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Citations sur Curium, n°28 (8)

Le tombeau de Jésus ouvert pour la première fois

14 mars 2017

Pour la première fois en 200 ans, des hommes (parmi eux, des scientifiques) ont eu accès au tombeau de Jésus.

Selon les croyances chrétiennes, après avoir été crucifié, le corps du Christ aurait été placé sur un lit funéraire taillé à même le roc. C’est là qu’il serait ressuscité, trois jours plus tard.

Le tombeau, situé sous une petite structure (appelée « édicule ») au coeur de l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, est protégé depuis des siècles par une plaque de marbre. Or, l’édicule devant être restauré, la plaque a été retirée pendant trois jours. Les archéologues ont enfin pu observer, photographier et étudier le mystérieux site sacré.
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Emprisonnés dans le pergélisol depuis des milliers d’années, des virus et bactéries dégèlent et reprennent du service.

Été 2016. Dans la péninsule de Yamal, au nord de la Sibérie, plus de 2 000 rennes sont décimés et un enfant est mort… de l’anthrax. Une maladie qui n’avait pourtant pas fait de victimes dans la région depuis 75 ans.

L’anthrax, ou maladie du charbon, est causée par une bactérie appelée Bacillus anthracis. Elle s’attaque à la peau, aux poumons ou au système digestif. Sans traitement, l’anthrax tue.



Mais pourquoi la maladie est-elle réapparue dans le Grand Nord ? Et comment ? La réponse est assez surprenante : c’est en raison du dégel du pergélisol. Un renne mort il y a 75 ans, jusque-là conservé dans le sol gelé, a refait surface. Une vague de chaleur inhabituelle a dévoilé son cadavre et réveillé la bactérie qui l’avait tué . L’anthrax a repris le travail en s’attaquant aux rennes et aux hommes qui s’en nourrissent.
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Qu’est-ce qui fait rire les autres peuples? Nous avons demandé l’avis de Véronique Légaré, productrice de la série documentaire Rires du monde (TV5), qui explore l’humour d’un pays différent à chaque épisode.
Sans tomber dans les clichés (car peu importe le pays, le rire reste très influencé par les préférences individuelles des gens), que retient-elle de ce tour du monde du rire? Le rire et l’humour sont bien sûr influencés par la culture, l’histoire et la politique d’un pays, mais aussi par des facteurs comme le climat : « Tu ne ris pas de la même affaire si tu es un Cubain qui vit tout le temps dehors dans la rue parce qu’il fait chaud, que si tu es un Russe ou un Suédois qui vit plus à l’intérieur parce qu’il fait froid et noir 8 mois par année! »

Les Thaïlandais sourient tout le temps. Ils aiment beaucoup rire des différences physiques : les humoristes gros, maigres, ou très laids ont beaucoup de succès là-bas!

Les Japonais rient quand ils sont mal à l’aise. Ils vivent dans un pays où la politesse et le protocole sont pris très au sérieux. Mais dans les émissions de télé, ils font des jeux de pets! C’est très surprenant!

Les Anglais font beaucoup d’autodérision. C’est probablement lié au fait qu’ils ont une bonne confiance en eux : c’est un peuple insulaire, un peu autosuffisant. Ils ont une culture très maniérée et ils le savent… Là-bas, on peut même rire de la Reine, chose tout à fait impossible dans d’autres pays monarchiques comme la Thaïlande ou le Maroc!

Les Français aiment l’humour intelligent, les blagues auxquelles tu dois réfléchir avant de comprendre.

Le Danemark est un des pays avec le moins de tabous. Ils rient de tout! On n’a pas réussi à trouver quelque chose qui ne les faisait pas rire!
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Le burlesque

C’est un humour de premier degré (sans message caché), qui fait rire en mélangeant le distingué et le vulgaire : on ridiculise quelque chose de noble avec des rots, des pets, etc. C’est souvent un humour très physique, basé sur l’exagération. Il peut aussi inclure de la violence exagérée (le personnage qui reçoit toujours un coup de pelle sur la tête, etc.)

Exemples : les vidéos de fails sur Internet, glisser sur une pelure de banane, l’émission Juste pour rire : Les gags.

