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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cinquième roman de Michael Cunningham(auteur américain qui a reçu en 1999 le prix Pulitzer et le PEN/Faulkner pour Les heures), Crépuscule évoque la fin de course d'un couple de quadragénaires bourgeois.
Rebecca éditrice d'une "revue culturelle artistique" et Peter, galeriste, "spécialiste d'histoire de l'art" s'entendent sur tous les plans.Seul bémol à leur réussite:leur fille Béa en échec qui les inquiète mais crée aussi un rapprochement.
L'hébergement d'Ethan dit Mizzy ("the mistake, l'erreur"), de retour du Japon, jeune frère de Rebecca, ex-drogué et surdoué attiré par l'art va semer le trouble chez Peter (traumatisé dans son adolescence par la mort de son propre frère qui l'attirait dangereusement).
Voilà ce féru d'art excité par la "Perfection assoupie" et la jeunesse de Mizzy qui ressemble étrangement à la Rebecca dont il est tombé jadis amoureux.
Un roman sur l'amour,le couple,le désir,la remise en question,l'homosexualité,l'art (beaucoup de clichés).Un bon sujet mais autant le personnage pervers du séducteur Mizzy qui détruit et se détruit est plausible,autant Peter qui analyse trop les choses, Rebecca un peu à l'écart et le couple en rupture (vu l'intensité avec laquelle ils font l'amour au début) ne le sont pas. le non désir (à mon avis) n'est pas une panne mais un mal qui ronge incidieusement provocant moult disputes et ressentiments:ce que l'on ne ressent pas vraiment.
Conclusion:un livre vite lu à prendre sur la plage !
J'ai adoré par contre le mot de la fin (chut!) et la naïveté des hommes.....
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Il est extrêmement tentant de régler son compte au dernier Michael Cunningham en quelques phrases assassines. En moquant son thème -déjà vu et déjà lu-, un croisement hasardeux du Théorème de Pasolini et de Mort à Venise, transposé dans le très chic monde de l'art new-yorkais. Que de choses agaçantes dans Crépuscule : son style, mielleux et précieux, avec des dialogues qui frisent le ridicule, des points d'interrogation et des parenthèses à chaque phrase, ou presque, censés refléter le tumulte intérieur du héros quadragénaire du livre. Et ses personnages ! le galeriste et sa femme éditrice, couple BCBG cultivé et mondain, avec leur fille aux "profonds" soucis existentiels. Et puis le jeune frère de l'épouse, toxicomane, qui vient passer quelques jours en famille et semer la zizanie. En un tour de main, il séduit son beau-frère et échange avec lui un chaste baiser sur la plage. Tempête dans un verre de Martini ! Comme c'est embarrassant, un roman aussi artificiel et superficiel, signé de l'auteur de la maison du bout du monde et des Heures ! Ce n'est pas possible, se dit in petto le lecteur ébahi, qui cherche alors des vertus cachées à ce cocktail de banalités. Et miracle, il en trouve. N'y a t-il pas, en fin de compte, une forme de panache dans l'entreprise de Cunningham, une faille par laquelle surgit une émotion inattendue, une sublimation de clichés pour atteindre à une vérité lancinante sur notre place dans ce monde, les raisons qui nous font vaciller, des réflexions anodines qui disent d'un ton désabusé des choses essentielles et simples sur la beauté, le vieillissement et la mort ? Et si, sous la peau des apparences, se dissimulait un squelette qui se vide peu à peu de son sang. Peut-être bien, après tout, que Crépuscule est un grand roman fitgéraldien dont la futilité sentimentale cache une gravité et un désespoir infinis. Ou peut-être que non, allez savoir ...
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Style agréable, mais récit trop orienté sur les questionnements intellectuels et philosophiques d'un bobo new-yorkais.
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Éblouie par des romans comme le brillant "Les heures" ou le poignant et profond "De chair et de sang", je me suis sentie flouée par celui-ci. Il paraît bâclé, les personnages sont de prime abord sans surprise et l'histoire s'étire sans vrai souffle. Pourtant, le roman gagne en profondeur sur la fin. L'attirance de Peter pour le jeune et désespéré Mitzy émeut (un peu).
Lisez les autres, ils étaient tellement bons...
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Un roman pas forcément attachant, car ses personnages ne le sont pas, au moins le personnage principal, Peter, très auto-centré... mais extrêmement juste psychologiquement
il est vrai que la barre a été placée très haut avec les heures, dont la construction est exemplaire et l'idée de départ tout simplement géniale !
ne passez pas pour autant à côté de ce roman, qui n'offre pas un moment de détente pure, mais dont on en ressort plus riche des réflexions qu'il a provoquées.
et surtout, jetez-vous sur les heures !!
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