AJ Cronin était à la mode, il y a 50 ans et c'est en tombant par hasard sur une critique Babelio que j'ai eu envie d'en relire un livre, délaissé dans la bibliothèque de ma chambre d'adolescent. L'auteur est aujourd'hui oublié et ce n'est, à vrai dire, pas surprenant. Pourtant, une critique sévère a peu d'intérêt pour un livre que vous n'avez guère de chance de trouver en tête de gondole, même si celui ci a été réédité en 2007. Ce serait aussi injuste, car il fait partie de ceux qui m'ont donné le goût de lire. L'histoire est forte, même si elle est un peu trop édifiante, trop simpliste à la relecture en 2016. Et puis, comme de nombreux livres oubliés, à l'image de ceux dont le nombre m'a dérouté ce dernier dimanche, à une vente organisée par une association locale au profit d'une cause lui tenant à coeur, mélangés sans ordre logique dans quelques centaines de cartons, c'est aussi avec des ouvrages sans prétention universelle que commence une passion. Tout n'est pas génie intemporel, ce serait un peu triste et, le génie est si relatif... Finalement, ce retour sur de vieilles lectures d'adolescence n'est pas inintéressant, ne serait ce que pour mesurer l'évolution des valeurs qui constituent nos paradigmes..., avec un brin de nostalgie.
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L'histoire se passe en Ecosse. Duncan Stirling est devenu médecin. Au cours de sa vie professionnelle, il devra un jour faire le choix d'être nommé directeur d'une grande clinique, ou de rester médecin de campagne pour soigner les gens.
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