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4,1

sur 966 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est suite à des avis positifs de plusieurs personnes de mon entourage que j'ai acheté ce livre il y a quelques années déjà. Voulant un peu dépoussiérer ma PAL, je me suis enfin lancée dans la lecture de ce ( très ) gros pavé.
Bon, j'avoue que le coup de coeur n'est pas du tout au rendez-vous, contrairement à ce que j'espérais...
Le postulat avait pourtant tout pour me plaire, un monde post apocalyptique, une poignée de survivants....
Le début, qui plante le décor, m'a bien plu, je dois le reconnaitre. On est pressé de découvrir la suite, de savoir ce qu'il va se passer APRÈS...
Ben, APRÈS, finalement, je me suis un peu ennuyée par moments....Les personnages sont pourtant sympathiques, mais j'ai l'impression par moments d'assister à une répétition de courses poursuites....Et puis, dans le même genre,si je peux me permettre de comparer, le Fléau de Stephen King me semble ( d'après mes vagues souvenirs ) plus intéressant à lire.
En plus, ce que je ne savais pas avant de lire ce bouquin c'est qu'il y a des créatures , genre vampires , et honnêtement, je n'aime pas, mais alors pas du tout les histoires de vampires..........pffffffff, mais je suppose qu'il faut être un amateur du genre pour apprécier pleinement cette histoire...(ce que je ne suis pas, définitivement... )
En résumé, un livre qui aurait gagné à être un peu plus court, pas inintéressant, mais dont je n'éprouve absolument pas le besoin de lire la suite....

Challenge Pavés 2015/2016
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Pour un pavé, c'est un pavé. J'ai eu l'impression de trimbaler un dico dans les transports en commun, qui sont mon salon de lecture quotidien. Je voyais certains autres passagers me regarder avec un air interloqué, voire désolé.
Et comme j'ai un peu traîné à le lire, je me le suis coltiné 2 bonnes semaines, ce qui pour moi est long.

Car j'ai eu un peu de mal à me passionner, à lâcher prise pour me laisser emporter par l'histoire. Vraiment, je ne comprends pas pourquoi cela n'a pas fonctionné.
L'histoire est passionnante, originale.
Les personnages sont attachants, avec une vraie dimension psychologique.
Les mondes vécus rêvés et pensés sont habilement imbriqués, à tel point que cela parait normal, possible, naturel.
L'écriture est précise, détaillée, nous ouvrant la fenêtre sur ce monde différent avec une perspective qui apporte de l'air, de l'immensité, comme quand on regarde la mer au loin.
Au niveau ambiance, l'univers m'a fait penser aux Dossiers Themis de Sylvain Neuvel, mais en plus dense, plus lourd. Et c'est ce qui me reste comme impression à la fin de la lecture : une densité trop dense, ralentissant le rythme.

Je suis vraiment dubitative sur ce roman, et très agacée par l'auteur qui a produit une fin qui donnerait presque envie de lire la suite...mais je ne suis pas certaine d'être prête à lire un 2nd dictionnaire. En tout cas pas tout de suite.

Alors faut-il le lire ? Comme vous voulez. C'est une vraie plongée dans un autre monde, mais qui nécessite qu'on lui accorde du temps.


