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Ouvrage collectif, issu d'un partenariat entre le magazine Causette et les éditions Rageot.

Quelques mots sur Causette : « Sa devise est 'plus féminine du cerveau que du capiton'. Sa ligne éditoriale privilégie l'enquête journalistique, le reportage, le portrait et l'interview aux classiques du genre, avec humour et sur un ton décalé. Selon 'The Times', qui en fait un 'symbole de la renaissance féministe française', 'Causette transgresse toutes les règles de la presse féminine française'. le magazine compte parmi ses sources d'inspiration la revue XXI. Il se revendique féministe sans vouloir s'enfermer dans une image stéréotypée du terme. »
(extrait de l'article de Wikipédia, que je vous engage à lire en entier, en vérifiant les infos, comme d'hab !)

Huit textes, autant d'auteurs (de sexe F à l'état civil).

Quelques conseils à l'usage des jeunes filles (et de leurs proches) pour apprendre qu'il faut a-ssu-mer, faire fi des diktats.

Donc madame (des féministes ont banni l'usage du 'mademoiselle') vous pouvez :
- avoir une tête et un corps moches et poilus, des seins dissymétriques, des cheveux trop raides ou trop bouclés/crêpus, un teint trop blême ou trop foncé, une vulve naturellement orangée ou rosée ou violacée...
- ne pas porter de soutif (suffit de dire qu'on milite pour le 'no bra' !)
- être née dans un corps de garçon ; on peut changer cela et devenir la femme que l'on se sent être
Et on vous encourage à vous documenter pour bien connaître votre intimité, l'explorer, en nommer les différentes parties,
etc. NON, CE N'EST PAS SALE (cf. Doc & Difool, et surtout les parodies de De Caunes).

Plein de bonnes intentions, cet ouvrage peut décevoir quand on s'attend à des propos plus adultes (façon Virginie Despentes ou Amandine Dhée).
Trop politiquement correct (ah, l'écriture inclusive !) et avec le ton 'adulte bonne copine', dont je ne suis pas fan.
Mais certainement rassurant pour bon nombre de jeunes.

L'occasion quand même, pour la quinqua que je suis, de mesurer le chemin parcouru depuis la 'Femme des années 80' de Sardou, ou celle soi-disant 'libérée' de Cookie Dingler. Mais la route est encore longue, et des retours en arrière sont possibles, restons vigilants !
____

