Lawrence R. Fansler, doyen des associés du cabinet Darwin Darwin Erasmus & Mendel (...), devisait aimablement avec un autre associé. ''Deviser" n'était d'ailleurs pas le terme exact. Fansler ne savait pas deviser. Soit il donnait des ordres, soit il pontifiait ; ou encore, lorsque aucun de ces modes ne semblait lui convenir, il adoptait ce ton bonhomme pour lequel il était réputé dans la maison. C'était le signe qu'il désirait quelque chose.
- Non, reprit Reed, je n'ai pas parlé de quête mystique ou métaphysique. Elle ne cherche pas de réponses, si tu préfères. Elle est trop intelligente - ou trop sage - pour croire qu'il en existe.
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Quand on commence à avoir des soupçons, tout paraît louche.
C’est même le B A, BA du parfait détective : commencer par soupçonner tout le monde.
L’arrogance des oies me plaît. Je trouve drôle de leur laisser croire que les humains sont stupides. Et manifestement, pour elles, un humain qui tend la main est vraiment plus bête qu’une oie.
À la ferme, les jours se suivent et se ressemblent tous.
Si j’aime la nature, c’est douloureusement, pour redouter sa fin.
Les relations d’affaires non plus n’impliquent pas l’intimité. Mais quand on enseigne le droit, quelques accointances bien placées dans les gros cabinets juridiques ne peuvent jamais faire de mal.