de Justin Cronin l'intrigue du Passage, la fascinante épopée qui a créé l'événement en 2010. L'auteur sort du cadre purement littéraire de ses romans précédents, nous présente des monstres à glacer les sangs, et la description angoissante d'une Amérique post-apocalyptique.

La cité des Miroirs clôt magistralement cette épopée post apocalyptique. L'auteur a une plume addictive et je dois dire que le travail de traduction est excellent ! Justin Cronin m'a entraîné dans le sillage des personnages que j'ai aimé, que j'ai pleuré et parfois détesté !

Le nombre de personnages reste très important, mais moins que dans les deux premiers opus. On retrouve d'ailleurs la liste complète des noms, ce qui les rend encore plus réels ! Ils ont évolué, ont pris en maturité et les évènements les obligent à modifier leurs comportements ou leurs stratégies.

Justin Cronin aime ses personnages et les rend vivants, magiques.

Des rebondissements que je n'attendais pas particulièrement, des émotions très présentes, beaucoup plus humaines que dans les deux premiers tomes. Des surprises et un final époustouflant… Une renaissance de l'Humain dans tout ce qu'il a de beau et de merveilleux !

Les questions existentielles sont toujours posées avec retenue et savoir-faire par cet auteur de talent, qui pousse son lecteur à se poser des questions sur les dangers des manipulations génétiques et les comportements destructeurs de l'Homme.

J'ai lu jusqu'à pas d'heure, tellement l'auteur a peaufiné son 3ème tome ! Bon en même temps 4 ans il avait intérêt … Un rythme soutenu, une oeuvre dense… Un final à la hauteur de mes attentes…

Il à noter qu'une adaptation par Ridley Scott est prévue, maintenant que la trilogie est terminée, John Logan en serait le scénariste, ce qui peut présager un film vraiment pas mal !
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L'amour plus fort que la mort !

Quelques années sont passées, la vie reprend lentement ses droits. Kerville devient une grande ville, avec une amorce d'administration et de service public. Les lois promulguées lors de la menace vampires tombent une à une, les citoyens sentent le vent de la liberté. Nos protagonistes croisés dans les tomes précédents goûtent à la vie simple. Leurs routes se sont parfois éloignées. Mais après les grandes chevauchées, l'ennui commence à poindre. Et certains pensent que le mot Fin - de la catastrophe, des viruls - est un peu prématuré.

Un début long à se mettre en place, du fait, à mon sens, d'une intrigue moins forte. L'histoire aurait pu somme toute s'arrêter après Les douze. L'action commence à se mettre en place en milieu de roman. Nous aurions pu croire qu'après les deux milles pages précédentes, le cadre était posé, place à l'action, aux réponses ultimes. Las, l'auteur peaufine les détails, crée une descendance, s'appesantit longuement sur la vie du Numéro Zéro. Et moi pauvre lecteur me demandant qu'en Justin va lâcher les brides de son foutu canasson. Cela dit, c'est toujours bien écrit, l'auteur parvenant toujours à nous faire emmener avec lui dans ce monde nouveau.

Mais certains changements sont difficiles à comprendre. Que penser de Michael, dit le circuit ? Il décide de mettre ses convictions de côté pour fricoter avec le milieu du grand banditisme pour mener à bien son Projet. Projet gigantesque, pharaonique, qui laisse tout le monde indifférent. Et que dire de la solution finale apportée aux problèmes malfrats. Pourquoi ne pas l'avoir adopter avant ?
Peter, préférant mourir au combat, mais pas seul, emportant avec lui les habitants. Nous sommes en pleine tragédie, le réalisme s'éloigne. Dommage.
Les viruls ont désormais une nouvelle caractéristique, nous n'en apprendront pas plus. Re-dommage
Puis l'action se met enfin en place. Et cette fichue impression d'être devant un mauvais blockbuster américain : ça part dans tous les sens, des rebondissements incroyables, des explosions en veux tu en voilà, des héros plus fort que la mort. Re-re-dommage.
L'auteur a voulu faire un mythe, mais n'est pas Homère qui veut.

Les deux précédents tomes étaient bercés de métaphore religieuse, ce tome n'est pas en reste : le charpentier, le chevalier errant, les signes (la vision de Greer, le bateau trouvé par Mickael,...) qui guide leur pas. L'auteur y ajoute du mystique : des visions, des rêves. Nous sommes entre la vie et la mort dans un grand gloubiboulga mystico-religieux.

Vous prendrez bien du sirupeux. La trilogie était parfois assez sombre sur l'homme, Justin Cronin nous démontre ici que l'amour peut tout transcender : le Mal, la Mort. Un trip romance bit-lit qui pourra plaire à certains, et fortement déplaire à d'autres. Pour ma part, lorsque l'on me parle d'amour, je change de trottoir, ici, le sujet est l'Amour, j'en ai encore la Nausée.

Justin Cronin loupe la dernière marche, et le lecteur se fracasse les dents sur des bondieuseries de bazard, de l'action grandiloquente et de la mièvrerie.
Ce tome peut se lire de manière indépendante à mon avis. Mais je vous conseille plutôt de faire l'impasse dessus et de considérer que la trilogie était au final un diptyque.

Une série devrait voir le jour, j'ai très peur du soap-opéra.
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Saga commencée le 22 janvier 2016.

Ah mon cher Larousse. Et non je ne parle pas à un dictionnaire mais bien à la trilogie du grand Génie Justin Cronin. Pour ma première critique, j'y faisais référence. Cette trilogie hors norme est loin de ressemblait au pavé livresque.

