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EAN : 9782370490650
315 pages
La Volte (06/09/2018)
3.86/5   7 notes
Résumé :
Professeur réac' en grève-maladie illimitée, Beth Raven décide de s'implanter une puce iCortex dans le cerveau afin de diffuser un blog vengeur, lequel gagne de plus en plus en notoriété chaque jour. Son style décadent à souhait attire bientôt l’œil d'un dénommé Festen, artiste maudit et scandaleux aux œuvres interdites. Rejoints par Bill, charcutier d'art de son état, les deux comparses mettront au jour les obscures tractations du maire de Paris, qui fomente des op... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Beth Raven est-il malade ou est-il doté de pouvoirs très particuliers? C'est dans le milieu artistique, dans un futur indéfini, que va se dérouler cette quête de réponses. Repéré par des personnalités par l'intermédiaire d'un blog qu'il écrit en direct sur la toile grâce à une puce implantée dans son cerveau, il se retrouve au milieu d'intrigues à Paris et à Venise. Beth est soupçonné de provoquer malgré lui des phénomènes extraordinaires.

On découvre les enjeux qui se nouent autours de l'art contemporain, tant financiers que sociétaux. En effet, Festen, un richissime artiste cupide et narcissique projette de développer ce qu'il nome "l'art terroriste". Un moyen de détourner l'art à des fins personnelles.

Les biennales de Venises, rassemblant de grandes manifestations d'art contemporain, sont certainement le moment idéal pour rendre publiques ces innovations et gagner en notoriété. Beth Raven apprendra qu'il est au centre de nombreuses machinations et devra jouer de ruses et d'habileté pour tirer son épingle du jeu.

Cette histoire est aussi tortueuse que les méandres des ruelles de Venise dans lesquelles se perdent nos héros. Perdu dans la ville, perdu dans la vie et en lui-même, il n'a de cesse de tenter de comprendre qui il est et quel est son influence sur ce qui l'entoure. Je dois avouer que je me suis aussi perdu, mais contrairement à lui je n'ai pas toujours trouvé le chemin de la compréhension.

Le concept est pourtant original tout comme le contexte. La lecture peut se situer à plusieurs niveaux ce qui donne une dimension supplémentaire au livre. Cependant, j'ai trouvé que le style "accroche" un peu la fluidité de la lecture et surtout l'aboutissement de cette histoire décalée m'a semblé assez décevant et aurait mérité plus d'audace.

Je remercie Babelio et La Volte pour l'envoi de ce livre dans le cadre des masses critiques d'octobre 2018 qui m'a permis ce retour vers cet auteur dont j'avais lu pendant mon adolescence "le ressac de l'espace" et "l'homme à rebours"qui avaient été à l'époque des livres qui m'avaient marqué.
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Les éditions La Volte proposent toujours des récits issus des littératures de l'imaginaire, mais volontairement en marge des codes habituels. Avec Black Bottom, c'est l'occasion de (re)découvrir le style de Philippe Curval, auteur de très nombreux ouvrages.

Découvrez Beth Raven !
Rien que dans son nom, mélange de légume et d'animal, ça donne le ton : le héros de Black Bottom s'impose dès le départ comme un peu à part. Enseignant ayant démissionné, il est maintenant passé à l'activité de blogueur du quotidien. Et pour cela, il s'est fait implanter une puce qui lui permet de dicter son blog en temps réel, au fur et à mesure que se déroule sa journée. C'est de cette façon que nous suivons la description de sa déprime chronique, de la tromperie de sa femme et de ses rencontres fortuites mais tragiques. IL se fait écrivain spontané, mais introduit ses doutes et ses hésitations devant la page blanche que peut parfois être sa propre vie. Outre ces « drôles » d'aventures, Beth Raven c'est donc surtout une sacrée personnalité, au risque de devoir questionner sa crédibilité, ou plutôt sa fiabilité…

De la science-fiction schizophrène
Plonger dans Black Bottom, c'est plonger dans la tête du protagoniste, Beth Raven, et déjà accepter d'avoir affaire à un personnage schizophrène. Sa maladie n'est pas véritablement annoncée telle quelle, toutefois le lecteur se rend progressivement compte que ce narrateur n'est pas vraiment digne de confiance : il raye certaines expressions, il change de style exprès pour tromper et il réécrit certains passages qui lui semblent trompeurs. C'est rigolo pour lui au départ, mais le récit montre très vite que cela va bien au-delà de simples caprices et que c'est l'ensemble de l'histoire qui est racontée par un transmetteur défectueux ; jusqu'où va le récit véridique et où commence la fable ? difficile de toujours faire la différence : vive la schizo'SF donc ! Cette séparation est d'autant plus trouble que le narrateur s'est convaincu qu'il existe une dimension que la plupart des humaines ne capte pas : l'aréel. Beth Raven a théorisé l'existence d'un « présent décalé » dont le héros peut prendre le contrôle et ainsi influé durablement sur son réel. À partir d'un récit de vie morne, Philippe Curval crée un récit constamment en décalage et proche de la rupture.

