AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,94

sur 70 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
10 avis
2
3 avis
1
0 avis
Pour la rentrée les excellentes éditions Nathan sortent une nouvelle collection intitulée "Court Toujours", à destination des adolescents et des jeunes adultes (15-25 ans).

Premiere vague de la collection, des le 3 septembre, avec la parution de six romans "courts et percutants" pour toucher les "lecteurs décrocheurs".

L'objectif de cette collection est à la fois simple et audacieuse : convoquer des auteurs phares de la littérature jeunesse- Fabrice Collin, Vincent Cuvellier, Florence hinckel..- leur demander d'écrire une courte histoire ne dépassant par les 60 pages , le proposer à un prix modeste (8 euros) et décliner ce roman sous format audio et numérique pour que le jeune lecteur puisse emporter sa lecture en toute occasion !! de ces titres coup de coeur sur l'hilarant le plus mauvais livre du monde de Vincent Cuvellier où un jeune garçon trouve un livre dans une boite à livres qu'il trouve très mauais et qui rencontre par hasard l'auteur du dit livre persuadé de rencontrer là un de ses grands fans.

Un récit plein de quiproquos d'une dolerie et d'un esprit remarquables et une courte lecture qui passe comme dans un rêve!

Ce livre là comme les autres de la collection a ravi mon fils de 14 ans qui n'est pourtant pas un grand lecteur..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          190
Je poursuis ma découverte de la collection Court toujours des éditions Nathan, qui proposent de courtes histoires, pouvant se lire d'une traite en trente minutes, le tout décliné sous différents supports – papier, numérique, audio. Ce qui m'avait plût dans mes lectures précédentes, c'est les thématiques fortes qui y étaient abordées. Silent Boy de Gaël Aymon traitait du harcèlement scolaire, de l'intimidation, des stéréotypes sexistes ; tandis que Son héroïne de Séverine Vidal parlait de la solitude, de la dépression… Or, je n'ai pas retrouvé de sujet d'actualité fort dans le plus mauvais livre du monde.

Nous suivons Paul, un adolescent de 17 ans qui décide de fuguer de chez lui en prenant le premier train qui vient. Pour se distraire durant son trajet, il choisit au hasard un livre dans une boîte à livres. Manque de chance, Paul, qui n'est pas en possession d'un billet, se fait jeter hors du train, et pour couronner le tout, l'histoire narré dans son livre est totalement incompréhensible. Il erre dans ce petit village, entre dans un bar et fait la rencontre étonnante d'un homme, nommé Jean-Guy Farjoule, qui n'est autre que l'auteur du livre qu'il lit. Étrange coïncidence pour l'un comme pour l'autre. Jean-Guy, flatté de voir un jeune lecteur, entreprend de lui venir en aide, en l'hébergeant gracieusement chez lui. N'ayant d'autres alternatives, Paul accepte, sans toutefois se rendre compte de la situation dans laquelle il s'est mis.

Car Jean-Guy est un original, de cela même qui sorte totalement des codes. C'est un homme qui semble très cultivé, compte tenu de la complexité lexical dont il abuse abondamment dans ses conversations ; un homme qui cherche la flatterie, qui vit dans un monde qui lui est propre, entouré de ses rêves et de son imaginaire débridé. Quant à Paul, c'est un petit garçon solitaire, délaissé par ses parents, dont le but est assez flou.

Je n'ai absolument pas compris où voulait en venir l'auteur. Ce n'est peut-être qu'un livre de divertissement, qui se recueille aucune thématique spécifique, en ce cas, je trouve ça bien dommage. le personnage de Paul, ses aspirations, sa vie familiale et personnelle auraient pu être plus développés et mener vers des réflexions structurelles et intelligentes. En soit, ce livre n'est pas le plus mauvais du monde, il se laisse quand même lire, mais il est totalement creux. On ne peut absolument rien en tirer, alors que de nombreuses pistes de réflexion auraient pu être abordées.