https://fr.wikipedia.org/wiki/Causette
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A la bibliothèque, j'ai emprunté : Ceci est mon corps, un recueil de nouvelles pour adolescentes et jeunes adultes écrit par six autrices.
Ceci est mon corps : puissant ou chétif, d'ébène ou d'albâtre, douloureux ou glorieux, sage ou effronté... Sans constituer ma seule religion, il est sacré et doit être respecté. Il est à moi. Il se métamorphose sans cesse... et je l'assume tel qu'il est !
Fibres de paille de Faïza Guène nous parle des cheveux. Très tôt, l'autrice a intégré que ses cheveux n'étaient pas beaux. Sa grand-mère peinait à les démêler, l'enfant souffrait en silence. Alors elle a commencé à les détester, à les défriser... à les faire souffrir dans le but de se trouver belle...
J'ai bien aimé cette nouvelle qui montre tout à fait comment le regard des autres, les réflexions de nos proches.. peuvent nous conditionner à ne pas aimer un élément chez nous. Elle n'as pas des cheveux moches cette petite fille, elle a juste des cheveux crépus qui ne peuvent pas être coiffés comme des cheveux lisses ! Elle a des cheveux de franco-algérienne, pas des cheveux de française, tout simplement.
Pourquoi vouloir que tous les cheveux se ressemblent et soient coiffés de la même façon, sous prétexte que l'ont vit en France ? Ici l'enfant est française, mais c'est transposable dans tout les pays. Une enfant aux cheveux lisses ne pourra pas avoir les mêmes coiffures que si elle a les cheveux épais. Et mine de rien, quand on est enfant beaucoup se focalisent sur notre chevelure. Je voulais avoir les cheveux longs, ma grand-mère n'a jamais voulu disant qu'ils étaient trop épais et trop ternes.. du coup j'ai eu les cheveux courts une partie de mon enfance car c'était plus pratique à coiffer !
C'est une bonne nouvelle. J'ai aimé le ton de Faïza Guène, ses réflexions et elle mérite quatre étoiles.
Nichons ni soumis.e.s de Louise Mey nous parle des seins. Il y a des témoignages, différentes réflexions sur la façon dont on voit leur développement à l'adolescence, comment le regard des autres changent...
Je me suis retrouvé dans certaines parties, il y a de très bonnes réflexions et ça m'a plu. Je pense que les adolescentes devraient lire cette nouvelle, elle est pas mal du tout et peut aider à dédramatiser la pousse des nichons.
Petit plus pour cette phrase : le temps passé à se détester est le temps le plus long de tous les temps. La vie est vraiment trop courte pour ne pas s'aimer.
Ma note : 4 étoiles
Transition de genre de Anna Cuxac est une nouvelle très touchante car nous y découvrons le témoignage de Timothée, un jeune homme transgenre. Né fille il a rapidement compris qu'il était surtout un garçon.
J'ai été touché par ce jeune homme qui nous relate son histoire, ses difficultés avec sa maman. Elle a mis au monde une fille, cela ne sera pas évident pour elle d'accepter le changement.
Là encore il y a de très bonnes réflexions, ce n'est pas larmoyant, à aucun moment de reproches sont faits alors que son comportement n'a pas toujours été irréprochable. Il y a beaucoup de bienveillance dans ce témoignage, retranscrit par Anna Cuxac.
Ma note : 5 étoiles
Les gros bras d'Ovidie parle du harcèlement, des moqueries incessantes sur le physique quand on est adolescente. L'autrice nous explique le comportement d'un de ses anciens camarades de classe et il m'a, malheureusement, été facile de m'identifier à ce que cette femme nous relate.
J'ai trouvé cette nouvelle poignante, et que je la comprends cette adolescente mal dans sa peau !
Ma note : 5 étoiles
Le ventre d'intestine de Lauren Malka nous raconte les malheurs intestinaux de la jeune Intestine. Il y a de l'humour, c'est bien écrit mais je suis un peu passée à coté de cette nouvelle.
Ma note : 3 étoiles
Le sexe et ses mots – Histoire d'épiphanies de Alizée Vincent clos ce recueil.
L'autrice parle du sexe féminin, des différents noms qu'on leur donne quand on est enfant ou adulte ; comment certaines d'entre nous ont découvert qu'elles étaient une fille..
J'ai apprécié le ton très libre, c'est assez rare de parler ainsi du sexe féminin. Il y a des témoignages et j'ai trouvé ça très intéressant.
Ma note : 4 étoiles.
Même si je n'ai pas eu un coup de coeur pour Ceci est mon corps, je le recommande pour toutes les jeunes filles.
L'adolescence n'est pas une période facile et lire ses nouvelles peut aider à s'accepter un peu mieux.
Ma note : quatre étoiles
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Comme indiqué le tiré cet ouvrage est un recueil collectif de 6 nouvelles sur le corps féminin. Chaque texte est signé par une autrice différente, et pas des moindres qui excellent dans leur style littéraire. du manifeste au récit de science fiction en passant par le témoignage, les autrices nous offrent un large panel de récit pour faire comprendre l'importance de s'accepter soi-même, avec ses qualités et ses défauts.cela donne un formidable témoignage de « grandes soeurs », qui accompagnent les jeunes adolescentes dans leur identité et appréhension de leur corps au delà des clichés habituels et clivant des femmes. Les textes sont des focus sur une partie du corps en particulier, les cheveux, les seins, l'intestin etc.. Mais à travers cela se dont des thèmes de société qui sont abordés comme le harcèlement scolaire ou encore la pression familiale. Cet ouvrage est un excellent cadeau de lecture à diffuser et distribuer auprès de toute ados vivant à proximité ! le magazine Causette passe ici par le recueil de nouvelles pour une nouvelle fois transmettre son discours libérateur à l'attention de toutes les femmes.#Netgalley #Ceciestmoncorps

