Est-il encore pertinent de construire des représentations géométriques des ensembles de couleurs ?
Table ronde des couleurs, le 1 juillet 2022, Université Pierre et Marie Curie, Paris.
Nous avons tous appris à opposer les couleurs sur un cercle. Les théoriciens les ont disposées sur des triangles, des sphères, des cubes. Découvrant peu à peu leur complexité selon d'innombrables paramètres (grandeur, saturation, fond, texture, supports, éclairages, mouvement, reflets, etc.) et mesurant leurs fréquences, nous avons envisagé d'autres typologies et modes d'identification (numérotation d'échantillons, chromatologie supposée universelle), puis avec le développement de l'informatique, des solides virtuels à cinq ou dix dimensions pour tenir compte de tous les déterminants. Cette quête de représentation visuelle des systèmes de couleurs est devenue si complexe, qu'elle n'est plus utilisable dans les usages sociaux (matières plastiques, carrosseries d'automobile, teintures textiles, crèmes et poudres de maquillage, etc.) Et c'est sans compter les significations symboliques des couleurs, les milieux de vie, les modes, qui varient selon les cultures et les époques. Nos imaginaires changent nos sensibilités chromatiques. Alors que faire pour maîtriser le langage des couleurs lorsqu'on est designer de mode, de mobilier, pour choisir la couleur des pilules pharmaceutiques, d'un immeuble d'habitation ?
François Nawrocki, archiviste paléographe
Jean-Philippe Lenclos, concepteur de couleurs, artiste visuel
Michel Albert-Vanel, spécialiste de la couleur, designer coloriste
Hervé Fischer, artiste et philosophe multimédia
Marie Curie
Isabelle Chavannes (Éditeur scientifique)/5 8 notes
Voici un document exceptionnel, retrouvé par miracle dans une cave il livre les comptes-rendus de cours élémentaires de physique, que Marie Curie donna en 1907 à sa fille Irène et aux enfants de ses collègues dans le cadre d'une « coopérative d'enseignement ». Ils sont écrits de la main de l'une de ses élèves, Isabelle Chavannes, et sont ici retranscrits dans leur intégralité. Marie Curie a imaginé elle-même ces leçons, destinées aux enfants d'une dizai... >Voir plus
Isabelle Chavannes (Éditeur scientifique)/5 8 notes
Résumé :
Voici un document exceptionnel, retrouvé par miracle dans une cave il livre les comptes-rendus de cours élémentaires de physique, que Marie Curie donna en 1907 à sa fille Irène et aux enfants de ses collègues dans le cadre d'une « coopérative d'enseignement ». Ils sont écrits de la main de l'une de ses élèves, Isabelle Chavannes, et sont ici retranscrits dans leur intégralité. Marie Curie a imaginé elle-même ces leçons, destinées aux enfants d'une dizai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Grâce à une série d'expériences Marie Curie enseigne des principes élémentaires de physique aux enfants de ses proches, enfants privilégiés qui ont eu de grands chercheurs et de grands érudits comme professeurs. La trace des cours de Marie Curie a été retrouvée grâce aux notes prises par Isabelle Chavannes, un de ses élèves, fille d'Edouard Chavannes, archéologue et sinologue.
L'air qui nous entoure est invisible et pourtant Marie Curie aide les enfants à prendre conscience de sa présence avec des expériences très simples. Ils se rendent compte de son existence, de son poids, de son élasticité. Quelques expériences supplémentaires et c'est la pression atmosphérique qui « prend vie ». Suivent ensuite des leçons sur l'eau, le poids et les balances (1907 donc une belle balance de Roberval comme celle de mon arrière-grand-mère !), la densité des matériaux, …
Quelques éléments seraient bien sûr notamment différents aujourd'hui, notamment avec le plomb et le mercure, mais on trouve toujours la même idée de faire face à l'apprenant, le mettre dans une position propice à construire lui-même ses savoirs, à comprendre les phénomènes en action et surtout voir l'application concrète de la physique.