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Étonnante plongée dans les profondeurs d'un monde apocalyptique, le passage révèle une plume habile et efficace malgré un thème connu des amateurs du genre. Une initiation intéressante pour un livre rythmé qui révèle une grande quantité de personnages à la psychologie intéressante bien que parfois approximative. Un univers habillement reconstitué où se côtoient la curiosité et la crainte, l'amitié et le danger. Une belle découverte que je partage avec George, Valentine, Evylisangel, Miss Bouquinaix et Angelebb dans le cadre d'une lecture commune pour ma part très appréciée.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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La première chose qui frappe devant le bouquin c'est, forcément, son épaisseur. Une brique ! Même au sein d'une science-fiction souffrant de plus en plus d'éléphantiasis, le roman de Justin Cronin détonne avec (en poche) ses 1260 pages bien tassées. Et il s'agit seulement du premier tome d'une trilogie apocalyptique accumulant les superlatifs et s'étendant sur près de 3 000 pages.
Une fois la lecture entamée, on constate également que l'auteur semble totalement imprégné des codes de la série télévisée. Si on a souvent dit des auteurs de best-sellers de la fin du XXème siècle qu'ils écrivaient « à la manière d'une superproduction hollywoodienne » dont ils avaient intégré la narration alors Cronin propose peut-être la première « série télé » sur papier. Pas étonnant d'ailleurs que les droits aient été acquis (avant même la publication du livre !) par Ridley Scott qui songeait à en tirer trois films…avant qu'une adaptation pour les petits écrans soit lancée début 2019.
Au programme : multiplication des personnages, abondance des lignes narratives destinées à se rejoindre à mi-parcours, temporalité étirée avec plusieurs bonds temporel (l'intrigue se déroule sur plus d'un siècle !),…
Tout débute dans un futur très proche. Tandis qu'un commando militaire traque des individus atteints d'une étrange maladie, au Texas un condamné à mort et onze autres prisonniers sont choisi pour participer à une expérience médicale révolutionnaire. Mais, bientôt, un virus est libéré, se propage sur la planète entière et aboutit à un effondrement total de la civilisation, dévastées par des hordes d'infectés avides de sang. Un siècle plus tard, une petite communauté survit face à ces « vampires ». Surgit alors une « fille de nulle part », apparemment âgée de 14 ans mais en réalité né un siècle auparavant…Elle possède peut-être la clé permettant de relancer la civilisation.
La première partie, la plus prenante, propose une série d'expériences top secrètes menées par l'armée américaine. le mystère est prenant, les personnages bien caractérisés, le background étoffé sans devenir envahissant. Impossible de ne pas penser à Stephen King engagé pour écrire un épisode de X Files (comment ça il l'a fait ? Bref…).
La suite se déroule après un bond de près de cent ans. L'apocalypse a eu lieu, l'humanité a tenté de survivre, la Californie a quitté l'union, l'Europe a fermé ses frontières mais rien n'a pu empêcher l'effondrement. du coup, au début du XXIIème siècle, les hommes survivent dans des petites colonies retranchées comme des forteresses féodales. le retour à l'âge des ténèbres s'annonce puisque tout va bientôt s'éteindre… « Mad Max » dans « La Nuit des morts vivants » ou « Je suis une légende ». Des infectés, des « vampires », des viruls (dénomination officielle),…la fin du monde est là et bien là. Bref, on entre dans le survival horrifique post-apocalypse façon blockbuster hollywoodien. Cette partie reste intéressante mais n'évite pas quelques baisses de rythme, le romancier se perdant parfois dans ses (trop) nombreux protagonistes certes habilement brossés mais qui n'évitent pas toujours les lieux communs (romance contrariée, infidélité,…). Avec les gardes protégeant la colonie LE PASSAGE s'apparente parfois à une relecture de certains chapitres du TRONE DE FER dans l'univers de « Walking Dead ».
Les plus critiquent dirons même que le bouquin s'apparente parfois à un de ces romans de gare des années '80 (souvenez-vous des collections « Apocalypses » ou « le Survivant » avec leurs titres tapageurs comme LES MURAILLES DE L'ANGOISSE ou ENFER CANNIBALE) à la différence que Justin Cronin étire son récit non pas sur 200 pages mais sur 1200. Mais ne faisons pas trop la fine bouche : en dépit de sa longueur et de certaines longueurs (comme dans une série il y a fatalement des intrigues et des personnages moins intéressants – de manière subjective), la lecture de ce roman reste fluide et agréable, quoique certains passages puissent exaspérer par leur lenteur. On peut donc se permettre de les survoler…
Si certains, qui « binge watch » des séries, voudront s'enfiler ce pavé d'une traite les plus raisonnables peuvent opter pour une lecture fractionnée en trois ou quatre fois, histoire de raviver l'intérêt pour un roman sans doute plaisant mais incontestablement trop long d'au moins 300 pages.
Loin d'égaler le classique LE FLEAU de Stephen King qui demeure le mètre étalon du post apocalypse littéraire, LE PASSAGE demeure efficace et trouvera certainement son public. Mais, maintenant que la boucle est bouclée et que le bouquin est devenu une série peut-être serait il plus judicieux de passer directement à l'adaptation télévisuelle.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Je précise que cette note 3/5 n'est que l'évaluation de mon intérêt pour ce livre et surtout de ce thème (catastrophe humanitaire, planétaire liée à l'apparition d'un virus dévastateur, mutation d'êtres humains en zombies surpuissants et pour certains doués de faculté télépathiques).
En clair si je devais faire une référence culinaire ce n'est pas parce que je n'aime pas que ce n'est pas bon.