Un livre divertissant mais creux, qui se laisse facilement lire mais qui n'apporte aucune plus-valeur aux lecteurs. Dommage !
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          140
Le plus mauvais livre du monde de Vincent Cuvellier fait partie de la collection Court Toujours de Nathan, tout comme Son héroïne, de Séverine Vidal. Ces deux romans sont donc disponibles en version papier, numérique et audio et ne font qu'une soixantaine de pages – cette collection est idéale pour les jeunes qui ne sont pas vraiment des lecteurs.

Mais autant j'ai été emballée par Son héroïne, autant le plus mauvais livre du monde a franchement fait retomber mon enthousiasme. Dans ce roman, on fait la connaissance de Paul qui vient de partir de chez lui. Pour passer le temps, il prend un bouquin dans une boîte à livres et par un concours de circonstances il se retrouve hébergé chez l'auteur. Délicat quand on sait que Paul trouve que son livre est le plus mauvais du monde… Et évidemment, le dîner va dégénérer.

Je ne vais pas disserter sur ce roman qui ne m'a pas emballée. Il pourra séduire certains lecteurs, notamment ceux qui apprécient les textes de Vincent Cuvellier. Pour ma part, le plus mauvais livre du monde se résumera à quelques minutes de lectures très moyennes.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Commenter  J’apprécie          30
"J'ai pris un bouquin au pif, dans une boîte à livre, juste avant de rentrer dans la gare. Je me suis dit 5 heures de train, ça va être long. Mon téléphone a plus de batterie, j'ai pas pris mon ordi et y a pas de journaux. Et le train, avec ou sans billet, c'est long.
Bon. Je tente encore une ligne. Juste pour savoir ce qu'il fait, Bidule Argice, là…
« Argice ignorait le bien et le mal, le nu et le sacré, le vide et le morbide. Argice engageait l'être vers cette ironie qu'on appelle Dieu, fatale pensée d'un monde en devenir, à l'agonie, en devenir… »
Ah ouais ! d'accord. Je comprends rien. Remarque, si ça se trouve, c'est fait exprès. le gars, il a voulu faire le livre le plus nul du monde. Et il a réussi."

Parti de chez lui par ennui, Paul croise sur son chemin l'auteur du roman épouvantable qu'il a pris dans une boîte à livres.

Mon avis :

Une lecture très rapide, un récit percutant et drôle, mais j'ai été déçue par la fin.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
Commenter  J’apprécie          20
:Nous n'avons fait que quelques pages et nous sourions déja.
Les personnages ados masculins de l'auteur Vincent Cuvellier sont ordinairement irrésistibles, c'est notre avis.
Nous vous renvoyons à " Ma tronche en slip" chez Rouergue ou les mésaventures d'un ado qui aura eu la bonne ( mauvaise) idée de poser en modèle pour une marque de sous-vêtements.

Ici, Paul ou " Paulo", 17 ans, le personnage du " Plus mauvais livre du monde" trainera ses guêtres jusqu'à Marseille. Ou plutôt tentera t-il d'y accéder (en fraudant dans les transports).
Il existera une chance sur deux pour que le personnage se fasse pincer par un contrôleur, se voir offrir une amende et être débarqué en chemin.
Paul aura beaucoup, beaucoup de chance.
C'est échoué dans un lieu très paûmé que nous attendrons de voir avec Paul aux "cheveux longs"de quoi ses prochaines heures seront faites.

Sa seule bouée express à l'ennui est un roman adulte pioché dans une boite à livres.
Nouvelle question. Combien de chance existe t-il pour que Paulo rencontre dans un lieu certainement inexistant des cartes de France l'auteur d'un livre auquel il n'a pas compris grand chose, sur peu de page?
Une chance pareille, c'est presque insolent. Cela mériterait de cocher rapidement une grille de loto.

Les faits ne seront pas extraordinaires et pourtant la nonchalance de Paul et la situation de galères à répétition ( des choses qui pourraient nous arriver) feront le sel de ce court roman. Et ce n'est pas fini.

