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Le dessin de Max de Radigues est simple assez minimaliste un trait au noir et blanc quelques surfaces de noir. Il est épuré, sans nuances, et rythme le récit de ses contrastes noir et blanc.
Manu, jeune garçon un peu fêtard vivant avec sa copine, hérite d'un stock de cierges de culte de la part d'un vieil oncle qu'il connaissait à peine. Tous deux et le frère de cette dernière vont se lancer dans un road trip façon beat génération : Vie libre, insouciance bohème, beuveries et spiritualité. Ils vont errer de paroisse en monastère tout d'abord pour écouler le stock pour se faire de l'argent mais cette rencontre avec la religion va les transformer, ils vont être amenés à se poser des questions sur leur façon de vivre sur leurs objectifs sur leur vie en général. Ce thème peut paraître austère et pourtant on est pas du tout pas de mysticisme béat, c'est une bande dessinée drôle, sarcastique, ironique et pleine de tendresse, de réparties cinglantes, pas toujours politiquement correct. J'ai aimé cette confrontation entre la jeunesse excessive et sans ordre, no future, et le système religieux bien établi et plan-plan. C'est une lecture surprenante et vraiment sympathique,
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un roman graphique bien sympa qui traîne du côté des néo-hippies fumeurs de bédo, conducteurs de van et anti-sarko.
L'intrigue est originale, du moins l'idée de départ: Manu se voit hériter de cartons de cierges sans l'entrepôt qui,lui, est destiné à devenir une salle de danse pour jeunes filles. Pour déménager toute la marchandise, il a heureusement aussi hérité d'une camionnette et décide aussitôt, avec sa copine Samira, de faire le tour des abbayes et monastères pour revendre le stock. le voici donc sur les routes de la foi, des chemins de Compostelle à Lourdes, flanqué du petit-frère macho et vulgaire de Samira, qui heureusement a fait bac pro action commerciale et vendrait même sa mère, si elle n'était pas déjà morte.
Petit-à-petit, la foi s'immisce dans le coeur de Manu qui, tout chamboulé, ne sait plus à quel saint se vouer...
Ce type de révélation n'est pas un thème que l'on imagine trouver dans ce genre de roman graphique, c'est ce qui en fait le charme et l'intérêt. Mais ici, ce n'est que le début, et le reste se fera tout au long de la vie de Manu, qu'il ne nous reste plus qu'à imaginer.
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C'est le dessin de couverture de cette BD qui m'a d'abord tapé dans l'oeil. Simple mais qui permettait d'entrée de jeu de faire ressortir la personnalité des trois personnages. J'ai découvert une histoire dans laquelle les auteurs abordent beaucoup de sujets à travers le thème principal : celui de la découverte de la foi par me personnage principal, Manu. le sujet est un peu périlleux, mais les auteurs parviennent à proposer un traitement qui ne tombe pas dans la bondieuserie et qui s'intéresse plutôt aux sentiments mélangés qu'éprouve Manu. Peur, incompréhension, appréhension, questionnement, tout est plutôt bien vu. L'humour est présent et les marchands du temple, y compris lorsqu'ils sont eux-mêmes des religieux, en prennent pour leur grade. J'ai été un peu plus gêné par le personnage de prêtre avec qui discute Manu au fil de l'histoire et par le traitement de la question du sexe , comme si la foi ou le questionnement sur la foi s'accompagnait d'une rupture avec tout ou partie de la vie qui la précède (tout en sachant que Manu a l'air d'être plus un bon gars qu'un rebelle, donc la rupture reste potentiellement relative). Les auteurs semblent vouloir nous montrer ce qu'est la vraie foi, celle qui chamboule tout, celle qui entraîne une relation directe à Dieu, celle qui passe par la solitude nécessaire à l'introspection intérieure, par opposition à celle de beaucoup de croyants qu'ils mettent en scène au cours de l'histoire. Pourquoi pas un parti pris de cette nature, mais ici, l'enchaînement des étapes de l'histoire ne fonctionne pas je trouve.
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A la mort de son oncle, Manu hérite du stock de cierges de sa société La cire moderne. « Un très beau patrimoine » selon le notaire qui n'inspire pourtant pas grand-chose au jeune homme, plus habitué à fumer des pétards qu'à fréquenter les églises. Accompagné de sa petite amie Sam et de Jordan, le frère lourdingue de cette dernière, Manu charge les cartons de cierges dans un combi Volkswagen et part faire le tour des paroisses pour écouler le stock, avec l'idée de s'offrir une fois sa tournée achevée des vacances au Maroc. Mais en chemin « l'héritier » est frappé par la foi. Il n'a rien vu venir et cette hôte inattendue va bouleverser ses projets et ses certitudes.

Un road trip atypique, d'abord léger, qui vire au cheminement spirituel avec un naturel désarmant. Manu, Sam et Jordan sont de touchants jeunes d'aujourd'hui. Nonchalants, je-men-foutistes, fêtards et prenant la vie comme elle vient sans se poser de questions. Leur trio fonctionne à merveille, c'est dynamique, drôle et surtout très réaliste. Les dialogues sonnent juste, la narration est fluide, portée par un dessin en noir et blanc et un découpage d'une parfaite lisibilité.