Un récit très référencé culturellement
Lire du Philippe Curval signifie aussi être aux aguets concernant la culture au sens très large. Ici, le récit tourne surtout autour de l'art contemporain. L'art dans toute sa splendeur donc, dirons-nous ; l' « art comptant pour rien », si vous préférez. Heureusement, l'auteur utilise ce thème avant tout pour s'en moquer et le montrer dans ses fastes les plus abjectes. L'antagoniste du héros, Festen, se réclame du « bloody art », c'est-à-dire des performances mettant en scène la douleur et la souffrance de sujets qui ne sont pas toujours (jamais) consentants. C'est à l'occasion de la Biennale de Venise que celui-ci concocte une exposition à la démesure de ce qu'inspire la ville à Philippe Curval : dantesque, cauchemardesque et démesurée. le rythme du récit augmente et ralentit suivant l'envolée créatrice de chacun des chapitres, cela peut lasser certains lecteurs, mais l'ensemble se lit de manière agréable, même si les aspects artistiques vous passent au-dessus.

Il faut bien s'accrocher, mais Black Bottom vaut le détour pour son originalité certaine. le rythme est particulier, tout comme le thème, en surfant sur un imaginaire fourni mais marginal. du pur La Volte donc !

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Punaise, un deuxième livre que j'abandonne. Heureusement emprunté à la médiathèque.. Et heureusement que je vous ai chers babeliotes ; un ou deux T ? le correcteur dit " babeluttes" , serions nous engagés dans la lutte pour les bons livres.... ? ;-)) , pour affiner mes choix chez mon dealer habituel...
Le pitch de 4eme dit , une écriture réinventée...Tout le monde ne s'appelle pas Damasio. Elle ressemble davantage a une imitation d'un mal parlé , retranscrit dans un mal écrit, imitation supposée de celle des élèves du héros, qui se perd dans sa réalité et sa propre prose de son iblog sur le nuage...
Dommage, l'idée paraissait intéressante : l'aréel, mâtiné d'humour féroce...Cela me fait penser aux promos des films ou pièces de théâtre où on nous promet de RIRE parce qu'il FAUT RIRE, pour nous accrocher..
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Ce roman est tout à la fois, farfelu, génial, rythmé,...
Son style est unique. L'auteur y prend des libertés avec la grammaire en expliquant très explicitement et avec humour comment et pourquoi il -son narrateur- tord les règles. (De nos jours, la langue est un champ de débat chacun luttant pour que la langue prêt-à-porter colle mieux à sa réalité -langue inclusive, nouvel orthographe, texto,...-.)
Les lieux, Paris, Venise, sont détournés de leur réalité, glissent dans un futur proche, on y est.
Les personnages haut en couleurs s'aiment, se trahissent, se manipulent au fil en pointillé de cette histoire rocambolesque.
Tout au long du roman, on s'interroge sur l'art, la marchandisation qui l'a incidieusement vidé de sens. Certaines phrases synthétisent parfaitement les problématiques qui agitent l'art contemporain, elles marquent le lecteur.
Les auteurs peuvent imaginer des oeuvres d'art sans se soucier de tous les détails techniques ce qui permet à Philippe Curval de nous faire découvrir des artefacts artistiques totalement époustouflants, délirants jusqu'à l'onirique.
Ce que j'ai préféré : le concept très quantique d'aréel ! Cette idée m'a enthousiasmée. L'aréel permet des retournements de situations déroutants mais c'est aussi un concept qui incite à relire son histoire personnelle.
En un mot -à peu près- : un coup de coeur qui avait trop longtemps attendu et indûment en bas de ma PAL.
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Je remercie tout d'abord l'Opération Masse Critique pour l'envoi de ce roman, qui m'a particulièrement déroutée dans ses premiers chapitres. le narrateur, Beth Raven, après des déconvenues professionnelles, raconte sa vie dans un "roblog", simplement par la pensée. Il écrit, efface, recommence, et le récit déjà complexe le devient encore plus lorsque Beth décide de prendre des libertés avec la syntaxe. Puis rapidement, les évènements s'enchaînent autour de lui et le narrateur lui même semble se perdre dans son histoire, entre la réalité et "l'aréel", sorte de dimension parallèle. le fond du roman comme la forme ont alors failli me faire abandonner la lecture. Mais au fil des chapitres, les notions "d'"aréel" ou de "concept morphologique intéractif" ont peu à peu pris du sens tandis que l'histoire de Beth Raven s'accélérait. Interné puis soigné pour schizophrénie à Paris, il se lance à Venise sur les traces de la femme qu'il aime et de la réalité. Une nouvelle dimension temporelle et l'art contemporain, deux thèmes principaux de ce roman, permettent à l'auteur de développer une histoire totalement originale et délirante qui m'a finalement accrochée.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