Lien : http://www.liresousletilleul..
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Ceci est mon corps est un recueil de nouvelles sur le corps féminin recueilli par le magazine féministe Causette (très intéressant, si vous ne connaissez pas, foncez au kiosque !).
Six autrices ont choisi chacune une partie du corps de la femme pour en parler à leur guise. le rendu est un ouvrage qui parle de la connaissance de son propre corps et de l'image que nous renvoient les autres. Cette image est souvent négative par peur de dire les mots, par méconnaissance parfois, par le poids de la tradition ou carrément la méchanceté qui va jusqu'au harcèlement (ah ! les-Garçons-du-Collège). Ces courts récits visent à informer, à interpeller, à déculpabiliser (beaucoup), à avoir une meilleure image de soi. Et pour tout ça un grand merci à Causette et Rageot !! Ce livre était nécessaire et permettra, j'en suis sûre, à des tas d'adolescent.e.s de s'aimer davantage…
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Les textes sont très variés dans leur style (j'ai une petite préférence pour l'humour de "Nichons ni soumis·e·s" et le double point de vue mère/fils de "Transition de genre") mais assez similaires dans leur contenu: à chaque fois le ton est revendicatif, réflexif, et en même temps rassurant, apaisant.

Ce qui émerge tout d'abord de ces récits et témoignages, c'est le sentiment de honte ressenti par le·la jeune. C'est le cas de la narratrice de "Fibres de paille" avec ses cheveux crépus, ou encore d'Ovidie avec ses "gros bras". Cette honte qui procure tant de souffrance est, le plus souvent, causée par le regard des autres sur soi. Heureusement, avec le temps, "ça passe", on apprend "à se détacher" des jugements, des stéréotypes, de la pression du groupe, de la confrontation avec les images de "ce qu'il faut être". Peut-être parce que l'on se rend compte que l'on n'est pas seul·e à complexer ("Notre histoire n'est pas un cas isolé")!

J'ai eu du mal à adhérer à l'histoire "Le ventre d'Intestine" dans laquelle le mal de ventre chronique, souvent généré par le stress, est comparé à une pieuvre: j'ai trouvé l'écriture, imagée, un peu compliquée à comprendre. Par contre j'ai beaucoup aimé les témoignages de "Le sexe et ses mots" dans lequel des femmes racontent les circonstances de la découverte de leur intimité et du plaisir, et qui met au clair le vocabulaire qui y est lié (vulve, vagin, clitoris, lèvres...).

En fait, ce qui ressort de cette lecture, c'est qu'il ne faut pas "déclarer la guerre à votre corps": acceptons notre identité propre! Comme le dit si bien Emma devenue Timothée, "J'ai le droit d'être qui je veux, qu'importe mon corps et ce qu'on veut m'imposer". Assumer ses cheveux afro, ses (gros/petits) seins, son corps avec ses avantages et ses défauts, c'est afficher la liberté d'être soi. Alors, "aimez-vous"!
Lien : https://www.takalirsa.fr/cec..
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Petit recueil de nouvelles très attendu ces derniers mois, Ceci est mon corps a été publié grâce à l'association des éditions Rageot et du magazine Causette. Il rassemble six courts textes rédigés par six autrices différentes. Toutes reviennent, sous forme de (auto)biographies sur une partie particulière de leur corps ; corps qu'elles ont souvent détesté enfant/adolescente mais ont réussi plus ou moins à apprivoiser et à respecter. Tel est le message de ce petit livre : vous n'avez qu'un corps, il ne ressemble à aucun autre, c'est le vôtre alors essayez de l'aimer tel qu'il est et d'en prendre soin.

Les cheveux crépus considérés comme trop sauvages et pas comme il faut, les seins qui poussent bizarrement et qui font tant parler d'eux, le sexe féminin finalement si peu connu, le poids qu'on juge toujours trop élevé selon la norme, la beauté imposée par le regard des autres et la société, les intestins qui font des siennes à la moindre anxiété ou encore la question du genre là aussi souvent inculqué dès le plus jeune âge par l'environnement ; tels sont les sujets que nous proposent les six autrices ici rassemblées.