Une jolie découverte, une facette peu connue de la scientifique deux fois nobelisée, et une touche féministe avec des élèves filles, chose quand même peu fréquente à l'époque, mais plus facile à mettre en place dans ce microcosme et pour cette femme dont la carrière était déjà une exception.
L'air qui nous entoure est invisible et pourtant Marie Curie aide les enfants à prendre conscience de sa présence avec des expériences très simples. Ils se rendent compte de son existence, de son poids, de son élasticité. Quelques expériences supplémentaires et c'est la pression atmosphérique qui « prend vie ». Suivent ensuite des leçons sur l'eau, le poids et les balances (1907 donc une belle balance de Roberval comme celle de mon arrière-grand-mère !), la densité des matériaux, …
Quelques éléments seraient bien sûr notamment différents aujourd'hui, notamment avec le plomb et le mercure, mais on trouve toujours la même idée de faire face à l'apprenant, le mettre dans une position propice à construire lui-même ses savoirs, à comprendre les phénomènes en action et surtout voir l'application concrète de la physique.
Une jolie découverte, une facette peu connue de la scientifique deux fois nobelisée, et une touche féministe avec des élèves filles, chose quand même peu fréquente à l'époque, mais plus facile à mettre en place dans ce microcosme et pour cette femme dont la carrière était déjà une exception.
En 1907, Marie Curie a donné des cours de physique élémentaire à sa fille Irène et aux enfants de ses amis, Langevin, Hadamard, Perrin et Chavannes, dans le cadre d'une coopérative d'enseignement où, chacun des parents venait partager ses connaissances avec ces enfants d'une dizaine d'années.
Isabelle Chavannes, prit des notes pendant ces cours. Rangées dans une malle, oubliées au fond d'un grenier, ces notes ont été retrouvées et réunies dans ce recueil illustré de croquis.
Jamais aujourd'hui on ne laisserait des enfants de cet âge manipuler des éléments tels que le mercure, le plomb ou des matériels comme des pompes à vide.
Précurseur dans l'enseignement dans les travaux pratiques, c'est par diverses manipulations que ces enfants ont eu la chance de découvrir les notions de densité, de poids de l'air, de pression atmosphérique ... et d'en découvrir des usages pratiques tels que l'alimentation en eau des habitations ou la fabrication d'un thermomètre.
Nul doute que des notions apprises avec les doigts, et les yeux, sont bien mieux acquises que par la simple observation ou lecture !
Une belle découverte.
Un recueil passionnant, qui m'a remis en mémoire des notions apprises au lycée, il y a bien longtemps !
A noter que ces cours étaient dispensés à tous leurs enfants, filles et garçons ! En 1907 !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
Isabelle Chavannes, prit des notes pendant ces cours. Rangées dans une malle, oubliées au fond d'un grenier, ces notes ont été retrouvées et réunies dans ce recueil illustré de croquis.
Jamais aujourd'hui on ne laisserait des enfants de cet âge manipuler des éléments tels que le mercure, le plomb ou des matériels comme des pompes à vide.
Précurseur dans l'enseignement dans les travaux pratiques, c'est par diverses manipulations que ces enfants ont eu la chance de découvrir les notions de densité, de poids de l'air, de pression atmosphérique ... et d'en découvrir des usages pratiques tels que l'alimentation en eau des habitations ou la fabrication d'un thermomètre.
Nul doute que des notions apprises avec les doigts, et les yeux, sont bien mieux acquises que par la simple observation ou lecture !
Une belle découverte.
Un recueil passionnant, qui m'a remis en mémoire des notions apprises au lycée, il y a bien longtemps !
A noter que ces cours étaient dispensés à tous leurs enfants, filles et garçons ! En 1907 !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
même si ce livre est destiné aux enfants j'ai pris un réel plaisir à lire les leçons de la plus grande savante de tous les temps!!!
Citations et extraits (1)
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Quand on met dans I'eau une chose moins dense que I'eau. elle monte etflotte; quand on y met une chose plus dense, elle va au fond.
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