Le personnage est attachant mais sans complexes, comme la fin pourra le confirmer.
Il sera le reflet d'une adolescence adorable mais peu responsable, avide de carpe diem, refoulant encore un peu l'âge adulte. Comme le dit l'expression: " On est jeune, fou et c#n". Et il sera rejoint sur son élan.
Le bon exemple ne sera donc pas au menu.
Paulo n'est pas pour autant un jeune à la dérive. Paradoxalement, bien que Paulo n'aime pas lire des romans trop inaccessibles et ampoulés, le petit gars aimera sainement s'occuper et même beaucoup écrire.
Tout le monde a évidement des choses à raconter et il n'y a pas que le style dans la vie pour l'écrit.
Comme quoi, cela ne veut rien dire et il faudra voir cette escapade sauvage comme une parenthèse avant de reprendre le rang, enfin on l'espère.

Le personnage est touchant dans son caractère simple et entier.
Il devra composer en attérissant par la force des choses chez Jean-Guy Farjoule, pauvre écrivain très incompris des critiques et du public semble t-il.
C'est un peu le choc des générations et des cultures mais heureusement l'artiste au carrefour du succès, manqué, a une fille de 17 ans et en plus elle est très sympa.
Les vacances ne seront peut-être pas si compromises finalement.

Les situations seront dignes d'une petite comédie de cinéma français, entre humour tendre et amer. Tout nous sera familier, en tant qu'ados ou adultes, crédible et le ton est, car très direct, vraiment drôle.
Le court roman devrait plaire à un lectorat de grands ados et même d'adultes.
Commenter  J’apprécie          20
Un court texte drôle sur la rencontre entre un ado qui a trouvé un roman incompréhensible et prétentieux, dans une boite à livres, et son auteur sangsue...
Commenter  J’apprécie          20
Le speech
Avant d'embarquer dans le train, Paul prend un roman dans une boîte à livres. Il va rapidement se rendre compte de la médiocrité du roman, le livre lui réserve toutefois bien des surprises

Personnellement, j'ai adoré ! C'est une nouvelle remplie d'humour, c'est simple avec un langage assez moderne et ça se lit vite. La plume de Vincent Cuvellier est fluide et naturelle. On a presque l'impression d'écouter une histoire, en langage parlé, mais cela ne m'a pas dérangé, au contraire.
Commenter  J’apprécie          10
Paul, bientôt majeur. Il se sent bien seul chez lui. Ses parents sont partis en vacances. Il ne partagw rien avec eux. Il fugue. Il prend le train mais n'a pas de sous. Il se fait jeter du train dans un bled qu'il ne connait pas. Il va faire la rencontre d'un homme qui va lheberger. Ccet homme n'est autre que l'auteur du livre que le jeune homme a pris dans une boite à livres. Cet homme est bizzare. Paul n'aime pas le livre mais il aime la presence de sa fille. Elle a son âge. Ils passe la journée ensemble. Ils se touchent des yeux. En douceur.
Le roman est court les sentiments sont vifs, acerés. Lecture agréable.
Commenter  J’apprécie          10
Quatrième lecture de mon marathon des "Courts Toujours" des éditions Nathan, je trouve ironique de dire que "le plus mauvais livre du monde" est en effet par terrible.

Sommairement, il s'agit de la rencontre d'un jeune ado en fugue avec l'auteur du navet qu'il lisait, à défaut d'avoir autre chose sous la mains. Livre ramassé dans une boîte au bureau de poste, il est aussi incompréhensible qu'ennuyeux. le hic, c'est que le narrateur, Paul, va rencontrer l'auteur de ce ramassis de n'importe quoi et s'il y a bien une chose d'indéniable dans cette histoire, c'est le fait que cet auteur se voue une déraisonnable adoration et pense être un auteur hors du commun dont le génie est incontestable. J'ai envie de dire que cet homme est un narcissique.En fait, c'est clairement un narcissique.

Seulement, voilà, c'est à peu près ça. Pas de punch final, pas de révélation choc, rien de vraiment notable hormis ce personnage imbu de lui-même.