13 mai 2019
Pour le lecteur, l’ouvrage même est aréel, nous sommes plongés dans l’esprit de Beth Raven qui théorise ce présent décalé comme Philippe Curval nous le donne à lire. Une expérience schizophrène de science-fiction inattendue.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Dans les prochaines années, plus personne en Europe ne devra parler, écrire dans sa langue d'origine.
- Ha! On devra se taire? Ou se servir de l'espéranto?
- Pas loin du compte. Un groupe international d'experts linguistes et de grammairiens vient de mettre au point l'eurotexo, qui sera généralisé bientôt dans l'enseignement pour tous les membres de l'union.
- Et pour quelle raison?
- Parce que dans tous les pays, les langues dégénèrent sous l'effet de la simplification textuelle qui sévit partout sur le réseau. Même le globish en a pris un coup. Sans compter les indépendantistes, les zadistes de tout poil qui se parlent entre eux dans un langage à plusieurs niveaux. Et ton roblog que tu dictes en méprisant la syntaxe d'une manière totalement arbitraire constitue un exemple si probant qu'il semble dangereux pour les autorités du Bruxbourg.
Je ricane:
- Si ta réforme voit le jour, la version 2.0 de l'histoire des langues européennes effacera pour toujours la légende de la tour de Babel. D'ailleurs, comment comptent-ils s'y prendre? En neutralisant le cerveau de millions d'Européens?
- Non, ce sera par leur éducation, progressivement depuis l'enfance. En une génération, même les vieillards devront s'y mettre! Panurge est un modèle qui a fait ses preuves.
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-Tu sais, jusqu'à la fin du vingtième, les artistes créaient quelque chose à partir de rien, depuis le début du troisième millénaire, la plupart d'entre eux ne créent rien à partir de ce qu'y trouvent sous la main.
- Qu'est ce que tu entends par là?
- Cet hippo par exemple, quand il était entier vivant, c'était quelque chose. Maintenant qu'un plasticien l'expose en détail, il n'a même plus la valeur d'un cours d'anatomie. Sauf qu'il coûte plusieurs millions de dollars. Pour vendre du rien, suffit qu'il passe de main en main entre les grandes fortunes et les spéculateurs.
- Tu exagères! je réplique, Quand Duchamp exposait son urinoir y'a plus de cent ans, c'était du même tabac.
- Absolument pas, qu'elle m'oppose, à partir de l'urinoir qui n'était qu'un objet de consommation courante il a créé un nouveau mode de perception du réel. Ses suiveurs déclinent son gestes à travers de multiples solutions, sans apporter d’innovation par rapport à l'original. Ils reproduisent son coup d'éclat sans aucune inspiration! Avec leurs œuvres on entre dans la sphère de l'imitation, du plagiat réformé, de la répétition. Pour moi, la seule condition pour qu'un jour l'art aborde une période innovante, proviendrait d'un subtil détournement de la technologie. Or, tout ce qui a rapport à la science éloigne les beaux esprits.
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— Tu sais, jusqu’à la fin du vingtième, les artistes créaient quelque chose à partir de rien, depuis le début du troisième millénaire, la plupart d’entre eux ne créent rien à partir de ce qu’y trouvent sous la main.
— Qu’est-ce que t’entends par là ?
— Cet hippo, par exemple, quand il était entier, vivant, c’était quelque chose. Maintenant qu’un plasticien l’expose en détail, il n’a même plus la valeur d’un cours d’anatomie. Sauf qu’il coûte plusieurs millions de dollars. Pour vendre du rien, suffit qu’il passe de main en main entre les grands fortunes et les spéculateurs.
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Festen s’arrête, poumons bloqués par la fureur; Puis reprend :
– À cause de ce contexte, parfois mon génie se fige. Mais, pour le moment, la question n’est pas là. Si tu réussis à synthétiser l’aréel, sans prétention, je suis sûr de pulvériser les lieux communs. Dommage pour le genre humain qu’il ne profite pas de tes découvertes.
