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EAN : 9782413044932
436 pages
Delcourt (31/08/2022)
4.59/5   173 notes
Résumé :
À 19 ans, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, un condamné à mort américain. Au fil de leurs échanges, nait un projet de récit graphique d'une intense émotion.
Au travail au crayon et en gravure sur bois, se mêlent des images singulières, colorées, qui parlent de la beauté du monde, qui ont vu le jour dans des conditions extrêmes. Témoignage bouleversant sur une amitié naissante, ce récit se penche sur la brutalité du systè... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Valentine Cuny-Le Callet a seulement 19 ans quand elle entame une correspondance avec Renaldo McGirth le plus jeune condamné à mort des États-Unis.
Dès son plus jeune âge elle est sensibilisée aux questions de l'incarcération et de la peine de mort, très marquée notamment par cette photographie d'une exécution par chaise électrique aux États-Unis. La tuerie de Charlie hebdo, début 2015, puis les attentats du 13 novembre seront le vrai déclic. À la suite de ces terribles événements, apprenant que la moitié de la population française – ou plus encore – est favorable au rétablissement de la peine de mort, entendant ces mots inacceptables « un système pénal ne peut pas tenir sans la peine capitale » prononcés par Marine le Pen, c'est la voix de Danielle Mérian, avocate, militante à l'ACAT, « L'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture » qui parle de fraternité plutôt que de vengeance, qui la pousse à s'engager et à envoyer sa lettre d'adhésion au programme de correspondance avec un condamné à mort.
Renaldo, lui, a été condamné à mort huit jours après son vingtième anniversaire pour un meurtre commis à l'âge de 18 ans pour lequel il clame tout de même son innocence. Il est incarcéré dans une prison de Floride depuis plus de dix ans lorsqu'ils débutent leur correspondance.
Dans sa première lettre à Valentine, Renaldo se présente, joint une photo de lui, de même que la fiche listant tous les motifs de rejet d'une lettre par la prison…
Renaldo dessine et peint lui aussi. Après trois ans et demi de correspondance et après l'avoir rencontré, un projet de récit graphique à quatre mains va naître racontant leurs vies parallèles et leur amitié. C'est donc bien un travail en commun que ce roman graphique. Si seul le nom de Valentine Cuny-Le Callet est présent sur la couverture, c'est pour des raisons légales, Renaldo McGirth en est bien le co-auteur. de nombreux textes et une trentaine de dessins sont de lui. Il apporte également ses peintures à la gouache qui sont les seuls éléments colorés du livre.
Perpendiculaire au soleil, cette expression propre à Renaldo, qui signifie toujours vivant, si belle et si bien mise en page vers la fin de l'album est particulièrement bien choisie pour donner son titre à l'album. Album qui nous plonge dans la réalité carcérale américaine, dans sa brutalité et nous invite à réfléchir sur la condition de vie des condamnés dans le couloir de la mort où tous les moyens sont bons pour briser la personne.
La re-sentence donne un espoir à Renaldo. En effet, depuis octobre 2016, en Floride, la cour suprême a décidé qu'une condamnation à mort promulguée par un jury sans unanimité était une violation de la constitution. Cette décision étant rétroactive, les personnes condamnées à mort sans unanimité peuvent effectuer une demande de re-sentence et un nouveau jury décide de leur peine, soit la prison à vie, soit une nouvelle condamnation à mort, cette procédure n'étant pas un nouveau procès, la culpabilité du condamné n'est pas remise en cause. Renaldo a été condamné en 2008 par onze voix contre une …
La lecture est dure, parfois très dure, déstabilisante, mais ô combien touchante et instructive !
J'ai été subjuguée par la force morale et la solidité de cet homme enfermé dans une cellule de cinq mètres carrés depuis des années et sa capacité à attraper la vie et à vouloir la trouver dans les lettres de Valentine. Il est indéniable que ce projet de BD a sans aucun doute été pour lui comme une « évasion » passagère de son enfermement. Quant à Valentine, je ne peux que saluer son courage et sa capacité à être à l'écoute de cet homme et à l'aider en lui permettant de s'exprimer de manière artistique et être admirative d'une telle maturité !
Cette amitié sincère née entre ces deux personnes est absolument émouvante et bouleversante et m'a rappelé ce roman « Ne t'arrête pas de courir » dans lequel son auteur Mathieu Palain avait noué une relation amicale avec cet athlète détenu, Toumany Coulibaly.
Certes nous voyons tout au long de leurs échanges épistolaires combien l'administration pénitentiaire s'est employée à les rendre difficiles, mais c'était sans compter sur leur détermination à faire avancer le projet. Persévérance, obstination et ingéniosité ont eu raison de ces obstacles et permis la réalisation de ce magnifique ouvrage.
Plusieurs pages absolument bouleversantes font référence au racisme, et au courage de Ida B Wells menacée de mort lors de ses travaux d'investigation sur les lynchages.
Tous les dessins sont en noir et blanc mais de différentes textures, hormis les quelques éclats de couleur apportées par les peintures à la gouache de Renaldo. Beaucoup de mains, de mains entrelacées, autant de contacts, de liens... de même, une nature luxuriante mais aussi des grilles, des barbelés, « concertina »... Très variés et très riches, ils sont, chacun à leur manière au service du récit, certains se révélant de véritables tableaux, de pures merveilles.
Il y aurait encore tant à dire sur ce pavé de plus de 400 pages, aussi j'invite tout un chacun à se plonger rapidement dans ce puissant et somptueux ouvrage.
N'oublions pas que même si l'abolition de la peine de mort est dans le sens de l'histoire, il faut toujours garder à l'esprit que tout peut être un jour remis en cause, même des droits humains que l'on pense acquis pour toujours… Aussi restons vigilants !
Perpendiculaire au soleil, premier roman graphique de Valentine Cuny-Le Callet a reçu le prix BD FNAC France-Inter 2023, un prix amplement mérité !
Merci à Babelio et aux éditions Delcourt/Encrages.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Je me suis précipité sur ce volume sans en connaître le sujet, simplement convaincu par l'argument du prix BD Fnac France Inter - 2023 et par le nombre d'étoiles distribuées sur le forum Babelio (19 critiques sur 21 avec 4,5 ou 5 étoiles ?). Quand je l'ai ouvert, j'ai un peu tiqué, un récit épistolaire entre Renaldo MacGirth, un condamné à mort aux Etats-Unis et l'autrice, Valentine Cuny-Le Callet ! Je sens que ça va être pesant, le sujet est plutôt glauque et je ne suis pas du tout fan de la littérature épistolaire. J'ai bien cru que je n'allais pas y arriver.