Néanmoins, le libraire que je suis peut relater le fait que ce genre d'auteurs existe bel et bien ( pauvres de nous) et qu'ils sont détestables. J'en ai vu un prendre ses romans et les ajouter au Top 15 devant la vitrine, coller des "coup de coeur" sur eux ( donc de les arracher aux romans qui en ont) et réarranger les piles pour mettre les siens en évidence. du narcissisme en action.

On peut tout-de-même partir pleins de débat sur ce sujet: où est l'intérêt d'écrire une oeuvre si celle-ci est compréhensible seulement de son auteur/autrice? Les oeuvres notables sont elles aussi les plus incompréhensibles? Parle-ton de génie quand la personne est la seule à se comprendre ou est-ce une manière pour la personne de se taxer de génie? Comment se sentirait-on si on devait rencontrer l'auteur du pire roman qu'on ait jamais lu? Un sujet amusant, en somme.

Mais du stricte point de vue du roman, je trouve le tout ennuyeux et les deux ados en présence sont à la limite indolents, ce qui ajoute à l ennuie.

Ce n'est pas un mauvais livre, mais pas notable non plus.

Pour un lectorat du second cycle secondaire, 15 ans +. Pas de violence ou de scènes de sexe ou de terrifiant en présence.
Commenter  J’apprécie          15
Paul est seul en cette période de congés. Ses parents n'ont pas jugés utile de rester avec lui et se sont offert des vacances sans lui. Désoeuvré, Paul décide de partir à l'aventure et prend le train à Lyon, direction le Sud. Sauf qu'il n'a quasiment plus de batterie sur son téléphone et il n'a pas de quoi payer son billet en cas de contrôle... Bref ça se présente mal. La seule chose qu'il a pris le temps de faire avant de prendre le train, c'est de prendre un livre dans une boîte à livres. le problème c'est qu'il n'a pas vraiment regardé le résumé du livre et il se trouve vite dépassé par son contenu... il ne comprend rien, mais vraiment rien !!! de la philo, du charabia, bref, il ne comprend rien.
Et le pire arrive, il est contrôlé, n'a pas d'argent pour payer l'amende et se retrouve sur le quai d'un patelin paumé. La galère continue pour Paul. Et ce n'est pas fini ! le voilà dans un bar en attendant un prochain train et un homme le regarde intensément ! Après quelques pensées horribles pour Paul, cet homme s'approche de lui et lui apprend qu'il est l'heureux auteur du livre qu'il lit. Surpris, Paul est ensuite médusé car Jean-Guy pense vraiment avoir écrit le livre du siècle...
Au grand désarroi de Paul, après quelques autres péripéties, il se retrouve aux côtés de Jean-Guy, dans sa voiture qui l'emmène chez lui pour passer la nuit.
Paul accepte et s'assoit dans cette voiture aux côtés de Manon, la fille de Jean-Guy et il oublie presque instantanément tous les tracas de la journée. Manon est un canon et lui fait perdre la tête.
Mais cette aventure rocambolesque n'est pas terminé pour Paul car arrivé chez Jean-Guy il va vite déchanter car son hôte va se révéler au grand jour... Comment cette histoire va-t-elle bien pouvoir tourner pour Paul ?
On se plonge rapidement dans ce petit roman à l'écriture vive, parfois cru, mais indéniablement jeune. Un livre pour les ados à qui la littérature semble être un concept assez vague... pourtant c'est bien un moyen d'évasion et propice aux rencontres. Certes le héros aurait pu tomber sur mieux mais cela donne du piment à l'histoire. Ça se lit vite et ça sonne juste. Un bon moment de lecture qui encourage aussi l'imaginaire à la fin...
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (105) Voir plus



Quiz Voir plus

Kilomètre zéro

Comment s'appelle le "héros"?

Ben
Baptiste
Ludo
Victor

6 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Kilomètre zéro de Vincent CuvellierCréer un quiz sur ce livre

{* *}