En voilà un livre qui défie les catégories littéraires ! Les voyages intersidéraux de Cyrano de Bergerac sont parfois considérés comme précurseurs de la science-fiction. Mais s'il y a là effectivement de la fiction fondée sur la science, on trouve au moins autant de merveilleux, de vulgarisation scientifique, de parodie, de débats philosophiques, etc. Tout d'abord, c'est avec la plus grande rigueur démonstrative que le narrateur nous explique les moyens farfelus qu'il met en oeuvre pour tenter de marcher sur la Lune dès le XVIIème siècle (flacons de rosée censés l'entraîner dans leur évaporation, machine volante… Rostand s'en souviendra et en ajoutera d'autres dans la scène 13 de l'acte III de sa fameuse pièce inspirée de la vie de l’auteur). Et comme de bien entendu, ces techniques impossibles sont couronnées de succès … quoique pas toujours exactement comme prévu ! Ces envolées merveilleuses amènent le narrateur dans des univers bien loin des cratères blanchâtres et désolés de la Lune ou de la fournaise du Soleil tels que nous les connaissons. Il visite des mondes régis par l'imagination, théâtres de dialogues insolites et souvent iconoclastes avec des extraterrestres très divers, parfois directement issus de la planète bleue (donc pas si extraterrestres). Dans ces longues traversées théoriques globalement compréhensibles mais pas toujours très digestes (à ne pas lire en janvier en période de galette… oups, ce fut mon cas…), on passe en revue les connaissances scientifiques les plus avancées de 1650 (de Galilée à Descartes), mais on les mêle à des paradigmes dépassés de la Grèce antique. Un fourre-tout contradictoire qui rend le narrateur d'abord confus et passif (sur la Lune), puis sceptique et soupçonneux (sur le Soleil), si bien que le lecteur est naturellement invité à prendre du recul vis à vis des dogmes.
L'une des principales idéologies victime de cette distance ironique s'avère être l'anthropocentrisme. Cyrano intente littéralement un procès à cette vision du monde, puisque chez certains habitants de l'Autre monde, le simple fait d'être un homme constitue un crime capital. Pour l'utopie, on repassera ! Les préjugés et l'aversion pour la différence demeurent, même au-delà de la Terre. L'alter ego de Cyrano est indifféremment condamné d'un monde à l'autre, tant sa posture de libre-penseur dérange ici et là-haut.
La première rencontre avec l'un des habitants de la Lune est une déclaration d'intention éloquente, puisqu'il « a l'impudence de railler sur les choses saintes » en discutant avec le prophète biblique Hélie au sein d'un paradis terrestre reconstitué. Sans surprise, ce passage fut censuré dans la publication originelle. Ainsi la fiction reflète-t-elle la posture de Cyrano dans un monde où la monarchie (bientôt absolue) tolère mal des hurluberlus tels que lui. Étranger dans son pays comme dans les autres mondes, l'avatar littéraire de Cyrano est livré à l'entropie. Le savoir est incertain. Il suppose une adaptation permanente, une remise en cause des raisonnements faussés par l'étroitesse de l'entendement humain.
J'ai préféré dans l'ensemble le voyage vers le Soleil, qui délaisse quelque peu la vulgarisation scientifique pour renforcer les références aux mythes antiques et les images poétiques, composant une véritable géographie allégorique où le mouvement est primordial : mouvement des âmes attirées par le soleil, métamorphoses et envol de ses habitants, et épanchement des fleuves primordiaux de la Mémoire, de l'Imagination et du Jugement autour du lac du sommeil et des fontaines des cinq sens. On est loin de la construction un peu guindée de beaucoup d’utopies fondées sur la vertu, la régulation des passions, etc. Cyrano crée un monde bien à lui, où l'instabilité, la sérendipité restituent les aléas du réel et permettent de moquer les auteurs et les idéologies ayant prétendu tout expliquer et tout englober en leur pensée, tels Descartes, dont l'apparition attendue sera finalement snobée par l'auteur, qui achève donc son texte en queue de poisson. Cela mériterait-il un procès ?