L'aspect épistolaire va cependant assez vite laisser la place à un mode d'expression par le dessin. On aborde assez peu les crimes de Renaldo McGirth, ce n'est pas le sujet du livre, il ne s'agit en aucun cas d'étudier le procès, et le militantisme contre la peine de mort est présent en arrière plan, quelques faits et réflexions sont abordés, forcément, mais ce n'est pas le coeur du livre non plus.


Le graphisme de Valentine Cuny-Le Callet est en noir et blanc, très sombre, il utilise plusieurs techniques différentes, de la craie grasse pour certaines illustrations, avec quelques présence d'estompage à la gomme, un dessin de prise de notes, parfois brut et parfois très détaillé, et à d'autres moments, on passe à de la gravure sur bois ou linoleum, au contrastes plus tranchés, souvent avec plus d'iconographie symbolique, presque fantastique, comme sur la couverture. Quelques dessins de Renaldo McGirth apparaissent, intercalés dans le récit, car c'est avant tout un échange.


Il n'y a pas d'histoire d'amour, pas du tout de sentimentalisme, on est aux antipodes de tout ça. Valentine Cuny-Le Callet a fait de cette rencontre un récit plus universel sur la nature humaine, un récit anthropologique et poétique à la fois, l'échange est créatif, elle dessine, elle écrit, lui aussi, il en ressort une véritable réflexion sur la nature de la création, de sa nécessité, l'art est un médium pour comprendre la vie et sa fragilité. Je ne sais plus qui disait que l'art est une manière d'intercéder avec l'au-delà, face à la mort promise, cette bande dessinée en fait la démonstration implacable. La situation des deux correspondants est chargée d'émotion transcendée par le graphisme radical. Renaldo McGirth semble aller vers une rédemption par le biais des mots, du dessin, de la poésie et de l'art, il n'effacera pas ces actes, cela se passe ailleurs. Qui est le catalyseur, qui offre la révélation à l'autre. La peine de mort n'est qu'un avatar incongru, une ineptie profonde dans un système judiciaire qui parait en dehors de l'humanité, son aspect calculé et méthodique est mis en opposition avec l'esprit humain, tourné vers l'imagination et la créativité. Comment la poésie peut ressortir de ces lieux sordides, comment le couloir de la mort peut révéler la richesse de la vie.