La raillerie

On rit de l’apparence, des défauts, des tics ou du nom d’une personne. Exemple : Joey a tellement un gros nez qu’il ne peut pas sortir dehors quand il vente! C’est de l’humour méchant et gratuit (basé sur rien). « On s’arrête au premier truc qu’on voit, ce sont des gags très peu recherchés. Mais qui peuvent quand même faire mal quand on en est victime », souligne Luc Boily, auteur et professeur à l’École nationale de l’humour.

Le non-sens et l’absurde

C’est rire de n’importe quoi, n’importe comment. Exemple : La chanson Fantastique des Denis Drolet. On utilise parfois le terme absurde pour dire que quelque chose n’a pas de sens, mais dans l’humour absurde, il y a habituellement un deuxième degré qui vise à passer un message.

La parodie et la satire

La parodie imite le style d’une personne ou d’une œuvre en particulier, pour la ridiculiser. Ex : une chanson dont on reprend l’air, mais dont on modifie les paroles.

La satire vise à dénoncer les défauts et les travers des individus, des gouvernements, de la société. Exemple : Le journal satirique Le Navet publie de fausses nouvelles comme Compressions budgétaires: les 450 000 élèves du Québec seront rassemblés dans une seule classe. L’article est faux, c’est une critique du gouvernement qui prétend toujours que les coupures de budget n’affectent pas les élèves…

Une satire efficace a souvent l’air si crédible qu’elle sème le doute : on se demande si son auteur est sérieux ou pas. Certains lecteurs se font prendre au jeu, surtout quand une satire apparaît hors contexte, dans les médias sociaux.

Le mot d’esprit

« Souvent, les gens n’aiment pas les gags de jeux de mots ou de calembours car ils sont préparés longtemps d’avance et ça paraît », dit Luc Boily. Le mot d’esprit, par contre, est un jeu de mots ou une tournure de phrase prononcée juste au bon moment. On dit de la personne qui le prononce qu’elle a un bon sens de la répartie. Le mot d’esprit impressionne sur le coup, mais il se raconte très mal. « Il fallait être là pour comprendre! »

L’ironie et le sarcasme

L’ironie, c’est dire le contraire de ce qu’on pense. Exemple : Il pleut abondamment et vous dites « Wow, belle journée. » On comprend que vous n’aimez pas la météo du jour, mais ça ne blesse personne. Le sarcasme, c’est de l’ironie qui vise clairement à critiquer ou blesser une personne. Exemple : Vous faites une erreur et votre patron s’exclame « Hé, t’es un vrai GÉNIE! ». C’est souvent l’intonation qui nous renseigne sur le sens réel de la remarque…

L’humour noir

L’humour noir souligne l’absurdité de la vie d’une manière cruelle. C’est un humour qui veut « frapper fort » pour faire réfléchir son public. On aborde un sujet tragique ou bouleversant de façon détachée. C’est cela qui choque, car l’humour noir n’est pas nécessairement vulgaire dans sa forme.

« Certains humoristes disent des atrocités ou des vulgarités. Les gens rient parce qu’ils sont surpris par l’audace, mais il n’y a pas de message en arrière », dit Luc Boily. Dans ce cas, on parle d’humour trash, pas d’humour noir.

L’humour noir est un des plus difficiles à maîtriser. « En burlesque, ce n’est pas grave si mon personnage reçoit 3 œufs ou 6 œufs dans le visage, ça va être drôle quand même, souligne Luc Boily. Mais dans l’humour noir, la ligne est très mince entre ce qui passe et ce qui ne passe pas. »
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Réflexion de Stéphane Parent, chirurgien orthopédiste à l’hôpital Ste-Justine

« Une scoliose est une déformation tridimensionnelle de la colonne vertébrale. La colonne fait comme une vrille. Tout dévie, même la cage thoracique tourne.

Plus la déviation est importante, plus il y aura d’impacts. On calcule les scolioses en degrés. À 50 degrés, les gens peuvent avoir une vie normale, mais à partir de 70 ou 80 degrés, la capacité pulmonaire est réduite. Au-dessus de 115 degrés, il y a une énorme pression sur les organes internes et le sang n’est pas assez oxygéné. C’est très rare qu’on laisse les patients se rendre jusque là !