J'ai bien apprécié la première partie relatant la mise en place des personnages et de la catastrophe à venir mais je dois dire, lorsque des zombies aux capacités surhumaines (un peu too much à mon gout) sont arrivés dans le récit, j'ai été déçu. Je ne m'y attendais pas.

Ayant vu préalablement quatre ou cinq saisons de Walking Dead sur Netflix, Il est vrai que mon intérêt pour ce genre de littérature s'est considérablement émoussé.

Cependant « chapeau bas » à cet écrivain et à sa prouesse d'écrire une trilogie cohérente sur ce thème et dont le premier tome fait quand même 1250 pages, que j'ai lues avec constance mais sans passion.

Donc, non je ne lirais pas les 2 autres tomes, je laisse ça, aux passionnés.
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j'ai découvert et lu ce livre dans le cadre de la LC organisée par @corn8lius pour le mois de Juillet. au départ je n'avais pas pensé participer mais c'est en tombant par hasard sur le résumé que je me suis laissée tenter. petit conseil par rapport à ça, NE LISEZ PAS la quatrième de couverture de ce roman. il y est évoqué pleins d'évènements qui n'arrive pas avant la moitié du livre (qui fait 1200 pages...).

si je l'ai commencé c'est pour son aspect post-apocalyptique. c'est vraiment un type de livre que j'affectionne particulièrement !

mais malgré ça, je suis sortie assez mitigée de ma lecture. mais commençons par les points positifs.

l'histoire est complexe, dans le bon sens du terme. tout est très détaillé et on sent le travail qui a été effectué sur le récit. il fait parti de ces romans que tu lis, mais sans vraiment comprendre le sens de ce qui est écrit. et c'est quelque chose dont il ne faut pas avoir peur. les explications sont données plus tard. le tout est très bien entreprit, ce qui fait que c'est clair. tout de fois, il faut rester concentrer ! (et s'accrocher au début !)

j'ai été extrêmement surprise - je crois que c'est bien la première fois qu'une telle chose m'arrive - mais j'ai pleuré à la fin du premier chapitre. ainsi qu'au dernier, mais ça n'est pas comparable. au début on découvre l'univers, l'histoire, je considère qu'on a pas assez d'attaches pour éprouver de fortes émotions. et bien si, visiblement ! (ce début était d'ailleurs la partie que j'ai préférée.)

il y avait aussi beaucoup de références littéraires. dès la première page on évoque "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", on parle de Jules Verne, Charles Dixens, "Anne de Green Gables" et même, oui, de romans Harlequins. j'ai adoré cet aspect là.

mais malgré tout ça, je n'étais pas vraiment dedans. les personnages principaux ne m'ont pas touchée. j'aurai préféré que la plupart des évènements prennent un autre tournant... donc je suis juste sortie de ma lecture dubitative.

je ne lirai pas "Les Douze", sa suite, tout de suite (qui fait en plus près de la même taille) parce que je n'en est tout simplement pas envie, mais je le ferai puisque j'ai tout de même passé un bon moment !

(issu du mon compte Instagram @l.iris.me)
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Ce que j'ai aimé dans ce livre est également ce que je lui reproche le plus.
C'est un livre qui prend son temps (1265 pages me direz vous). Prendre son temps dans un post apo ça a plutôt du bon : le décor est planté, le contexte expliqué et après tout on ne se retrouve pas au milieu d'un monde dévasté par une épidémie en un claquement de doigts. Alors c'est ce que j'ai le plus aimé : l'avant fin du monde. Les histoires d'Amy et sa maman, puis Wolgast et les condamnés à mort. Petite fenêtre ouverte sur les Etats Unis avant leur destruction.
Et puis l'épidémie, la destruction du monde et l'organisation des hommes pour leur survie. On retrouve du déjà vu (mais on me souffle dans l'oreillette que le Passage a été publié en 2010, soit avant The Last of us). Ces parties n'auraient pas souffert d'une centaine de pages en moins. J'ai également trouvé certains passages assez inégaux en style. Justin Cronin a passé du temps à décrire la colonie et sa déchéance mais d'autres moments, à mon sens tout aussi importants, sont passés complètement à la trappe. A la fin j'ai presque eu l'impression que l'auteur voulait en finir avec son histoire.
Mon avis reste totalement subjectif car je ne suis pas une experte du genre et cette lecture vient confirmer que je n'en apprécie pas les codes.
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Ça faisait une éternité que je n'avais pas posté ici. Ça faisait une éternité que je n'avais pas terminé un livre, plus simplement. Entre le choix d'un roman de près de mille pages qui ne m'a guère passionnée, il faut bien le dire, et le temps réduit que j'ai pu consacrer à la lecture ces dernières semaines, il m'aura fallu plus d'un mois pour venir à bout du Passage, de Justin Cronin. Avec une moyenne de pas loin de 17/20 sur Livraddict, je m'attendais à être emballée par cette histoire. Soyons honnête, je suis complètement passée à côté...

