Fargo, tome 1 : L'or de Sparte

En 1800, alors qu'il se lance à la tête de son armée dans sa seconde expédition vers l'Italie, Napoléon Bonaparte fait une découverte prodigieuse dans une caverne proche du col du Grand Saint Bernard... En cherchant dans les marécages du Maryland le trésor de Patty Cannon, une tueuse du temps du Far West, Remi et Sam Fargo tombent sur un sous-marin de poche allemand qui date de la seconde guerre mondiale et renferme une bouteille de vin provenant de la cave personnelle de l'empereur... Bondarouk, un milliardaire ukrainien plus ou moins mafieux et d'origine persane, s'imagine être un lointain descendant du grand empereur Xerxès. Il veut à tout prix mettre la main sur le mystérieux trésor qui a échappé à son ancêtre...
Dans « L'or de Sparte », Clive Cussler nous entraine dans une suite d'aventures totalement improbables tout au long du périple suivi par le couple de héros (dont la femme porte un prénom masculin, Remi) allant des bayous américains jusqu'aux labyrinthes d'une grotte des Alpes françaises en passant par Monaco, Venise, l'île d'Elbe, la Bavière, Sébastopol et autres lieux. Nous sommes donc invités à suivre une course au trésor laborieuse et semée d'énigmes qui se résolvent au fur et à mesure de la découverte d'indices habilement dissimulés. Historiquement, le scénario est plus qu'improbable. Xerxès, après sa victoire des Thermopyles, aurait cherché à s'emparer d'un trésor caché dans le temple de Delphes. Mais des soldats spartiates auraient habilement déjoué ses plans en faisant disparaître le dit trésor. Entre temps, Napoléon, en 1800, puis quelques sous-mariniers allemands, en 1944 seraient intervenus pour diverses raisons. le lecteur comprend vite que l'auteur se permet les plus grandes libertés avec la vérité historique et, se moquant totalement de la vraisemblance, lui distille une histoire si rocambolesque qu'il n'arrive pas à y croire même en y mettant de la bonne volonté. le style de cet ouvrage n'est pas désagréable. Vivant, enlevé, rythmé, émaillé de nombreux dialogues mais avec un certain nombre de formules répétitives agaçantes à la longue. (Qu'est-ce donc que ces « vignes grimpantes » que l'on retrouve dans la plupart des descriptions de paysages et sous toutes les latitudes ?) On passe aussi beaucoup trop de temps sous l'eau et sous terre, dans des grottes, des souterrains, des caves et autres dédales troglodytes. Au total, une intrigue un peu infantile digne d'une BD ou d'une série Z, des situations convenues, des personnages caricaturaux, toujours en noir et blanc. Les gentils d'un côté, les méchants de l'autre. le lecteur reste souvent sur la réserve car la magie du roman d'aventures opère rarement. A réserver aux amateurs de... spéléologie et encore... ?

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Mon premier Cussler "Bouddha" m'avais laissé un goût amer, je ne l'avais même pas terminé tellement c'était brouillon et incohérent.
Je m'étais dis qu'il ne fallait pas rester sur cet impression surtout pour un amateur d'archéologie, d'histoire et d'action comme moi, Cussler étant à en entendre beaucoup de gens une référence !

Je me lance donc dans cette série Fargo avec ce premier tome pour voir et là Oh surprise L'or de sparte m'a fait passer un excellent moment !

Action sans concession, chasse au trésor digne d'un Indiana Jones moderne et en couple (mignon petit couple amoureux d'ailleurs), l'intrigue est assez facile car l'écriture se veut fluide et donc nos deux amoureux on beaucoup de chance tout au long de l'histoire mais la n'est pas le principal intérêt, là où je me suis régalé c'est sur tout ce déballage historique sur Napoleon, Xerses, les Spartiates, Les immortels Perse, L'oracle de Delphe ainsi que tous ces voyages sublimes aux Usa, aux Bahamas, Venise, l'Allemagne, l'Ukraine, la Croatie, Marseille, le chateau d'If et d'autres.

Vous l'aurez compris j'ai trouvé cette aventure palpitante.

Pour les fans de Cussler même si ici notre auteur change de registre et inaugure ainsi avec Grand Blackwood, une nouvelle série.
Alors « L'or de Sparte » ça raconte quoi
En 1800, lors d'une traversée des Alpes avec son armée, Napoléon Bonaparte découvre un trésor caché mais impossible à transporter. Afin de le léguer à ses descendants, il invente une énigme qui, une fois résolue, mènera jusqu'au trésor. Mais à la mort de l'empereur les indices disséminés disparaissent.
De nos jours. un sous-marin allemand datant de la Seconde Guerre mondiale refait surface dans le Maryland. À l'intérieur, une bouteille de vin de la cave perdue de Napoléon. de quoi intriguer Sam et Remi Fargo.
Mais le trésor caché de Napoléon attise bien des convoitises et le chemin de Sam et Remi sera semé d'embûches.
On découvre dans ce roman, pour la première fois, le couple Fargo, Sam et Remi, chasseurs de trésors professionnels, sont les héros. Avec eux, on va être entraîné dans un tourbillon d'aventures. On aime aussi ce concentré d'action et d'énigme. Une lecture plaisir agréable même si on sait d'avance que cette histoire ne nous restera pas en mémoire. D'ailleurs ce thriller n'est là et n'est fait que pour nous divertir. Et en cas il est parfaitement réussi.

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Roman d'aventures qui mène le couple de héros Fargo du Maryland au col du mont Saint Bernard sur les traces de Napoléon, cela dans une chasse au trésor, ou plutôt un jeu de pistes avec des indices et des cachettes. Il y a peu de suspense et beaucoup de longueurs rasantes.

Les bons côtés: les connotations et informations historiques sont très intéressantes. J'ai aimé en apprendre plus sur Bonaparte et les Spartiates. Il y a de l'action et de l'aventure. le roman est bien écrit et intéressant à lire.

Moins bons: Sam et Rémi, les héros, sont tellement arrogants qu'ils en deviennent détestable. J'ai même souhaité qu'ils meurent tellement je les trouvaient auto-suffisant. Sérieusement, je pense que la seule chose dans la vie que Sam ne sait pas faire est des plaisanteries drôles et sans arrogance. Les intrigues défilent,souvent Sam et Rémi trouvent les solutions d'une manière qui sort de nulle part.

En résumé. Un livre que je ne recommande pas. Je n'ai pas souffert à le lire mais je n'ai pas eu un grand plaisir non plus.