Les scolioses le plus communes sont idiopathiques (sans cause définie). Elles apparaissent durant l’adolescence et sont plus courantes chez les jeunes filles. Rien à voir avec les sacs à dos trop lourds ! Certains croient que c’est un gène. D’autres pensent que l’oestrogène ou la mélatonine seraient en cause. Ce qui expliquerait leur apparition à la puberté.

Et le corset dans tout ça ? Il permet de limiter la progression de la scoliose pendant la croissance. Le signe de Risser (que l’on trouve sur le bassin) nous indique lorsque le patient a fini de grandir. On peut alors le retirer. »
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Il y a un an, on m’a diagnostiqué une scoliose. Quand un chiro m’a dit que je porterais dorénavant un corset, j’ai tripé. Je me disais : « Enfin, j’aurai plus mal au dos ! » ( Je savais pas à quoi ça ressemblait.)

Au début, je l’ai vu en photo. Ça a vraiment freiné mes ardeurs. Je trouvais ça… gros. C’est un corset qui prend appui sur mes deux épaules et descend jusqu’à mi-cuisses !

C’est vraiment vraiment inconfortable. Et je dois le porter 20 heures sur 24 pour redresser mon dos.

J’avoue que les premiers jours, j’ai googlé « corset ». J’avais besoin d’aller voir des gens avec un corset pire que le mien en image. Juste pour me remonter le moral. J’en ai pas trouvé. :-/

Il y a plein de désavantages. Premièrement, je suis tout le temps droite ! C’est vraiment fatigant de pas pouvoir, genre, se plier ! Je peux pas être « évachée ». Je suis comme une éternelle ballerine. Je peux pas me pencher, je dois m’accroupir et me relever. Super chic en toutes circonstances.

Aussi, le corset ne doit pas toucher la peau : il faut donc que je porte des vêtements en dessous (un chandail et des leggins). Et par-dessus, je peux juste porter des jupes et des robes, aucun pantalon. Je ne sais pas si vous imaginez mais l’été, je crève vraiment.

Non seulement j’ai toujours deux épaisseurs, mais je peux pas porter de short ! Et pour les soirées sleep-over, oubliez-ça. Je dois mettre le pyjama sous le corset pour pas crever et je me ramasse toute coincée dans le tissu. Poche.

J’ai déjà pensé mettre juste les vêtements qui vont en dessous, mais j’aurais l’air de sortir d’un film de science-fiction. Il y a quelque chose de Robocop dans mon look.

J’ai eu des moments de découragement. Grippée, par exemple, t’as envie d’avoir rien sur toi. Moi, j’ai toute la patente, le corset, le legging. D’ailleurs, je commence vraiment à être tannée des leggings. J’ai toute une collection, mais ils sont tous noirs. Parce que les robes ou les jupes que j’ai sont de couleurs ! Je veux pas avoir l’air d’un arc-en-ciel non plus.

Heureusement, les gens ne me passent pas de commentaires plates sauf peut-être des allusions au fait que si je porte un corset, c’est pour avoir l’air plus mince. Ça me fait bien rire. Je leur montre alors une photo du corset et là ils font : « ah ouais, ok. »
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Dans les films, ils sont sur la piste des pires criminels.

Et dans la réalité ? Il n’y a que 50 profileurs dans le monde. Le québécois Yohann Morneau est l’un d’eux.

Curium : Plus jeune, rêviez-vous d’être profileur ?

Yohann Morneau : Plus jeune, en voyant le film Le silence des agneaux, j’ai trouvé ce métier génial ! Mais je ne suis pas devenu policier pour ça. C’était le côté action de la police qui m’intéressait. Quand on m’a proposé la formation de profileur, j’étais flatté, mais surpris.

C. : Un profileur, ça fait quoi exactement ?

Y. M. : Nous avons plusieurs tâches : analyser des déclarations, reconstruire des scènes de crime, établir le profil psychologique d’un suspect inconnu ou faire du profilage géographique (pour circonscrire le secteur de résidence d’un auteur de crimes en série.) En fait, on devient la lampe de poche des enquêteurs quand il fait noir. On se concentre sur les crimes violents donc tous les crimes contre la personne : de l’ex-conjoint harcelant « stalker » dont il faut évaluer la dangerosité, à la série d’incendies dans un village, jusqu’au dossier de meurtre non résolu. On arrive souvent dans un dossier quand les enquêteurs frappent un mur.

