Roman ou recueil de nouvelles ? L'auteur nous propose ici 4 histoires, histoires d'amours où l'on retrouve des personnages d'une histoire à l'autre.
Myriam est quitté par Pierre dans la première nouvelle. Elle part en Italie et revoit Stefano avec lequel elle a une aventure. Dans la seconde, elle n'est que personnage secondaire. Elle est mariée avec Xavier, qui tombe follement amoureux d'une de ses jeunes patientes, Camille. On retrouve Myriam en personnage principal de la troisième histoire, elle part en Allemagne et trompe Xavier avec (entre autres) Hans un amour de jeunesse. Dans la quatrième histoire, Camille, désormais mariée, se laisse séduire par Luis, un employé de l'hôtel de luxe mexicain où elle réside.
Bref les histoires sont assez peu mêlées entre elles mais sont assez agréables à lire, grâce au style de l'auteur et à la pertinence des descriptions des sentiments qu'elle accorde à chacun des personnages.
Commenter  J’apprécie         70
Plusieurs histoires d'amour toutes différentes les unes des autres, mais qui ont pour point commun et fil conducteur une personne commune à chaque histoire qui la précède, et qui rend ces nouvelles originales par ce lien.
Sont traitées notamment la rupture et l'infidélité.
J'ai trouvé l'écriture fraîche, et malgré que ces histoires soient finalement un peu traditionnelles (sauf la dernière), elles se lisent sans difficulté et avec passion.
Commenter  J’apprécie         30
J'ai été déçue par ce livre.
Il se lit certes facilement mais je n'ai pas vu de grand intérêt à suivre ces "petites" histoires d'amours, plus ou moins liées entre elles, mais plutôt moins que plus.
Commenter  J’apprécie         40
Le cas de Luis, un indigène désoeuvré qui pense à l'amour comme d'une bouée de sauvetage ou comme d'une arme pour parvenir à ses fins. La gentillesse des gens démunis est la marque d'une résignation ignorée.
Commenter  J’apprécie         20
Le mouvement physique de sa plume glissant sur les pages blanches du cahier en suivant les fines lignes bleues la soulageait dans l'instant où elle traçait les mots. Elle écrivait n'importe quoi. Son écriture devenait de plus en plus petite, presque illisible. Elle ne se relisait jamais. Elle écrivait comme on boit du whisky.
il se vit nu dans le miroir du vestiaire et se trouva repoussant avec ses épaules imberbes, son petit bidon, sa peau blafarde.
Catherine Cusset : au bonheur des dames