Vincent Cuvellier aborde le sujet de la conversion loin de tout prosélytisme. Il parle de sexualité et de religion sans sombrer dans la caricature et épargne au lecteur des bondieuseries qui n'auraient pu qu'alourdir son propos. Sous le vernis de la légèreté apparaît au final une vraie profondeur de réflexion, c'est incontestablement la plus grande réussite de cet album inclassable.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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J'ai emprunté cette BD à la bibliothèque à cause de la très brève quatrième de couverture qui me semblait bien coller avec l'item 17 du challenge Multi-défis 2019 auquel je me suis inscrite : Un livre abordant les thèmes de la religion, de la spiritualité, du mysticisme ou de l'ésotérisme… Je connaissais un peu le scénariste (Vincent Cuvellier) grâce à son personnage très attachant de petit garçon, Émile, illustré par Ronan Badel, mais pas du tout l'illustrateur qui a travaillé avec lui sur La Cire moderne : Max de Radiguès.

Manu vit dans une maison délabrée à la campagne avec Sam, sa copine. Alors qu'ils traînent au lit un beau matin, le facteur apporte à Manu une lettre recommandée qui lui annonce la mort de son oncle fabricant de cierges ( !) : le jeune homme doit se rendre chez un notaire pour régler la succession. Manu apprends alors qu'il vient d'hériter d'un gros stock de cierges et des machines pour les fabriquer… mais les bâtiments, la maison et l'entrepôt vont à la commune, et l'argent à des oeuvres ! Jordan, le frère chelou de Sam, propose de partir tous les trois sur les routes avec le stock afin de le vendre à des curés, des moines, etc., bref, à des gens qui peuvent être intéressés par une marchandise, disons, très spécialisée… ce qui leur permettrait, selon Jordan, de gagner plein d'argent. Les voilà partis pour une traversée nord-sud de la France, en visitant des abbayes, des couvents et divers lieux de culte. Si cette tournée très particulière n'a d'autre effet que d'agacer Samira et Jordan, il en sera bien autrement pour Emmanuel (le bien nommé) qui va commencer à s'interroger sur le sens de la vie, sur Dieu et sur la foi.

J'ai moyennement aimé cette BD pleine de ruptures de ton, peut-être trop déroutante pour moi. On oscille sans arrêt entre un quotidien réaliste très contemporain et des gags ou des personnes qui nous emmènent ailleurs (les culturistes, le fantôme…) Les dessins ne m'ont pas toujours convaincue non plus. Si j'ai beaucoup aimé les paysages de la campagne, la vue de Lourdes, j'ai moins apprécié les personnages. Les yeux des garçons sont représentés par un point, et ceux des filles sont très grands, mais pas toujours… Je n'ai pas compris les choix effectués. Expérience mitigée…

Challenge multi-défis 2019
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Un road trip transformé en cheminement spirituel...Beaucoup d'humour (parfois trash !) dans cette BD colorée !
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Que faire d'un stock de cierges, hérité ? Comment en tirer profit ?
telles sont les questions que se pose Emmanuel Poirier et qui le pousseront à faire la tournée des monastères et à écouler ce stock encombrant permettant, ainsi, de financer les prochaines vacances. Accompagné de sa copine et de son insupportable jeune frêre , ce périple ne sera pas de tout repos. Une sorte de road movie, de quête personnelle qui bien qu'agréable à lire m'a laissé un peu perplexe quant à la fin, bien trop raccourcie mériterai plus de développement, à mon sens.
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Emmanuel, jeune homme insouciant et glandeur, hérite de son oncle tout un stock de cierges, qu'il doit débarrasser dans les plus bref délais. Alors que faire ? Emmanuel embarque avec sa copine et le frère déjanté de celle-ci et part récupérer les cierges, puis va sur les routes du pays, de monastères en églises, pour tenter de liquider ce stock encombrant et gagner quelque sous.
Mais sur le parcours Emmanuel et ses amis vont rencontrer de nouveaux amis, et surtout se poser de nombreuses questions sur son avenir, sur le sens de la vie, sur l'amitié. Au point de partir vers pour tenter de se retrouver. Une affaire qui semble bien à suivre alors !

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je ne sais pas quoi dire : j'adore les dessins de Max de Radiguès, l'histoire est super, mais je suis déçue parce que je l'aurais bien offerte à mes neveux mais que j'ai peur que leurs parents trouvent ça déplacé à cause du sexe. J'adore le voeux curé, j'aime l'humour de ce livre, j'aime la chute, j'aime les 3 personnages (et un peu moins le vol), je crois que je vais juste en parler sur les réseaux sociaux pour que ça les tente à leur tour de le prendre à leur bibliothèque ^^ Ruse ou lâcheté ?
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Le dessin m'a plu, le résumé m'a intrigué mais au final je sors un peu déçu de cette lecture et du scénario.
Je me suis lassé assez vite de la vulgarité du frère et des bondieuseries du personnage principal... pourtant le road trip en combi partait bien, Manu et Sam étaient attachants, la vente des cierges s'annonçait épique... Mais je n'ai pas accroché, tanpi.
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