Au sein de Magnum, il y a
Josef Koudelka, né en 1938, en Moravie. Il est un photographe humaniste et intuitif, de ceux qui ont un regard différent sur le monde, un regard en noir et blanc, un regard qui nous renvoie à notre propre questionnement. Il est un photographe qui a de l'empathie, voire de la sympathie pour ses modèles, des gens dans la rue, des gens à leur domicile, des gens qui pleurent, qui rient, qui vivent, quoi ! Et soudain, un golem passe, mais nous sommes en Suisse, plus à Prague... Il a eu une carrière internationale, de la Moravie à l'Allemagne en passant par l'Espagne. Et, à chaque fois, il fixe à jamais sur le papier le portrait de personnes en total décalage avec un monde qui les dépasse. Et de la trace de l'événement (Pacte de Varsovie) à l'image de sa montre, il passe sans effort visible du particulier à l'universel...
Une famille pleure un défunt. Et le caravagisme s'invite aux funérailles. Une route dans la campagne anglaise, et John Constable nous nargue. A plusieurs reprises, ses photographies m'ont happé car
Josef Koudelka a pris le temps, le temps de regarder et donc le temps de comprendre.