C'est un livre étonnant, troublant, d'une grande richesse, qui va bien au-delà d'un simple débat sur la peine de mort, une bande dessinée magistrale.
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Quelle claque, ce roman graphique fait parti de ces récits fictionnels ou non comme pour celui-ci que l'on referme et qui résonnent et résonneront encore longtemps en nous tant ils nous amènent à nous poser des questions sur nous, notre société....
Dans ce gros volume de plus de 400 pages couvertes d'illustrations d'un noir profond (seules deux planches sont colorées), la noirceur des traits nous rappellent sans cesse la noirceur de l'humanité. Si l'autrice utilise cette teinte pour nous raconter la relation presque uniquement épistolaire qu'elle partage avec Renaldo McGirth, un jeune condamné à mort, c'est bien de la lumière qu'elle véhicule. On ne peut sortir indemne de cette lecture.
Bien sûr, le sujet de la peine de mort sera polémique et suscitera pour beaucoup de vifs débats. de même, les pro peine capitale ne daigneront pas ouvrir cet ouvrage. Néanmoins, pour nombre de lecteurs, cette expérience de lecture apporte d'innombrables détails sur les conditions dans lesquels les détenus sont traités outre Atlantique.
Valentine Cuny-Le Callet, jeune illustratrice, nous offre un magnifique et bouleversant ouvrage. J'ai hâte de découvrir ce qu'elle nous réserve à l'avenir.
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Valentine Cuny-Le-Callet a 19 ans quand elle commence à correspondre avec Renaldo McGirth, condamné à mort de Floride. Leurs échanges se transforment petit à petit en amitié. A travers cet album, Valentine raconte son histoire avec Renaldo. le jeune homme a passé toute sa vie d'adulte en prison et est condamné à mort.
Avec ses dessins quasi exclusivement en noir et blanc, cet album est visuellement très beau. Et les touches de couleurs qui émaillent quelques planches n'en sont que plus spectaculaire.
Côté contenu, Valentine prend le parti de ne jamais jugé Renaldo. Elle présente le jeune homme enfermé par un système injuste, limité dans une cage de 5 m². Elle montre les difficultés pour échanger du courrier, les limitations absurdes, les rejets parfois arbitraires. Elle montre aussi Renaldo, parfois optimiste, parfois sombre, dépassé par le système et pourtant lucide sur ce qui lui arrive. Et l'album se termine sur des détails autour de la peine de mort et des histoires autour du traitement des détenus. Mais elle finit surtout avec l'explication du titre, merveilleuse expression propre à Renaldo et qui résume tellement bien sa situation.

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"Perpendiculaire au soleil" est un roman graphique témoignage sur la correspondance entre l'auteure officielle, Valentine Cuny-Le Callet et Renaldo McGirth, un condamné à mort américain, qui a aidé à co-écrire ce livre. Plus globalement, c'est un playdoyer documentaire contre la peine de mort.

La thématique interpelle. C'est le genre de sujet de société qui revient régulièrement. Doit-on tué les criminels ? N'est-ce pas devenir criminel soi-même ? Quelle méthode est la moins "barbare", la plus "humaine" ? Quid des erreurs de jugement ? Etc.

A travers leur correspondance, et à travers différentes recherches, les deux auteurs montrent les limites de cette justice qui condamne à mort. Particulièrement celle américaine qui, sous couvert de bonne morale, traite les condamnées de façon dégradante et a des difficultés à reconnaître ses erreurs de jugement.

Les illustrations sont dignes d'oeuvres d'art. Visuellement c'est assez bluffant. Elles sont réalistes et oniriques à la fois. Petit plus, Valentine Cuny-Le Callet va même jusqu'à montrer les étapes de création et les inclut sans que ça pèse dans le récit.

