Elle savait maintenant qu’on ne trouve pas sa véritable identité à travers celle de quelqu’un d’autre. On la trouve en soi.
Elle avait aussi appris que même dans les heures les plus sombres, une petite lumière brillait au bout du tunnel ; et qu’il n’était pas impossible de trouver l’amour même au cœur de la tempête.
Mais j’adore ta manière de surmonter tes peurs, de ne pas les laisser te dicter tes actes.
beaucoup de nos peurs ne sont que des ombres
Parfois, on ne sait pas de quoi on a besoin, ce qui nous manque… jusqu’au moment où on le trouve.
Notre société n’a pas besoin d’un tas d’esprits libres qui savent ce qu’ils veulent et qui savent comment l’obtenir, en suivant leur propre chemin. Notre société a besoin d’un troupeau de moutons prêts à faire aveuglément tout ce qu’on leur dit de faire. C’est à l’école primaire que ça commence. C’est là qu’on nous éduque à devenir de bons petits moutons bien conformes.
C’est alors qu’une pensée lui vint : aussi longtemps qu’on garde son imagination, tout n’est pas perdu. Il reste toujours de l’espoir.
Mais je pense qu’il y a une force d’amour au fond de chacun de nous, et dans tout l’univers.
Comment je suis censée savoir quoi faire de ma vie si je ne sais pas qui je suis vraiment ? Si je ne le sais jamais ?
« Je n’aime pas vraiment les garçons, poursuivit Ambre dont les joues s’étaient mises à brûler. Enfin, je veux dire, je ne suis pas gay non plus. Je ne suis rien, je suppose… Tout ceci était vraiment pénible. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire de sa vie, et elle n’avait pas de sexualité. C’était officiel : Ambre était une non-personne. – Mais qu’est-ce que tu veux dire, tu n’es rien? Bien sûr que si, tu es quelque chose. (…) Mais Ambre n’y croyait pas : le monde entier était organisé par couples. »