Fargo, tome 5 : Les secrets mayas

Encore une saga sous la plume (ou du moins la « supervision ») de Clive Cussler, celle des Fargo, entamée par Grant Blackwood avec L'OR DE SPARTE. Bon, comme c'est le cinquième opus de la série on zappe les présentations sans toujours comprendre ce que sont vraiment nos Fargo. On note simplement qu'il s'agit d'un couple d'aventuriers milliardaires et apprentis archéologues, adeptes des vins très chers et des vêtements de prix, bref une sorte de déclinaison moderne de la série télé « Pour l'amour du risque » (pour nos plus vieux lecteurs). Mais les Fargo ont grand coeur et après un dévastateur tremblement de terre au Guatemala ils portent assistance à la population en leur fournissant vivres et denrées de premières nécessités. Ils s'emparent également d'un Codex maya mystérieux qu'ils font sortir du pays pour éviter de le voir tomber dans des mains malavisées. Ce qui contrarie fortement une businesswoman peu scrupuleuse associée à des trafiquants de drogue. Les Fargo voient donc leur tête mise à prix et vont devoir ruser pour se sortir de cette dangereuse situation.
Typique de l'école Cussler, le roman débute par un flashback historique avant de se poursuivre à notre époque dans un mélange d'aventures et de thrillers influencés par la vague ésotérique / conspirationniste. Les Fargo ne sont toutefois pas les protagonistes les plus intéressants croisés dans un « Cussler » : ils sont unidimensionnels, possèdent toutes les qualités, n'hésitent même pas une seconde à refuser une somme faramineuse pour un artefact archéologique et se sortent de toutes les situations par leur talent, la chance et leurs relations. On ne trouve aucun érotisme dans le roman, ce qui est un « plus » ou un « moins » selon les sensibilités. Evidemment Rémi, l'héroïne, est d'une beauté renversante, tout le monde s'en doute. Bref, les Fargo c'est quand même le niveau zéro de la caractérisation. Ils sont super riches, super beaux, super intelligents et super bien entourés, au point qu'il parait impossible de ne pas les voir réussir tout ce qu'ils entreprennent. A côté Bob Morane et Doc Savage sont des protagonistes complexes.
Cette caractérisation à la serpe passerait probablement mieux si le récit n'était pas aussi simpliste. L'argument « maya » parait d'ailleurs un simple gimmick. Comme la super criminelle s'adonne aussi au trafic de drogue cet ajout reste anecdotique. Nous sommes loin des meilleurs « Cussler » dans lesquels les aspects historiques et l'aventure moderne se combinent harmonieusement. Evidemment, le véritable auteur, Thomas Perry, est le responsable de ce semi-échec. Néanmoins ne soyons pas trop sévère : le roman se lit sans déplaisir, avec ses chapitres courts, ses rebondissements (parfois téléphonés) et son côté page-turner sans génie toutefois mitonné de manière professionnel. En définitive un bouquin potable, dans une honnête moyenne, quoique décevant en regard des possibilités et du nom de Cussler en gros caractères sur la couverture.

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Bon bon bon.... Que dire sur cet ouvrage ...
J ai mis un temps monstre à le lire, ne n ai pas voulu arrêter la lecture car je suis une curieuse, et je voulais connaître la fin. Autrement dit on ne peut pas dire que je l'ai trouvé si mauvais, mais... J ai pas réussi à accrocher. Je m'explique :
1- Je pensais être plongée bien plus que ça dans l univers Maya , mais au final, ça aurait été Maya, ancien, actuel, extra terrestre, c était pareil. 2- Des passages descriptifs beaucoup trop longs que j ai jugé complètement inutiles.
3- Les personnages principaux ont toujours, comme par hasard, les compétences requises pour se sortir de situations complètement dingues et improbables --> trop facile.
4- Trop d armes, d' artillerie lourde, d aventures extrêmes passées trop facilement ...

Bref, j attendais une touche d ancien et de mystères liés à l époque Maya donnant lieu à une enquête actuelle, et j ai eu un jeu du chat et la souris à coup d AK47, de Kalash, d hélico de l armées, de trafiquants de drogue...

Pas ma came !

Pendant que l'on restaure leur maison de Californie dévastée non par un tremblement de terre mais par des balles et autres grenades lors de l'épisode précédent, les Fargo sont au Mexique lorsqu'ils se transforment en sauveteurs après un tremblement de terre...trop simple ...oui, car ils découvrent un codex maya qui leur est, après quelques vicissitudes chapardée par une milliardaire sans scrupules qui compte bien s'en servir pour piller des sites mayas encore inconnus. Evidemment les Fargo vont lutter au cours d'aventures qui font le piment des opus....et on apprend incidemment que Sam Fargo n'a pas tout à fait le passé affiché.
Comme tous les Cussler, ce roman se lit , je dirais se dévore, en même temps que l'on se rend compte que certains des religieux qui accompagnaient les conquistadors étaient soucieux de connaître la civilisation maya, sans la taxer d'hérésie comme cela fut beaucoup trop pratiqué par l'Eglise.

J'ai lu beaucoup de Cussler (ou Cussler et associés) les Dirk Pitt avec plaisir, les aventures de ses enfants avec moins d'enthousiasme, et avec les Oregon j'ai retrouvé le Cussler que j'aime. Je n'avais pas encore essayé les Fargo. Je commence par celui-ci qui n'est pas le 1er. C'est un peu poussif, ça manque de rebondissement, tout paraît facile pour nos 2 héros. Cussler et son acolyte du moment ne se sont pas trop cassé la tête !

L'aventure c'est l'aventure ; le premier livre de cussler que je lis. Comme dans les films d'indiana jones il y'a plein d'action de mystéres ,et de secrets. Intéressant du point de vue historique sur la civilisation Mayas, captivant et très bien imaginé.