Les Schtroumpfs, tome 21 : On ne schtroumpfe pas le progrès

Tout commence par le Schtroumpf Paresseux qui demande au Schtroumpf Bricoleur de construire un engin qui ressemble à une voiture pour qu'il ne marche plus.
Mais les autres Schtroumpfs veulent aussi des machines pour ne plus devoir travailler mais le Schtroumpf Bricoleur fait mieux, il va construire des domestiques en bois.
Mais à cause de mauvaises potions que a avalé le domestique poubelle, il va rendre tout les domestiques contre les Schtroumpfs.
Armé et plusieurs, les domestiques vont prendre le pouvoir au village.


Un album que j'adore car tout est bien trouvé avec pleins de gadgets marrant.
Un livre que je lit et relit assez souvent même tout les autres Schtroumpfs, je les lit assez souvent.
Un livre qui raconte que les insectes peuvent nous sauver mais aussi beaucoup nous embêter.

On ne schtroumpf pas le progrès et le tome 21 de la série des schtroumfs. Il a été publié en 2002.

Dans cette aventure, le Grand Schtroumpf s'absente pendant que tout le village vaque à ses occupations. Au milieu de tout le village qui s'active à différents travaux, le schtroumpf paresseux, toujours partisan du moindre effort, a alors l'idée de demander au schtroumpf bricoleur de lui fabriquer une machine qui lui permettrait de se déplacer sans se fatiguer. de fil en aiguilles, tous les schtroumpfs se retrouve affublés d'un robot qui fait leur travail et les sert jour et nuit. Seul le schtroumpf paysan se rebelle contre cette situation et quitte le village. Au final, c'est lui qui délivre ses amis de cette situation qui, bien entendu, finit par dégénérer.

Une fois encore, les auteurs ont choisi un sujet d'actualité. de mes yeux d'adultes, ce sujet aurait mérité d'être plus développé mais n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une lecture destinée aux enfants. Ainsi, je trouve cette histoire toute mignonne. Les dessins et la mise en couleur dont le style est toujours fidèle aux premiers albums sont toujours aussi charmants.
Mes enfants ont également apprécié cette lecture même si je doute qu'ils aient vraiment compris toutes les subtilités de l'histoire. Une fois expliquées, cela a été a priori plus clair pour eux.

Retour dans les plaisirs de l'enfance avec la lecture de « On ne schtroumpfs pas le progrès ». Retrouvailles heureuses avec ce village, nombre de ses habitants, l'expressivité de leurs visages, les couleurs dynamiques… et analyse d'adulte sur le fait que la machine peut être au service de l'homme, en effet, à condition qu'il soit prudent, averti, conscient des limites à lui mettre. Un ouvrage pas tout récent, puisqu'il date de 2002, mais qui reste d'actualité, si l'on pense aux pouvoirs que l'on peut donner à l'Intelligence Artificielle, pour évoquer une question bien contemporaine. Doit-on obéir aveuglément aux demandes faites par la communauté pour construire de nouvelles machines ? Remarquons que c'est grâce au Schtroumpf paysan, et à son opposition à toute cette mécanisation et ses désagréments, qu'une partie du désastre peut cesser, mais il faudra éradiquer le parasite introduit… Une nouvelle illustration donc de l'adage rabelaisien qui passe les siècles « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. »

Les schtroumpfs succombent aux sirènes du progrès et deviennent fainéant. Évidemment, ajouter à cela que le Grand Schtroumpf n'est pas là, la situation va empirée...
Une histoire une nouvelle fois intéressante en montrant un nouveau défaut des schtroumpfs qui ne font que des (grosses) bêtises sans le Grand Schtroumpf.
Les 2 allusions à la schtroumpfette sont un peu osées ; on voit le changement d'écriture entre Peyo et ses enfants : les schtroumpfs vivent de plus en plus dans un monde moderne qu'à l'époque du Moyen-Age.

Qui ne connaît les Schtroumpfs ? Ces gentils petits êtres bleus à bonnet blanc avec chacun un caractère stéréotypé et qui remplacent tous les noms qu'ils peuvent par "schtroumpf" et les verbes par "schtroumpfer". Il s'agit bien évidemment d'une série de bandes dessinées destinée aux jeunes enfants, mais je crois que tous les adultes se souviennent avec bonheur et nostalgie des bons moments passés à lire les aventures de ces drôles de bonshommes.
J'aimais particulièrement Gargamel avec ses coups tordus qui se faisait toujours avoir par beaucoup plus petit que lui.