PS : cette idée de lecture m'est venue d'une (L)utopie contemporaine, que je remercie)
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Envol à Colignac
Une nuit des plus fâcheuses qui fut jamais, ayant succédé à un des jours les plus agréables que nous eussions eus à Colignac, je me levay aussi-tost que l’aurore : et pour dissiper les inquiétudes et les nuages dont mon esprit estoit encor offusqué, j’entrai dans le jardin où la verdure, les fleurs et les fruits, l’artifice et la nature, enchantoient l’âme par les yeux; lors qu’en mesme instant j’apperceus le marquis qui s’y promenoit seul dans une grande allée, laquelle coupoit le parterre en deux; il avoit le marcher lent et le visage pensif. Je restay fort surpris de le voir contre sa coutume si matineux : cela me fit haster mon abord pour luy en demander la cause. Il me répondit que quelques fâcheux songes dont il avoit esté travaillé, l’avoient contraint de venir plus matin qu’à son ordinaire guérir un mal au jour que luy avoit causé l’ombre. Je luy confessay qu’une semblable peine m’avoit empesché de dormir, et je luy en allois conter le détail; mais comme j’ouvrois la bouche, nous apperceûmes, au coin d’une palissade qui croisoit dans la nostre, Colignac qui marchoit à grands pas. De loin qu’il nous apperceut : «Vous voyez, s’écria-t-il, un homme qui vient d’échaper aux plus affreuses visions dont le spectacle soit capable de faire tourner le cerveau. À peine ay-je eu le loisir de mettre mon pourpoint que je suis descendu pour vous le conter; mais vous n’estiez plus ny l’un, ny l’autre, dans vos chambres; c’est pourquoy je suis acouru au jardin, me doutant que vous y seriez.» En effet, le pauvre gentilhomme estoit presque hors d’haleine. Si-tost qu’il l’eut reprise, nous l’exhortâmes de se décharger d’une chose qui, pour estre souvent fort légère, ne laisse pas de peser beaucoup. «C’est mon dessein, nous répliqua-t-il, mais auparavant assoiyons-nous.» Un cabinet de jasmins nous présenta tout à propos de la fraischeur et des siéges; nous nous y retirâmes, et chacun s’estant mis à son aise, Colignac poursuivit ainsi : «Vous sçaurez qu’après deux ou trois sommes durant lesquels je me suis trouvé parmy beaucoup d’embarras, dans celuy que j’ay fait environ le crépuscule de l’aurore, il m’a semblé que mon cher hoste que voilà estoit entre le marquis et moy, et que nous le tenions étroitement embrassé, quand un grand monstre noir qui n’estoit que de testes nous l’est venu tout d’un coup arracher. Je pense mesme qu’il l’alloit précipiter dans un bûcher allumé proche de là, car il le balançoit déjà sur les flammes : mais une fille semblable à celle des muses qu’on nomme Euterpe, s’est jettée aux genoux d’une dame, qu’elle a conjuré de le sauver (cette dame avoit le port et les marques dont se servent nos peintres pour représenter la nature). À peine a-t-elle eu le loisir d’écouter les prières de sa suivante, que toute étonnée : «Hélas! a-t-elle crié, c’est un de mes amis.» Aussi-tost elle a porté à sa bouche une espèce de sarbatane, et a tant soufflé par le canal sous les pieds de mon cher hoste, qu’elle l’a fait monter dans le ciel, et l’a garanty des cruautez du monstre à cent testes. J’ay crié après luy fort longtemps, ce me semble, et l’ay conjuré de ne pas s’en aller sans moy, quand une infinité de petits anges tous ronds qui se disoient enfans de l’aurore m’ont enlevé au mesme païs, vers lequel il paroissoit voler, et m’ont fait voir des choses que je ne vous raconteray point, parce que je les tiens trop ridicules.» Nous le suppliâmes de ne pas laisser de nous les dire. «Je me suis