Justin Cronin et sa trilogie, ce sont 2528 pages réparties en 3 gros Pavés. Chaque ligne compte. du pure Maître littéraire. Une demande toute simple faite par sa fille chérie, un chef d'oeuvre pour les lecteurs. Mais qu'est ce qui est bien passé dans la tête de cet écrivain. Je me ferais bien neurologue….
Pour les craintifs de grosses sagas et ceux qui l'ont commencé comme moi, n'ayez pas peur et ne relisez pas toute la sage. Mr Cronin nous refait un joli récapitulatif dans les premières pages.

Alors comment faire avaler 2528 pages de roman anticipation, post-apocalyptique avec un zest de science-fiction à une passionnée comme moi de roman d'amour…
- Faire des références à la Bible.
- Mettre en avant la cruauté des hommes.
- Réutiliser des faits divers qui ont marqués notre histoire (Résistance, Secte, Al Capone, répercutions politique des Catastrophes Naturelles, Terrorisme)
- Donner vie à des personnages forts et attachants.
- Créer un véritable roman fleuve qui dure sur le temps.
- Et surtout faire visualiser au lecteur qu'une 3ème Guerre Mondiale peut débarquer…
- La reconstruction de la Terre après l'apocalypse.

Alors dans ce dernier tome, Justin Cronin fait d'abord un bond en avant dans le futur. On voit l'évolution de nos personnages préférés : Peter, Alicia, Mickael, Sara, Amy…. On assiste aux conséquences du passage des viruls sur la Terre. Mais ici, il nous apporte le pourquoi du comment. Et là ce le choc…. Et on repart dans un roman addictif, puissant et intense.
Interdiction de le lâcher. Ce roman est bourré de message fort et il remet en question l'Homme. D'ailleurs il met en avant sa plus grande faiblesse, celle qui engendre des Guerres, le prise de pouvoir par la force.
Ce roman se passe certes dans une période inconnue au bataillon mais il est plus qu'actuelle.

C'est un immense MERCI pour ce Chef d'oeuvre livresque.
C'est un immense S'IL VOUS PLAIT pour une prochaine sortie Littéraire.
Et encore une fois ce sera la note maximale et le coup de coeur. On ne change pas une équipe qui gagne. le tiercé gagnant pour le grand Justin Cronin.
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critiques presse (2)
Lexpress
25 avril 2017
Entamée il y a plus de dix ans avec Le Passage, la trilogie trouve son dénouement avec La Cité des miroirs. Et installe Justin Cronin au panthéon des romanciers postapocalyptiques.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
12 avril 2017
La Cité des miroirs conclut ainsi, sans laisser de frustration au lecteur, cette saga post-apocalyptique qui restera, avec Le Fléau de Stephen King auquel on l'a souvent comparée, l'une des réussites du genre.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Réfléchissez à l'espèce que l'on appelle « humaine ». Nous mentons, nous trichons, nous convoitons le bien d'autrui et nous le prenons ; nous nous faisons la guerre, et nous la faisons à la Terre aussi ; nous fauchons les vies par multitudes. Nous avons hypothéqué la planète et dilapidé le produit en futilités. Nous avons peut-être aimé, mais jamais assez bien. Nous ne nous sommes jamais vraiment connus. Nous avons oublié le monde ; à présent, c'est lui qui nous a oubliés. Combien d'années passeront avant que la nature jalouse reprenne possession de cet endroit ? Avant que ce soit comme si nous n'avions jamais existé ? Les bâtiments s'écrouleront. Les gratte-ciel s'effondreront. Les arbres s'élèveront, étendant leurs frondaisons. Les océans monteront, lavant tout ce qui restera.
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Tout ce temps passé à étudier, à s'exercer, et il n'avait pas réussi à remarquer ce fait évident, que Pim venait de lui dévoiler en deux secondes, tout simplement : la langue des signes était celle de la franchise même. Dans sa rhétorique compacte, il restait peu d'espace pour éluder, pour les demi-vérités autoprotectrices que les gens échangeaient la plupart du temps.
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Mais alors que l'amour se mue en chagrin et que le chagrin devient de la colère, pour se connaître la colère doit céder à la pensée. Mes propriétés symboliques étaient indéniables. Produit de la science, j'étais une parfaite création industrielle, l'incarnation même de la foi inlassable de l'humanité en elle-même. Depuis qu'en raclant un silex sur une pierre notre premier ancêtre velu a banni la nuit avec le feu, nous avons gravi vers le ciel une échelle faite de notre arrogance. Mais n'y avait-il rien d'autre ? Étais-je la preuve ultime que l'humanité habitait un cosmos que personne ne surveillait, dépourvu de finalité, ou étais-je quelque chose de plus ?
C'est ainsi que je contemplais mon existence. Finalement, ces ruminations me conduisirent à une conclusion : j'avais été créé dans un but, je n'étais pas l'auteur de la destruction, j'étais son instrument, forgé dans l'atelier céleste par un dieu d'horreur.
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[...] Notre humanité commune doit être une lumière qui nous guide à travers ces temps de ténèbres.
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Tout le monde se précipite, court dans tous les sens. Les rendez-vous. Les obligations . Les dîners avec les amis. Que j'étais vivant, glorieusement ! Toute notre vie, il semble que nous manquions toujours d'une chose, toujours la même : le temps. Temps de travail. Temps de manger. Temps de sommeil. Temps d'aimer et d'être aimé avant qu'il soit temps de mourir.
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Videos de Justin Cronin (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Justin Cronin
Bande annonce de la série The Passage, adaptation du roman de Justin Cronin
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