Me fixe des yeux, enflammés comme deux furoncles, ajoute :
– D’après ce que j’ai compris, tu tentais de découvrir un était intermédiaire entre la réalité et l’imaginaire. Si tu y parviens, mon art ira au-delà de tout ce qu’on connaît !
Je le dissuade :
– N’était qu’une chimère de khâgneux ! La vie m’a rattrapé. Je me consacre à l’écriture.
– Pour le moment, tu es tranquille, qui rigole, tronche en biais. Tant que ton blog aura quelques milliers de visites, il est à l’abri. Quand les pirates du nuage vont se rendre compte qu’il risque d’avoir du succès, ça va fonctionner comme aux galères. Tout le monde va vouloir ramer en même temps. Des tas de copies verront le jour, écrites par des superpros. Tu n’es qu’un amateur. En quelques semaines, ton roblog original ressemblera à un pet-de-nonne.
– Pas vrai ! que je rétorque et nada, iCortex en garantit la sécurité absolue. Les concepteurs me filent tous les jours un mot de passe à code dérégulé qui s’efface, tandis que le nouveau se réinitialise dans ma mémoire, le lendemain. Personne peut intervenir sur le texte que j’écris. Ce que je dicte, c’est plus encore que ma vie. Rien surpasse l’inauthentique !
– Sauf qu’on aperçoit des trous dans le gruyère dans les pages que j’ai lues ! ricane l’artiste. Gaffe aux geeks de la nouvelle génération ! Pour un type rusé, facile de s’infiltrer dans ce qui t’échappe. Sans modifier l’original, d’y glisser des additifs dans les ellipses, entre les sessions, profiter des fins de ligne vides. Si le travail est bien fait, tu le repèreras à peine ! Ils finiront par introduire des phrases entières, des paragraphes clandestins. Brouiller le texte. Jusqu’à t’en chasser.
D’après ce que je viens de relire à propos d’Irène et Key, dont je ne sais pas si c’est faux ou c’est vrai, là, je m’inquiète. À l’idée qu’on m’expulse de mon roblog pour me retrouver prof à Drancy, je les ai serrées.
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– Tranquille ! D’abord, tu nous racontes.
– C’est une longue histoire, qu’il commence.
Rayé. Je préfère dicter dans l’iCortex ce qui nous avoue pour saisir le vif du sujet à ma façon.
« Douglas Holm, c’est la momie, se prétend collectionneur, amateur d’art. D’après sa version, depuis des années, il achète des œuvres afin de spéculer. En particulier celles de Festen, un plasticien célèbre pour ses accès de folie, qui se fit connaître comme le roi du bloody art. Depuis, celui-ci agit sur le corps humain, des autres, pas du sien. Deux ans plus tard, pour des raisons qu’y veut pas nous confier, Holm décide de tout revendre en bloc sur le marché, les choses se gâtent. Furieux, l’artiste le lui interdit. Car son droit moral est mis à mal. Le collectionneur s’en moque. S’apprête à encaisser un sacré bénéfice. Trois jours après, Festen arrive avec ses assistants, l’embarque dans son atelier. « Maintenant, tu vas connaître mes secrets de fabrication. » Le foutent à poil, lui enroulent la corde au cou, le descendent dans le garage, l’attachent à la boule de remorquage. Festen lui assène : « Je te traîne sur le pavé pendant quelques kilomètres. Une fois que tu seras bien élimé, je crée un moulage virtuel trois D de ce qui reste de ton corps. Je te reconstitue en résine de synthèse, cinq fois plus grand, avec des couleurs superréalistes. Tu seras mon œuvre majeure : Portrait d’un collectionneur. Je la présenterai à la prochaine Biennale de Venise, où je suis l’invité du pavillon français. Avec les prix que je fais aujourd’hui, je répare les torts que tu portes à ma réputation, encore plus qu’à mon compte en banque. » Holm proteste, jure qu’il retirera les pièces en question de la vente. « Trop tard ! pauvre imbécile ! Quand j’ai une idée dans la tête, faut qu’elle en sorte. – Qui me soignera ensuite ? – Personne ! – Et si j’en crève ? – Tant pis pour toi. Ainsi ton corps disparaîtra de la surface d’la planète ainsi que je l’espère, se réjouit Festen. Pas question qu’on m’accuse un jour de plagier la réalité. »
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Vidéo de Philippe Curval
Invité de l'émission Apostrophes, le romancier Philippe Curval répondait à cette terrible question, posée le 30 juin 1978 : quel est l'état de la SF en France ? Une archive de l'INA à redécouvrir de toute urgence. https://actualitte.com/article/111746/auteurs/philippe-curval-la-tronche-de-la-sf-a-la-francaise
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