imaginé, continua-t-il, estre dans le soleil, et que le soleil estoit un monde. Je n’en serois pas mesme encore désabusé sans le hanissement de mon barbe (1), qui, me resveillant, m’a fait voir que j’estois dans mon lit.» Quand le marquis connut que Colignac avoit achevé : et vous, dit-il, Monsieur Dyrcona, quel a esté le vostre? – Pour le mien, répondis-je, encor qu’il ne soit pas des vulgaires, je le mets en conte de rien. Je suis bilieux, mélancolique, c’est la cause pourquoy, depuis que suis au monde, mes songes m’ont sans cesse représenté des cavernes et du feu. Dans mon plus bel âge il me sembloit en dormant que, devenu léger, je m’enlevois jusqu’aux nuës pour éviter la rage d’une troupe d’assassins qui me poursuivoient; mais qu’au bout d’un effort fort long et fort vigoureux, il se rencontroit toûjours quelque muraille, après avoir volé par dessus beaucoup d’autres, au pied de laquelle, acablé de travail, je ne manquois point d’estre arresté : ou bien si je m’imaginois prendre ma volée droit en haut, encor que j’eusse avec les bras nagé fort longtemps dans le ciel, je ne laissois pas de me rencontrer toûjours proche de terre; et contre toute raison, sans qu’il me semblast estre devenu ny las, ny lourd, mes ennemis ne faisoient qu’étendre la main pour me saisir par le pied et m’attirer à eux. Je n’ay guère eu que des songes semblables à celuy-là depuis que je me connois; horsmis que cette nuit, après avoir long-temps volé comme de coustume et m’estre plusieurs fois échapé de mes persécuteurs, il m’a semblé qu’à la fin je les ay perdus de veuë, et que dans un ciel libre et fort éclairé, mon corps soulagé de toute pesanteur, j’ay poursuivy mon voyage jusques dans un palais où se composent la chaleur et la lumière. J’y aurois sans doute remarqué bien d’autres choses, mais mon agitation pour voler m’avait tellement aproché du bord du lit que je suis tombé dans la ruelle, le ventre tout nu sur le plastre, et les yeux fort ouverts. Voilà, messieurs, mon songe tout au long, que je n’estime qu’un pur effet de ces deux qualitez qui prédominent à mon tempérament; car encor que celuy-cy difère un peu de ceux qui m’arrivent toûjours, en ce que j’ay volé jusqu’au ciel sans rechoir, j’attribuë ce changement au sang qui s’est répandu par la joye de nos plaisirs d’hyer, plus au large qu’à son ordinaire, a pénétré la mélancolie et luy a osté, en la soulevant, cette pesanteur qui me faisoit retomber; mais après tout, c’est une science où il y a peu à deviner. – Ma foy, continua Cussan, vous avez raison, c’est un pot pourry de toutes les choses à quoy nous avons pensé en veillant, une monstrueuse chimère, un assemblage d’espèces confuses, que la fantaisie qui dans le sommeil n’est plus guidée par la raison nous présente sans ordre, et dont toutefois en les tordant nous croyons épreindre le vray sens, et tirer des songes comme des oracles une science de l’avenir; mais, par ma foy, je n’y trouvois aucune autre conformité, sinon que les songes comme les oracles ne peuvent estre entendus. Toutefois, jugez par le mien, qui n’est point extraordinaire, de la valeur de tous les autres. J’ay songé que j’estois fort triste, je rencontrois partout Dyrcona qui nous réclamoit. Mais sans davantage m’alambiquer le cerveau à l’explication de ces noires énigmes, je vous développeray en deux mots leur sens mystique : c’est par ma foy qu’à Colignac on fait de fort mauvais songes, et que, si j’en suis crû, nous irons essayer d’en faire de meilleurs à Cussan. – Allons-y donc, me dit le comte, puisque ce trouble-feste en a tant d’envie. Nous délibérâmes de partir le jour même.