Ce roman graphique est touchant, d'intérêt public. C'est un témoignage très complet.
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critiques presse (12)
LeSoir
27 février 2023
Quelle est la couleur de l'âme dans le couloir de la mort ? Valentine Cuny signe avec Renaldo McGirth, condamné à mort depuis quinze ans en Floride, un plaidoyer artistique à quatre mains en faveur de l'abolition universelle de la peine capitale.
Lire la critique sur le site : LeSoir
CNLJ
16 février 2023
Et formidable livre d'artistes réalisé à 4 mains car si seul le nom de Valentine apparaît sur la couverture, Renaldo est coauteur malgré l'interdiction de publier de par son statut de condamné. Une lecture coup de poing qui nous fait partager la force de vie d'un jeune homme dont l'horizon se limite à un espace de 5 mètres carrés depuis 10 ans et découvrir une jeune autrice qui force l'admiration par son talent, ses questionnements et sa maturité !
Lire la critique sur le site : CNLJ
Culturebox
10 janvier 2023
Le Grand Prix Artémisia de la bande dessinée des femmes a été décerné dimanche 8 janvier à Valentine Cuny-Le Callet pour Perpendiculaire au soleil, qui évoque la vie d'un Américain condamné à mort.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
09 janvier 2023
La jeune autrice Valentine Cuny-Lecallet remporte le prix de la BD Fnac France Inter avec "Perpendiculaire au soleil", un roman graphique très fort consacré aux conditions de vie dans les couloirs de la mort aux Etats-Unis.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Bibliobs
06 janvier 2023
[Un] ambitieux album dans lequel elle retrace sa correspondance avec un prisonnier américain.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesInrocks
06 janvier 2023
Lors de la dernière rentrée de septembre, Perpendiculaire au soleil a surgi comme un inattendu outsider, plaçant d’autorité son autrice, Valentine Cuny-Le Callet, en tête des révélations de l’année.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
9emeArt
21 novembre 2022
L’un des albums les plus singuliers et passionnants de cette année a été écrit à deux, mais signé d’un seul nom. On y découvre l’émouvante correspondance entre la jeune artiste Valentine Cuny-Le Callet et un artiste prisonnier du couloir de la mort aux USA, Renaldo McGirth.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
Culturebox
20 octobre 2022
Ce livre, aussi puissant que rassérénant est le récit d’une reconstruction et un hommage à la vie avec un grand V. Un formidable baume au cœur malgré un sujet qui pourrait faire peur.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
20 octobre 2022
Témoignage bouleversant d'une amitié naissante, ce récit se penche sur la brutalité du système carcéral et la ténacité avec laquelle les condamnés reconstruisent leur vie, depuis une cellule de cinq mètres carrés. Un récit graphique d'une rare intensité.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LigneClaire
19 septembre 2022
Noir et blanc, pointes de couleur quand c’est Renaldo qui dessine, on reste pris par l’intensité du propos qui sur un plan graphique entre autres est d’une force évidente. Ne pas avoir de part-pris, plonger, découvrir, ressentir, un rayon de soleil malgré tout dans un monde et un univers très sombre.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Bedeo
31 août 2022
Un roman graphique qui assène quelque chose de profond, d’humain et de nouveau...
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
30 août 2022
Alternant les techniques, l'autrice compose un livre d'images absolument fascinant. Les parties narratives sont traitées par le biais d'un graphisme réaliste intense réalisé au crayon gras, alors que les échanges épistolaires sont illustrés par des gravures qui ajoutent une symbolique forte aux mots des correspondants.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Chère valentine,
Dans d’autres prisons, les détenus peuvent marcher ou pratiquer un sport dans une cour où il y a de l’herbe et de la terre. Pas dans le couloir de la mort. C’est que du béton. On ne peut voir l’herbe que par le grillage. Les seules plantes ou fleurs qu’on peut avoir sont en papier.
Renaldo
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En 1955, Emmett Till, un garçon noir de quatorze ans, a été torturé, défiguré et noyé, pour avoir soi-disant sifflé une femme blanche.
C’était il y a près de soixante-dix ans, mais cela n’est toujours pas du passé, tant que la plaque commémorative qui marque l’endroit où l’on a retrouvé son corps se fait sans cesse cribler de balles.
Commenter  J’apprécie          360
La seule chose qui donne un « ailleurs » à Renaldo, c’est la correspondance qu’il entretient avec sa famille et ses amis. Son vrai lieu de vie est là, dans ces lettres format maximum : vingt et un centimètres par trente-cinq.
C’est étriqué, mais c’est là qu’il réside, et c’est là qu’il s’échappe.
Commenter  J’apprécie          250
Parfois, j’ai l’impression de peindre des fleurs sur un mur pourri.
Si on me demande à quoi ça sert, je peux toujours dire « c’est joli », mais le mur part quand même en morceaux.
(p. 360, “Des Fleurs sur un mur pourri”).
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Renaldo ressemble
toujours à un adolescent
qui aurait vieilli sans grandir.
Commenter  J’apprécie          70

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Videos de Valentine Cuny-Le Callet (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valentine Cuny-Le Callet
C'est suite à une correspondance avec le condamné à mort américain, Renaldo McGirth, que germe l'idée d'un roman graphique chez Valentine Cuny-Le Callet. À seulement 19 ans, elle entreprend de décrire la cruauté du système carcéral tout en portant un regard plein d'émotion et de justesse sur l'élan de vie dont font preuve les condamnés pour reconstruire leur vie en cellule. Son travail au crayon et à la gravure sur bois parvient à véhiculer d'intenses émotions et à faire naître l'espoir là où il semble avoir définitivement déserté.
Retrouvez sur notre webmagazine Balises l'entretien en lien avec la rencontre : https://balises.bpi.fr/bulle-cuny-le-callet/
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