J'ai aimé le texte de Anna Cuxac qui a recueilli les témoignages de Timothée, un jeune homme transgenre – né fille aux yeux de la société – et de sa mère, avec laquelle les relations et le dialogue n'ont pas toujours été simples. C'est plus de l'ordre du journalisme que de la nouvelle mais c'est un texte édifiant, plein de sensibilité, qui ne nous laisse pas indemne car nous apprend beaucoup.
De la même façon, j'ai beaucoup appris et apprécié les deux textes qui s'apparentent plus à du documentaire que de la fiction, proposés par Alizée Vincent et Louise Mey qui reviennent respectivement sur le sexe féminin et les seins. Les deux autrices les définissent, les appellent par tous les noms qui ont pu être imaginés pour les qualifier, les décortiquent, les tournent en dérision et surtout les désacralisent. Ce sont des parties du corps humain comme toutes les autres et ne devraient donc pas concentrer toute l'attention et parfois toute la honte (par complexe) de celles qui les arborent.
Des trois autres nouvelles qui prennent la forme d'un récit, c'est celle de Lauren Malka qui m'a davantage convaincue car à travers une histoire de science-fiction bien construite, l'autrice nous raconte la place que prend un intestin (et la bête qui y habite) dans la vie d'une adolescente. Moi qui suis très facilement sujette à l'intervention de mon ventre-deuxième cerveau quand je ne suis pas sereine, je me suis beaucoup retrouvée dans cette histoire à la fois émouvante, amusante et intelligente.
Ce sont finalement les deux autrices que j'attendais le plus – Ovidie et Faïza Guène – qui sont celles qui offrent les deux nouvelles les plus courtes du recueil et si j'ose dire, celles qui ont finalement le moins de relief et de consistance. Dommage, ça me déçoit un peu et participe à mon ressenti un peu mitigé alors que je tourne la dernière page.

L'initiative est louable, le message est important, les “témoignages” des six autrices ont toute leur place dans ce recueil… mais j'en ressors tout de même un brin déçue. Tout simplement parce que je m'attendais à plus.
Alors bien sûr, je donne un avis du haut des mes 33 ans, alors que j'ai déjà un peu d'expérience de vie et de lectrice ; ce sont donc forcément des impressions un peu biaisées, pas représentatives de ce que pourront ressentir de jeunes lectrices (et lecteurs !) qui commenceraient tout juste leur adolescence. J'imagine qu'à leur âge, à leur place, alors que j'étais naïve et toute “neuve”, j'aurais aimé recevoir ces nouvelles qui m'auraient sans doute permis de remettre en cause le regard que j'avais sur mon corps et qui m'auraient sans doute aidé à être un peu plus en paix avec mon enveloppe.

De ce fait, si l'adulte en moi est plus ou moins convaincue, l'ancienne adolescente ne peut que saluer l'initiative et encourager tous les jeunes lecteurs à se plonger dans ce recueil !
Lien : https://bazardelalitterature..
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À l'occasion de la parution de Ceci est mon coeur, second recueil d'essais et d'histoires publié en collaboration entre Rageot et Causette je me suis enfin plongée dans Ceci est mon corps. J'ai donc découvert un très chouette recueil de nouvelles et d'essais que j'aurais adoré avoir entre les mains à l'adolescence.

Nous avons un seul et unique corps et quelque soit sa forme, sa couleur, sa taille ou son genre nous allons vivre avec pour le restant de nos jours. Parfois nous avons du mal à l'aimer, parfois nous le haïssons, surtout à l'adolescence quand il est en plein métamorphoses et que la société nous laisse croire qu'il ne nous appartient plus réellement. Mais les six récits de ce recueil nous rappellent que notre corps est à la fois fascinant et merveilleux et qu'il doit être aimé et respecté quel qu'il soit.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce recueil à la fois didactique et brillant. Six autrices réunies par Isabelle Mortrot, la directrice de la rédaction du magazine féministe Causette, signent six histoires et tribunes drôles, touchantes, imaginaires ou basées sur leur vécu qui sauront toucher, j'en suis sûre, toutes les filles : à la fois celles qui sont nées dans un corps de fille et celle qui s'identifient en tant que telle, qu'elles s'apprêtent à vivre leur adolescence, soient en train de traverser cette épreuve de la vie ou l'aient déjà vécu. Quant aux garçons ils trouveront également un intérêt à ce livre car on s'aime mieux et on se respecte mieux quand on se comprend mieux.