J’avois attaché autour de moi quantité de fioles pleines de rosée, sur lesquelles le Soleil dardoit ses rayons si violemment, que la chaleur qui les attiroit, comme elle fait les plus grosses nuées, m’éleva si haut, qu’enfin je me trouvai au-dessus de la moyenne région. Mais comme cette attraction me faisoit monter avec trop de rapidité, et qu’au lieu de m’approcher de la Lune, comme je prétendois, elle me paroissoit plus éloignée qu’à mon partement, je cassai plusieurs de mes fioles, jusques à ce que je sentis que ma pesanteur surmontoit l’attraction, et que je redescendois vers la terre. Mon opinion ne fut point fausse, car j’y retombai quelque temps après, et à compter de l’heure que j’en étois parti, il devoit être minuit. Cependant je reconnus que le Soleil étoit alors au plus haut de l’horizon, et qu’il étoit là midi. Je vous laisse à penser combien je fus étonné : certes je le fus de si bonne sorte, que ne sachant à quoi attribuer ce miracle, j’eus l’insolence de m’imaginer qu’en faveur de ma hardiesse, Dieu avoit encore une fois recloué le Soleil aux cieux (26), afin d’éclairer une si généreuse entreprise. Ce qui accrut mon étonnement, ce fut de ne point connoître le pays où j’étois, vu qu’il me sembloit qu’étant monté droit, je devois être descendu au même lieu d’où j’étois parti. Équipé pourtant comme j’étois, je m’acheminai vers une espèce de chaumière, où j’aperçus de la fumée ; et j’en étois à peine à une portée de pistolet, que je me vis entouré d’un grand nombre d’hommes tout nus. Ils parurent fort surpris de ma rencontre ; car j’étois le premier, à ce que je pense, qu’ils eussent jamais vu habillé de bouteilles. Et pour renverser encore toutes les interprétations qu’ils auroient pu donner à cet équipage, ils voyoient qu’en marchant je ne touchois presque point à la terre : aussi ne savoient-ils pas qu’au moindre branle que je donnois à mon corps, l’ardeur des rayons de midi me soulevoit avec ma rosée, et que sans que mes fioles n’étoient plus en assez grand nombre, j’eusse été possible à leur vue enlevé dans les airs. Je les voulus aborder ; mais comme si la frayeur les eût changés en oiseaux, un moment les vit perdre dans la forêt prochaine. J’en attrapai un toutefois, dont les jambes sans doute avoient trahi le cœur. Je lui demandai avec bien de la peine (car j’étois tout essoufflé), combien l’on comptoit de là à Paris, et depuis quand en France le monde alloit tout nu, et pourquoi ils me fuyoient avec tant d’épouvante. Cet homme à qui je parlois étoit un vieillard olivâtre, qui d’abord se jeta à mes genoux ; et joignant les mains en haut derrière la tête, ouvrit la bouche et ferma les yeux. Il marmotta longtemps entre ses dents, mais je ne discernai point qu’il articulât rien : de façon que je pris son langage pour le gazouillement enroué d’un muet.
Vous vous imaginez vous autres que ce que vous ne sauriez comprendre est spirituel, ou qu’il n’est point ; mais cette conséquence est très fausse, et c’est un témoignage qu’il y a dans l’univers un million peut-être de choses qui pour être connues demanderaient en vous un million d’organes tous différents. Moi, par exemple, je connais par mes sens la cause de la sympathie de l’aimant avec le pôle, celle du reflux de la mer, et ce que l’animal devient après sa mort ; vous autres ne sauriez donner jusqu’à ces hautes conceptions que par la foi, à cause que les proportions à ces miracles vous manquent, non plus qu’un aveugle ne saurait s’imaginer ce que c’est que la beauté d’un paysage, le coloris d’un tableau, et les nuances de l’iris ; ou bien il se les figurera tantôt comme quelque chose de palpable comme le manger, comme un son, ou comme une odeur. Tout de même si je voulais vous expliquer ce que j’aperçois par les sens qui vous manquent, vous vous le représenteriez comme quelque chose qui peut être ouï, vu, touché, fleuré, ou savouré, et ce n’est rien cependant de tout cela.