Voilà un roman qui traînait dans ma PAL depuis longtemps. Quand j'ai entendu dire qu'il était en cours d'adaptation en série, il est devenu clair qu'il me fallait le lire avant de visionner la série. Peine perdue, ce n'est évidemment pas du tout ce que j'ai fait ! En revanche, cette 1ère - et unique, puisqu'il n'y aura pas de saison 2, la série ayant été annulée - saison m'a donné envie de me plonger dans le livre pour en apprendre plus, alors j'en ai profité bien sûr. Sauf que je me suis ennuyée ferme ! Est-ce parce que je connaissais déjà le début de l'histoire ? Parce que je peine, en ce moment, à trouver le temps de me poser pour lire ? Un peu des deux, sans doute.

Dès les premières pages, j'ai trouvé ça long et ennuyeux. le récit se découpe en plusieurs parties. On suit tout d'abord les pas d'une petite orpheline du nom d'Amy, amenée dans un mystérieux centre médical top secret où on lui inocule un virus qui transforme les gens en vampires. le but affiché est bien entendu de trouver un remède, mais tous les coups sont permis, même de se servir d'une petite fille. Cette première partie aurait dû me plaire, mais l'auteur passe plus de temps à nous décrire le long trajet jusqu'au centre qu'à évoquer ce qui s'y passe au final. Je savais déjà comment tout ça allait tourner et en outre, je n'ai pas retrouvé l'émotion que la série et sa jeune actrice avaient suscitée.

Je me suis dit que ça allait s'arranger avec la seconde partie et là, patatra ! L'intrigue fait un bond dans le temps de pas loin d'une centaine d'années et on découvre de nouveaux personnages. Nombreux, très nombreux. L'auteur nous raconte leur petite vie par le menu, posant les jalons de leur univers comme s'il s'agissait d'un nouveau roman. Sauf que non ! On n'a aucune envie de recommencer, on devrait être au coeur de l'intrigue, là ! Et où est passée Amy ? Cette partie m'a tout bonnement achevée ! Il m'a fallu un temps fou pour m'attacher à certains de ces nouveaux personnages, et j'ai bien failli laisser tomber. Mais je suis plus têtue que ça et j'ai continué.

Enfin, après avoir lu à peu près 65% du livre - et 65% de 1000 pages, ça fait déjà 650 pages, notez bien ! - arrive la troisième partie. C'est mon découpage, en réalité ce n'est pas tout à fait ça mais peu importe. Et là, enfin, enfin, l'intrigue accélère un peu et gagne de l'intérêt. On retrouve une Amy qui a grandi et beaucoup changé, dont le chemin croise bien évidemment celui de Peter, Alicia, Sara, Michael et Hollis. Je n'en dirai pas plus, j'ai assez spoilé comme ça, mais la fin du roman passe certes beaucoup mieux. Il était malheureusement bien trop tard pour modifier mon ressenti premier, celui d'une histoire qui traîne en longueur, avec des personnages auxquels il faut du temps pour s'attacher. Une longue déception.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Ce livre est un beau pavé, il faut déjà le savoir avant de le lire.
L'histoire en elle-même est assez prenante mais après au niveau du rythme et des personnages, c'est moins bien.
Par moment je me suis un peu ennuyé, mais bon c'est un peu normal pour un livre de près de 1000 pages. Mais j'ai toujours un peu de mal avec ces livres qui sont une succession de fuites en avant.
Là où ça coince, ce sont les personnages que j'ai trouvés un peu creux et peu intéressant.
J'en attendais beaucoup car j'aime ces livres post-apocalyptique et au final je suis déçu. Il n'y aura pas de suite pour moi.
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j'ai adoré la première partie ou les pièces du puzzle virales se mettent en place.
La seconde partie post apo m'a bien moins impressionnée. Les personnages sans grands intérêts. l'intrigue est largement attendue. bof bof
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