Le tout premier texte de ce livre Fibres de paille est signé par Faïza Guène et parle de cheveux, de ce besoin que nous avons souvent de défier la nature pour correspondre à des canons de beauté toujours plus irréalistes. L'article de Louise Mey, Nichons ni soumis.e.s est mon texte favori de tout le recueil et comme son nom l'indique il traite de la question des seins, de leur apparition et des bouleversements que cela entraine ainsi que de l'hyper sexualisation du corps des filles. Beaucoup des témoignages présents dans ce texte ont trouvé un écho très personnel en moi et m'ont rappelé de bons et de moins bons souvenirs.

Dans Il arrive dans la vie de devoir éduquer ses propres parents, transition de genre, Anna Cuxac est allée à la rencontre d'un jeune homme transgenre et de sa mère et retrace avec eux les bouleversements familiaux, émotionnels et l'importance de la communication durant ces grands et puissants changements qui touchent souvent toute la famille. Quant à Ovidie dans Les gros bras elle nous parle de ces petits remarques qui ne devraient pas avoir d'importance mais qui parfois nous suivent tout au long de notre vie et nous poussent à haïr notre corps, voire à le maltraiter.

Le ventre d'intestine de Lauren Malka est certainement le texte le plus étrange de tout ce recueil et traite avec humour et un brin de folie de ce qui se passe à l'intérieur de notre ventre, second coeur de notre corps. Enfin dans le sexe et ses mots, histoire d'épiphanie Alizée Vincent nous rappelle que parfois pour prendre possession de son corps et de sa sexualité il faut nommer les choses pour mieux les comprendre et les appréhender. Ce texte est sûrement celui que j'ai préféré après celui de Louise Mey.

Ce qui est commun à l'ensemble des textes de ce livre c'est la bienveillance qui se dégage du ton des autrices de même qu'un réel désir d'informer et d'instruire sans jamais juger. Il y a beaucoup d'humour mais aussi beaucoup de recherche dans chacun de ces textes et la volonté d'inclure le plus grand nombre de gens est très bien maitrisée.

Un recueil à la fois drôle, émouvant et intelligent qui devrait à mon sens être lu par le plus grand nombre de gens pour permettre petit à petit aux adolescentes et aux adolescents de mieux appréhender leur corps, de se sentir bien dans leur peau et de moins souffrir de la puberté, du regard des autres ou des diktats sociétaux.
Lien : http://mabibliothequerose.bl..
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J'ai beaucoup aimé ce livre chorale sur le corps, la sexualité et les mots pour en parler. J'ai eu un peu peur et finalement je le trouve plutôt adapté au collège. Une petite préférence pour le 2e texte qui parle des seins et des "garçons-du-college" qui deviennent les "garçons-du-lycee" et parfois dans les cas les plus graves (!!) les "hommes-de-la-rue" ! Donc même si nous mettrons des réserves lorsque ce livre sortira (pour prévenir, quand même), je pense qu'il est nécessaire pour mettre nos ados à l'aise avec leur corps, leur sexualité et la façon d'en parler.
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Ce recueil de textes variés, qu'ils soient des témoignages, des nouvelles, est nécessaire dans les étagères des bibliothèques et des CDI !
6 textes par 6 auteures qui abordent avec délicatesse, humour, franchise, une partie du corps féminin mais aussi, vous vous en doutez, une problématique : le harcèlement, les complexes, la normalité, la solitude, la différence, la quête de la beauté, l'adolescence et ses changements, le sexe féminin.
Les temps changent et c'est tant mieux : ces textes sont en mettre entre toutes les mains pour ouvrir les esprits.
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Un beau recueil de... nouvelles ? le genre est indéfinissable car en réalité les autrices décident d'écrire sur une partie de leur corps pour dédramatiser ce changement qui se produit durant l'adolescence (horrible période pour beaucoup). Et elles en parlent sans tabou et sans langue de bois ! Elles rassurent, on leur dit merci et on se dit que si on avait lu un tel roman à l'époque de l'adolescence, peut-être que cette période se serait mieux passé et qu'aujourd'hui, on n'aurait pas encore des stigmates bien ancrés grâce à cette société de la beauté.
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