Là de tous côtés les fleurs sans avoir eu d’autre Jardinier que la Nature respirent une haleine si douce, quoique sauvage, qu’elle réveille et satisfait l’odorat ; là l’incarnat d’une rose sur l’églantier, et l’azur éclatant d’une violette sous des ronces, ne laissant point de liberté pour le choix, font juger qu’elles sont toutes deux plus belles l’une que l’autre ; là le Printemps compose toutes les Saisons ; là ne germe point de plante vénéneuse que sa naissance ne trahisse sa conservation, là les ruisseaux par un agréable murmure racontent leurs voyages aux cailloux ; là mille petits gosiers emplumés font retentir la forêt au bruit de leurs mélodieuses chansons ; et la trémoussante assemblée de ces divins musiciens est si générale, qu’il semble que chaque feuille dans le bois ait pris la langue et la figure d’un rossignol ; et même l’Écho prend tant de plaisir à leurs airs, qu’on diroit à les lui entendre répéter, qu’elle ait envie de les apprendre. A côté de ce bois se voient deux prairies, dont le vert-gai continu fait une émeraude à perte de vue. Le mélange confus des peintures que le Printemps attache à cent petites fleurs en égare les nuances l’une dans l’autre avec une si agréable confusion, qu’on ne sait si ces fleurs agitées par un doux, zéphyr courent plutôt après elles-mêmes, qu’elles ne fuient pour échapper aux caresses de ce vent folâtre. On prendroit même cette prairie pour un Océan, à cause qu’elle est comme une mer qui n’offre point de rivage, en sorte que mon œil épouvanté d’avoir couru si loin sans découvrir le bord y envoyait vitement ma pensée ; et ma pensée doutant que ce fût l’extrémité du monde, se vouloit persuader que des lieux si charmans avoient peut-être forcé le Ciel de se joindre à la Terre. Au milieu d’un tapis si vaste et si plaisant, court à bouillons d’argent une fontaine rustique qui couronne ses bords d’un gazon émaillé de bassinets (40), de violettes, et de cent autres petites fleurs, qui semblent se presser à qui s’y mirera la première : elle est encore au berceau, car elle ne vient que de naître, et sa face jeune et polie ne montre pas seulement une ride. Les grands cercles qu’elle promène en revenant mille fois sur soi-même, montrent que c’est bien à regret qu’elle sort de son pays natal ; et comme si elle eût été honteuse de se voir caressée auprès de sa mère, elle repoussa en murmurant ma main qui la vouloit toucher. Les animaux qui s’y venoient désaltérer, plus raisonnables que ceux de notre monde, témoignoient être surpris de voir qu’il faisoit grand jour vers l’horizon, pendant qu’ils regardoient le Soleil aux Antipodes, et n’osoient se pencher sur le bord, de crainte qu’ils avoient de tomber au Firmament[8].
Hormis les criminels, tout le monde est brûlé : aussi est-ce une coutume très décente et très raisonnable, car nous croyons que le feu, ayant séparé le pur de l'impur, et de sa chaleur rassemblé par sympathie cette chaleur naturelle qui faisait l'âme, il lui donne la force de s'élever toujours, en montant jusques à quelque astre, la terre de certains peuples plus immatériels que nous, plus intellectuels, parce que leur tempérament doit correspondre et participer à la pureté du globe qu'ils habitent (...).
Il est l'heure de sortir une feuille de papier ! Comme chaque semaine, Rachid Santaki, invité d'Olivia Gesbert dans l'émission "En français dans le texte" sur France Culture, vous propose une dictée géante pour tester votre orthographe. Au programme du jour, un extrait de "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand (1897). À vous de tenter un sans faute !
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