C. : Un exemple ?

Y. M. : Après trois jours d’enquête normale, le suspect est habituellement rencontré comme témoin ou autre. Il est « dans la boîte », comme on dit. Quand les enquêteurs plafonnent, ils font appel à nous pour établir le profil du suspect. Nous les aidons à cibler un suspect, qui parfois doit être réinterrogé sous un nouvel angle.

On aide d’ailleurs en stratégie d’interrogatoire. Nos études nous permettent de comprendre que mettre le feu, par exemple, c’est un moyen de communication. Savoir POURQUOI la personne met le feu, ça aide l’enquêteur à obtenir des aveux. En fait, je dis toujours que sur une scène de crime, l’enquêteur cherche les éléments qui lui permettraient d’incriminer des gens. Alors que le profileur essaie plutôt de comprendre ce qui s’est passé et pourquoi. Le profileur travaille souvent en équipe avec les psychologues judiciaires et d’analyse de comportement.
C. : Que pensez-vous des profileurs qu’on voit à la télé ?

Y. M. : J’ai travaillé avec des gens du FBI qui ont été conseillers techniques sur la série Esprits criminels (Criminel Minds). Je peux vous dire que tous les cas de l’émission sont vrais. Ils ont juste changé la géographie et les noms. C’est assez proche de la réalité. La seule différence, c’est que les profileurs, dans la vraie vie, ne font pas de l’enquête. Faire des perquisitions, des arrestations et défoncer des portes avec des gilet pare-balles, c’est pas notre job. (Rires) Mais tout le reste est très représentatif.
Le film Le silence des agneaux est basé sur John Douglas, une icône du FBI dans les années 70. Ça aussi, c’est assez représentatif. Ce qui est drôle, c’est CSI, où les policiers obtiennent des réponses en 15 minutes. Ça, ça me fait rire !



POUR DEVENIR PROFILEUR…

1 Devenir policier pour la Sûreté du Québec (SQ).

2 Avoir fait trois ans d’enquête aux homicides.

3 Être recruté pour la formation de profileur de l’ICIAF (Association internationale des profileurs criminels).

4 S’engager moralement à la terminer (elle coûte près de 150 000 $ à l’employeur).

5 Faire trois stages à l’extérieur du Québec (dont un au FBI).
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Quels sont les quartiers de Montréal les plus bruyants ?

On a rassemblé un tas de données sur la densité et la vitesse de circulation, ainsi que les caractéristiques des véhicules. On s’est concentré sur le centre et l’est de l’île. Parce que c’est là où le réseau et la population sont les plus denses. Sans trop de surprises, les zones les plus bruyantes sont celles situées près des grands axes routiers : dans le centre-ville, Parc-Extension, Saint-Michel et Côte-des-Neiges. Par contre, il fait bon vivre dans Ville Mont-Royal, Outremont, Pointeaux- Trembles et Rivière-des-Prairies.

Dans les zones les plus « calmes », on enregistre de 45 à 55 décibels. Dans les plus bruyantes, on dépasse les 70 décibels. Puisque l’échelle des décibels est exponentielle, une différence de 10 décibels représente parfois deux fois plus de bruit ! Et s’il y a un couvert nuageux, ça augmente encore !

En quoi le bruit est-il une nuisance ?

Le bruit peut perturber le sommeil, engendrer du stress et nuire à la qualité de vie des gens (qui par exemple s’empêcheront d’ouvrir les fenêtres pendant les jours les plus chauds de l’été). On estime qu’à partir de 65-70 décibels, le son devient problématique pour la santé publique et la qualité de vie. C’est comme si on entendait une conversation… mais toute la journée. Ça tape sur le système! On a besoin de silence de temps en temps.

Que faire ?

Avec cette carte du bruit routier en main, les autorités savent où concentrer leurs efforts. Il est possible d’agir sur le réseau routier lui-même. C’est-à-dire réduire le nombre de véhicules en circulation, privilégier les transports électriques ou le transport en commun. On peut aussi faire des interventions ponctuelles, comme construire des écrans antibruit à proximité des grands axes routiers. Ces murs permettent de réduire le bruit de 7 à 10 décibels! Enfin, on peut éviter de nouvelles constructions sensibles (des écoles, par exemple) près des grands axes, privilégier certains matériaux de construction, réorienter les pièces sensibles comme les chambres à coucher, etc.
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