Un petit roman de science fiction qui date avant ma naissance (1952).
nous sommes dans le futur et l'humanité est gouverné par un empereur, la terre est divisé en Etoile (synonyme de district) qui se font la guerre pour la maîtrise des gisement de fer.
Elles ont pour cela des compagnies, les "Hommes d'Armes", soldat conditionné par un rituel qui les poussent à se battre sans poser de questions.
Cade en est le parfait exemple.
Jusqu'au jour ou, laisser pour mort, il va être le grain de sable qui enrayera la belle mécanique de l'endoctrinement.
Poursuivi, dépouillé de son identité, avec le doute qui s'empare de son esprit, il perdra tous ces repères jusqu'à la révélation finale.
j'ai aimé sans que ce soit un coup de coeur.
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Depuis la création des mondes, il y a dix mille ans, l’Ordre des Hommes d’Armes existe et sert l’Empereur par l’intermédiaire du Maître du Pouvoir et des Étoiles. Klin dit des gens en armes ; Ils doivent être pauvres, parce que les richesses inspirent à l’homme la crainte de les perdre et que la crainte ne sied pas à l’homme d’armes. Ils doivent rester chastes parce que l’amour de la femme entraîne les hommes à aimer moins leurs chefs… qui sont toujours, selon Klin, l’émanation de l’Empereur lui-même. Ils doivent être obéissants parce que la désobéissance a l’effet de conduire les hommes à refuser la mort même la plus glorieuse et profitable.
Il n’est pas facile de croire à la malice volontaire, mais il est de mon devoir de vous informer que des actes mauvais emplissent le cœur de l’Étoile de Moscovie. De sources sûres, notre Étoile de France a appris que son frère du Nord est gonflé d’orgueil et d’avidité. C’est avec tristesse qu’il a découvert que l’Étoile de Moscovie a l’intention de faire occuper l’Alsace-Lorraine par ses Fusiliers.
On tue les gens avec les mains, en leur assénant le tranchant de la main sur le côté du cou… c’est rapide, mais pas radical. Si on a le temps de travailler trente secondes sans interruption, on les prend par la gorge et on écrase les cartilages de la trachée avec les pouces.
Il était Fusilier et savait se comporter en Fusilier. Il s’efforçait de parler métier, la meilleure conversation possible. La mission que l’on avait à remplir, la durée du service, les chances de participer à des opérations, ou seulement le cérémonial et le courrier.
Pour la première fois de sa vie, il aurait besoin d’argent. De son enfance lui revenait le souvenir que l’or s’échangeait contre des billets, ou même directement contre des produits. Il fit main basse sur les objets étincelants et en emplit les poches de son vêtement d’homme du peuple.